Gazette de Russie
gazette
02 novembre 1812
brèves
- L'ensemble des officiers français est heureux d'annoncer le retour de l'officier Winters au sein de la Grande Armée. Suite à une altercation avec d'autres officiers, il dut s'exiler. Pour sa fidélité envers l'Empereur depuis toujours, ce dernier l'autorise à reprendre ses fonctions. Baron Von Peggy

- L'État-Major Impérial a décidé, en accord avec la Justice Impériale, de gracier l'officier Duroc de sa longue peine de prison à laquelle ce dernier avait été condamné lors des troubles qui ont agité la Grande Armée par le passé. Nous lui souhaitons un bon retour parmi nous et sommes sûr que cette main tendue par le nouvel État-Major Impérial soit le début d'une coopération fructueuse.

- Des nouvelles du nord où les troupes françaises ont été anéanties par l'Armée Tsariste. Les combats font rage à Wesselovo, point clef pour le maintien ou la conquête du nord.

- Les Partisans. Il semblerait que plusieurs milices armées, russes, aient décidés de se soulever contre l'oppresseur Tsariste et de rejoindre le camp de la liberté. Ces transfuges sont accueillis chaque jour au sein de la Grande Armée.
La Rédaction
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Leçon de medecine
En cas de Dysenterie quelles précautions devez-vous prendre pour rendre l'eau potable ?

- On doit la faire bouillir chef !

Bien … Et ensuite ?

- On doit la filtrer chef !

Très bien … Et ensuite ?

- Pour pas prendre de risque on boit de la bière chef !
Dr Yves Remord
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Les Lois de Murphy
Il existe aussi des lois de Murphy pour la guerre. Vous savez, ce genre de lois qui dit que "C'est toujours dans la DERNIÈRE poche que l’on trouve ce que l’on cherche" ?

- Loi des Batailles de Swanwick : Une bataille est un drame en trois actes. On commence par s’ennuyer ferme, puis on est terrifié et pour finir on est mort.
- Loi indienne de Custer : Ce n’est pas parce qu’un peuple n’est pas aussi développé que le vôtre qu’il ne peut pas vous flanquer la pile au combat.
- Proverbe du Cent contre Un : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
…correction de Coluche : À vaincre sans péril, on triomphe… quand même !
- Loi de Nivelle du Chemin des Dames : Si vous sacrifiez des centaines de milliers de soldats pour un résultat nul, vous risquez d’être limogé.
- Loi de Verdun : Ils ne passeront peut-être pas, mais ça vous coûtera très cher.
- Loi des Ardennes : Si, si. Ils peuvent passer par là.
- Loi de Patton : La guerre, c'est dix contre un, de nuit, dans le dos, et par surprise. Tout le reste, c'est que de la littérature...
- Première Loi cartographique : La chose la plus dangereuse sur un champ de bataille est un officier avec une carte.
- Seconde Loi cartographique (Adaptation du Théorème de Parson) : Le combat aura toujours lieu sur un pli d’une carte.
- Loi de Lucidité : Quand dans les deux camps on est convaincu d’être proche de la défaite, personne ne se trompe.
- Loi polonaise : La bravoure de vos cavaliers ne vaut rien face à une division blindée.
- Lois de Base du Soldat : Si ça bouge, saluez-le. Si ça ne bouge pas, trimbalez-le en voiture. Si vous ne pouvez le trimbaler, peignez-le.
- Lois de base du marin : Si ça bouge, saluez-le. Si ça ne bouge pas, peignez-le en blanc.
- Loi de l’Intelligence militaire de de Gaulle : Il est vrai que, parfois, les militaires, s’exagérant l’impuissance relative de l’intelligence, négligent de s’en servir.
- Devise de Stallone : En cas de doute, videz vos chargeurs.
- Loi linguistique militaire : En militaire, Murphy se dit « Chef ».
Killer Ethyl
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XIII Médaillés Francais
L'empereur était furieux. C'était la troisième fois qu'il demandait à la Chancellerie de sa Grande Armée d'organiser une cérémonie depuis le début de la bataille de la Bérézina. C'était la troisième fois que sa voiture pénétrait dans la petite ville de Lokniza pour une cérémonie de récompenses. Et la situation c'était dégradée, de façon si désastreuse que l'Empereur se demandait s'il n'allait pas devoir faire intervenir ses réserves placées en Allemagne et en Pologne, au risque de laisser la Prusse menacer le centre de l'Europe.
Lors de la onzième cérémonie, certes, ses troupes se déployaient tout juste sur la Bérézina. Mais elles étaient victorieuses, ayant conquit Balaklava, menant le siège de la forteresse du Sud, progressant à grande allure vers Mir. Elles allaient d'ailleurs bientôt occuper Mir et Krasnoïe, et même bloquer la route russe allant de Blaklava aux Quatre Bras.
Lors de la douzième cérémonie, la situation était plus ambiguë: certes, la forteresse était prise, mais une attaque-surprise russe avait fait tombé Alma et une énorme bataille engageait la moitié de la Grande Armée dans Mir et au Nord de Vileika.
Pour cette treizième cérémonie, comme si ce nombre était réellement signe de malheur, sa Grande Armée tenait difficilement Alma, voyait sa forteresse assiégée, et même Wesselovo était prise.

*Comment en est-on arrivé là ?*

La porte de sa calèche s'ouvrit, et un chasseur à cheval de la Garde déplia le marchepied: l'Empereur, sitôt apparut, fut salué par de nombreux vivats. Mais il ne put s'empêcher de noter qu'ils manquaient souvent force, presque comme des appels à l'aide, ou encore qu'ils étaient criés par de très jeunes recrues.
Faisant bonne figure, il retint un soupir, et, agitant la main pour saluer ses hommes, le Petit Caporal descendit sur le pavé de la ville russe occupée. Du moins était-ce toujours la Grande Armée qui, malgré ces revers, occupait l'empire russe, et non l'inverse -et l'Europe Centrale restait encore à parcourir, si jamais le Tsar réussissait à pousser l'avantage.

Sachant que son Génie était en train de s'étoffer, il avait ordonné que l'estrade en bois soit plus grande que la dernière fois: les sapeurs les plus récemment engagés avaient bien travaillé, il pouvait à présent en juger. Sur cette estrade, il avait ordonné que non seulement l'Etat-Major et la Chancellerie, mais aussi tous les plus hauts cadres de la Grande Armée, soient présents, de sorte que, gravissant les marches de la construction, il put admirer, rangés en ordre impeccables face aux innombrables soldats massés sur la place, ceux qu'il considérait comme ses proches collaborateurs.

- Ah, Général Blancard, Général Bertrand !

Il tendit la main pour que les deux hommes la serrent tour à tour, et la poigne impériale était vigoureuse. Il leur adressa un sourire dur:

- Messieurs, les Maréchaux et moi auront d'ici extrêmement peu de temps de nouveaux ordres pour vous. Vous n'êtes pas seuls dans cette bataille, et vous pouvez également miser sur ma Grande Armée, n'est-ce pas ? Je compte sur vous.

Il passa ensuite à son nouveau Chancelier. L'avantage de Dami, c'était qu'il n'avait pas mal au cou en cherchant ses yeux:

- Mon Chancelier ! Je vois que vous avez bien procédé. Le Cabinet m'a dit que votre travail avait été excellent, je vous félicite, et ce d'autant plus qu'il est rare de voir un homme aussi enthousiaste que vous, dirigeant de main de maître les travaux si différents qu'il mène de front.

Il baissa la voix et se pencha vers Dami:

- Vous l'avouerai-je, vous me faites quelque peu penser à moi-même, à batailler dans tant de domaines. Je crois que je vais vous faire surveiller par mon Ministre de la Police, on ne sait jamais.

Avec un petit rire, il donna quelques tapes amicales sur l'épaule de Dami, avant de passer aux autres cadres, les Chefs et Seconds des Régiments. A chacun il adressa un mot ou deux, s'arrêtant notamment à Jean d'Hervilly pour le féliciter de sa promotion au rang de Colonel-général de la Garde Impériale et se rappeler quelques anecdotes à propos de son prédécesseur Frédéric St Sauveur; près de Jean Bailly, son Grand Prévôt dont il était si fier; près de Marbot, le Chef des Autunnois, reformés, et pour lesquels il témoignait encore son affection en souvenir du Lycée d'Autun; près de Vautre, qu'il félicita chaudement pour ses efforts au profit d'un renouveau de son Génie et de ses sapeurs; et enfin, près de Jean-Marie Defrance, le plus jeune des Chefs de Régiments, et en charge de son puissant IIème Corps d'Armée: il accorda une oreille à cet officier si pressé de faire ses preuves à l'un des postes les plus de la Grande Armée.

Enfin, l'Empereur se tourna vers ses hommes. Certaines mines défaites le ramenèrent à la situation critique, mais il n'en laissa rien paraître. Brusquement, il se lança à pleine voix dans son discours, obtenant rapidement un silence attentif:

- Soldats ! Sous-officiers ! Officiers !
Encore une fois, je viens à vous pour récompenser ceux qui, parmi vous, ont réussit à se distinguer le plus ! D'autres l'auraient aussi mérité, mais que cela les encourage à persévérer toujours plus dans la course aux faits d'armes, à la gloire, et à la victoire, car un jour ils seront récompensés pour leurs efforts !
Mais avant que nous ne procédions, messieurs, je veux vous dire ceci. La situation actuelle est gênante, j'en suis bien conscient. Nombre d'entre vous craignent la mort et la défaite. Rassurez-vous ! La mort n'est que gloire et honneur, et la défaite ne saurait exister pour notre Empire, qui combat pour la Justice et la Liberté !!

Des vivats s'élevèrent, repris aussitôt par l'ensemble de la foule. L'Empereur attendit qu'ils s'éteignent avant de reprendre.

- D'ici peu, nous rétablirons les lignes de communications avec les territoires sous notre contrôle, je vous le promet. Mais d'ici là, mes hommes, un dernier effort, pour la France ! Ce sont d'ailleurs ces efforts courageux que nous avons décidé de récompenser aujourd'hui: ces efforts qui nous permettent de protéger l'Empire, et la France. Ces efforts qui ont fait de vous la Grande Armée, lorsque vous marchèrent jusqu'à Austerlitz, lieu de notre victoire. Ces efforts qui firent plier l'Espagne, l'Autriche, la Prusse, et même l'Angleterre, qui, terrée sur son île, craint le jour où nous abattrons son dernier sous-fifre, la Russie. Car ce jour, soldats, viendra ! Nous prendrons Moscou, un jour, et cela scellera le sort de l'Europe pour le siècle à venir, soyez-en certains: tout cela, grâce à vous, fils de France !!

Une nouvelle clameur, plus puissante encore, renforcée par la conviction de l'Empereur, s'éleva. Celui-ci se tourna vers Dami, lui faisant signe, et s'avança vers les récipiendaires qui s'étaient tous alignés sur l'estrade, alors que le Chancelier lisait à haute voix, devant toute l'armée, la récompense octroyés et les faits pour lesquels l'intéressé se trouvait couvert de gloire par l'Empereur lui-même.

Pour la Légion d'Honneur :
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* Alexandre Majoit (42360), Armée du Rhin.
En tant que Général-en-Second de l’État-Major, pour avoir prit les rênes de la Grande Armée dans une période trouble, et avoir su insuffler un nouvel élan de victoire.


Pour la Médaille de la Bravoure :
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* De Lasalle (39806), Brigade Infernale.
Toujours entrepreneur, se propose sapeur pour réparer des ponts autour d'Alma, puis remonte à cheval pour mener et organiser des missions d'infiltrations ; toujours de bon conseil auprès des jeunes officiers (et des moins jeunes) sous le feu des salves ennemies.

* Guillaume de Sarthe (17252), Génie Impérial.
Pour avoir assuré les fonctions de Général-en-Chef de la Grande Armée pendant plus d'un an et quatre mois ; et pour ses nombreuses missions volontaires d'infiltration dans le Nord de la Bérézina, et notamment la neutralisation du QG de la ferme Normandie.

Pour la Médaille du Mérite :
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* Frédéric St Sauveur (710), Garde Impériale.
Cet officier, adepte et expert de la guerre de mouvement, a longuement et savamment mené la Garde Impériale ; de tels services méritent récompense.

* Lupus (41313), Armée du Rhin.
Pour avoir assuré les fonctions de Chancelier, en gardant son calme même dans les situations désespérées ; pour avoir aussi tenu le poste de Général de la Grande Armée.

* Rudy (17350), 25ème Régiment d'Infanterie.
Pour avoir commandé avec honneur et abnégation le 25ème Régiment de Ligne pendant de très longues semaines ; sans cesse en première ligne, n'a jamais compté les blessures.


Pour la Médaille de la Nation :
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* Adamas (36212), Armée du Rhin.
Officier de premier rang, sa dévotion pour son régiment l'a toujours amené sur les chemins de la gloire.

* ajax (17229), IIème Corps d'Armée.
Est un exemple à suivre pour les jeunes officiers ; de part son expérience, il est craint par les russes.

* arcadias (9163), 30ème Régiment d'Infanterie.
Véritable pilier de son régiment, a toujours été présent dans les bons coups comme dans les moments difficiles ; son sens du sacrifice et du devoir font de lui un officier exemplaire.

* Fabrice le rouge (42224), 25ème Régiment d'Infanterie.
Un homme au service de son régiment ; tous aimeraient le compter dans leurs rangs.

* fourchette (17059), 25ème Régiment d'Infanterie.
Pour avoir assuré les fonctions de Chef de Régiment ; et pour la défense de la forteresse lors de l'offensive cosaque de printemps, au Sud de la Bérézina.

* J.M Lamarque (27806), IIème Corps d'Armée.
Toujours présent en première ligne, se distingue par son courage et sa bravoure.

* Joachim de Labastide (38339), Brigade Infernale.
Pour avoir relevée la Brigade Infernale qui somnolait, et fédéré de nouveau les officiers autour de lui.

* Libeciu (20728), 25ème Régiment d'Infanterie.
Pour l'investissement de longue durée et toujours apprécié de cet officier en tant que second du 25ème Régiment de Ligne ; l'officier Libeciu est également un bon meneur d'hommes, et ses unités mettent régulièrement en déroute les ennemis russes.

* masterchief (21009), IIème Corps d'Armée.
Pour son courage et la gloire dont il se couvre et couvre ses camarades.

* Robespierre (29065), IIème Corps d'Armée.
Grâce à ses qualités de stratège et de meneur d'hommes, a su commander avec brio l'un des plus grands régiments de la Grande Armée ; à jamais, la Patrie reconnaissante.

Comme Major de Promotion de l’École Militaire Française :
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* Personne (47621), École Militaire Française.
Bon capitaine d'équipe, tant par son attitude sur le front que par sa capacité à diriger ses camarades.

Pour la Citation à l'Ordre de l'Armée :
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* Arnaud nicolas (16191), Garde Impériale.
Pour son raid sur Irkoutsk aux cotés de l'officier Percy.

* Arnouk (39376), 25ème Régiment d'Infanterie.
Toujours actif, cet officier n'a pas son pareil pour emmener ses hommes au feu ; un officier qui fait partie du cœur de son régiment.

* Brialmont (38492), Gendarmerie Impériale.
Dans la stratégie, la politique, la justice, la gazette ou à la tête de ses troupes, il prend à cœur tout ce qu'il entreprend ; sa simple présence est un moteur pour ceux qui l'entoure.

* De tartas (35667), 25ème Régiment d'Infanterie.
Officier ayant toujours fait preuve de courage et d'entrain face aux hordes de cosaques et autres moujiks.

* Georges Leygues (14147), Autunnois.
Arrivé sur le front il y a 5 ans, cet officier participe à sa 3ème campagne sous le drapeau et n'a toujours pas été récompensé de sa loyauté envers la Nation.

* Hektor (12961), 25ème Régiment d'Infanterie.
Officier ayant toujours fait preuve de courage et d'entrain face aux hordes de cosaques et autres moujiks.

* Jean-Marie Defrance (47437), IIème Corps d'Armée.
Cet officier a brillamment prit les rênes du IIème Corps d'Armée ; en s'investissant pleinement pour la réussite de la Grande Armée, il fait honneur à notre drapeau.

* lannesmurat (17041), École Militaire Française
Pour la défense de la forteresse lors de l'offensive cosaque de printemps, au Sud de la Bérézina.

* Lensa (16309), 25ème Régiment d'infanterie.
Pour la défense de la forteresse lors de l'offensive cosaque de printemps, au Sud de la Bérézina.

* Louis Lepic (1538), Brigade Infernale.
Officier de valeur sur le front ; toujours prêt à intervenir et à en découdre ; il est également bon pédagogue pour les jeunes officiers à ses côtés.

* Loup Blanc (47484), Brigade Infernale.
Officier de talent, toujours prêt à servir sa Patrie et à prendre des responsabilités ; il est sans doute un prochain cadre de la Grande Armée et un grand officier.

* Marigeat (42909), 25ème Régiment d'Infanterie.
Officier ayant toujours fait preuve de courage et d'entrain face aux hordes de cosaques et autres moujiks.

* Percy (18958), Garde Impériale.
Pour son raid sur Irkoutsk aux cotés de l'officier Arnaud Nicolas.

* phil2104 (13022), 25ème Régiment d'Infanterie.
Pour la défense de la forteresse lors de l'offensive cosaque de printemps, au Sud de la Bérézina.

* Pierre d'Harrocourt (45852), Garde Impériale.
Pour son dévouement à sa hiérarchie et son courage en première ligne.

* vavaaa (38276), Armée du Rhin.
Pour ses conseils avisés et pertinents et son implication sur le terrain, le Chef de Bataillon Vavaaa se voit cité à l'Ordre de l'Armée.

Pour la Citation à l'Ordre du Régiment :
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* Baron de Larrey (47857), Brigade Infernale.
Officier de valeur, toujours en première ligne, n'ayant pas peur de dire qu'un plan n'est pas adapté, et promis à un bel avenir.

* Eugène Boussicot (47444), Brigade Infernale.
Officier méritant une distinction, car même en étant à l’École, il parvient à anéantir des russes et même à mettre en déroute les célèbres Cosaques lors de l'offensive sur la Forteresse ce printemps.

* FRANSO (46700), Brigade Infernale.
Officier méritant une distinction, car même en étant à l’École, il parvient à anéantir des russes et même à mettre en déroute les célèbres Cosaques lors de l'offensive sur la Forteresse ce printemps.

* mirilis (47602), Brigade Infernale.
Officier méritant une distinction, car même en étant à l’École, il parvient à anéantir des russes et même à mettre en déroute les célèbres Cosaques lors de l'offensive sur la Forteresse ce printemps.
Napoléon
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46ème éditorial
On ne se sent plus à la Gazette ! Le froid se faisant de plus en plus sentir, les journalistes rentrent dans leurs campements respectifs, bien au chaud, et consacrent la majeure partie de leur temps à la rédaction de votre Gazette Indépendante de Russie.

Le Vieux Niko tente de vous concocter de nouvelles recettes pour ne pas passer l'hiver le ventre vide.

L'officier Brialmont, entre deux cuites, vous écrits vite fait quelques articles moqueurs ou satyriques.

Mais les principaux protagonistes de votre gazette c'est vous-mêmes ! N'hésitez donc pas, lors d'un moment d’accalmie, lors d'une inspiration soudaine, de nous faire part de vos réalisations.

Merci à nos fidèles lecteurs !

Nous vous souhaitons une agréable lecture de cette 46ème édition.
La Rédaction
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RUMEURS DIVERSES D'HIVER
De vagues rumeurs passent de bouche en bouche sur le champ de bataille de la Bérézina depuis Mir jusqu'à Lokniza. De vastes mouvements de troupes seraient selon des sources peu sures en court avant le début de l'hiver Russe.
La Rédaction
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La Traversée
Le vieux sous-officier du Génie avait un petit sourire malicieux quand il me raconta, un soir de septembre, cette mésaventure survenue à l'un des aumôniers de la Grande Armée il y a quelques temps de cela.
Le sabre et le goupillon, toujours les mêmes histoires où Dieu marche devant avec la troupe pour aider à la Victoire, tandis que l'arrière-garde convertit les hérétiques.
Bref, ce brave ecclésiastique avait fait du chemin depuis Paris pour marcher dans les pas de ses ouailles et leur apporter la bonne parole. Mais on était au début du printemps, il y avait une rivière en crue à passer et l'abbé voulait aller sur la rive en face.
Le dégel avait fait fondre la glace qui permettait auparavant de passer à pied, et la rivière grossie par la fonte des neiges avait un débit qui causait quelques soucis à nos pontonniers. Il charriait encore de gros glaçons et les ponts de fortune avaient du mal à résister plus de deux jours, mis à mal qu'ils étaient par les flots impétueux.

Le sous-officier tira sur sa longue bouffarde et m'expliqua que ces hommes qui peinaient à poser les madriers et lier les rondins, torse nu dans l'eau glacée, se relayaient depuis des heures, quand le chariot qui transportait l'abbé arriva sur les berges.
Il s'enquit aussitôt de l'avancée des travaux, songeant quelque peu inquiet, qu'il lui faudrait aussi faire traverser à la nage ses chevaux tandis que des soldats réquisitionnés pousseraient la carriole pour l'amener sur la rive opposée. Il trépignait d'impatience, demandant fréquemment quand il pourrait mener à bien sa mission divine, se répandant en prières pour tenter d’accélérer les choses, ce à quoi on lui répondit que s'il voulait aller plus vite, il n'avait qu'à faire comme son patron, qui lui, marchait sans problème sur l'eau...

Enfin, un pont fut jeté entre les deux rives. Il n'y avait plus de temps à perdre pour l'abbé. Une section de fantassins s'engagea aussitôt sur le fragile ouvrage, tandis que l’ecclésiastique réclamait l'aide de bras pour avancer car il n'avait pas le pied bien assuré.
L'entreprise était périlleuse d'autant que ce brave serviteur de Dieu pesait bien son quintal. Cet édifice quelque peu branlant pouvait s'écrouler sans prévenir, et l'abbé se demandait s'il parviendrait jamais à atteindre l'autre rive. Dix fois il tomba, manquant passer à travers les traverses, dans l'eau tumultueuse. Dix fois on le releva et il continua d'avancer pas après pas.

Après de longues minutes, il fut enfin sur la terre ferme, poussant un long soupir de soulagement.
Les chevaux furent détachés peu après et on les fit traverser à la nage. Le chariot démonté fut amené avec un affût d'artillerie. L'abbé se remit en chemin après que les bonnes âmes du génie eurent remonté l'attelage.
Tout cela prit encore deux bonnes heures.
Il reprit la piste vers l'Est, bénissant les soldats qui l'avaient aidé si généreusement tandis que ceux-ci lui souhaitaient bonne chance dans son entreprise, et surtout de ne pas tomber entre les mains des Russes.

Dans la soirée, une estafette arriva à bride abattue pour demander aux troupes du génie d'organiser la défense du pont car un bataillon de cosaques avait été aperçu à quelques lieues de là.
C'est alors qu'on vit arriver à vive allure, dans un nuage de poussière un chariot, notre abbé qui s'en revenait après avoir essuyé des tirs alors qu'il passait à proximité d'un village.

« Les Russes ! Les Russes sont après moi ! », hurlait-il...
Sans attendre, il repassa le pont, abandonnant son chariot et les objets du culte, tantôt sur les genoux ou sur les fesses, tantôt rampant sur les rondins, s'agrippant à ce qu'il pouvait, pourvu qu'il fut bientôt sur la rive opposée, sur la terre salvatrice et en lieu sûr.
Bref, son aventure tourna au fiasco. Il disparu le lendemain vers Vilna et jamais on ne le revit.

« Des ponts, j'en ai construit beaucoup. J'ai été de ceux qui ont posé les ponts vers l'île Lobau, à Essling, et ma foi, je n'ai jamais vu quelqu'un avoir autant de problèmes pour passer un malheureux pont... », me confia le brave Sapeur par la suite.
« Et comment s'appelait-il ce pauvre curé ? », demandais-je.
« Il avait un nom étrange, pas vraiment de chez nous... L'abbé Résina... »

Et le vieux sous officier de conclure un petit sourire aux lèvres :
« Mais qu'il a été difficile et compliqué, ici, le passage de l'abbé Résina... »
Guy Le Vinec
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XIII Médaillés Russes
À quelques kilomètres de Mir, dans la petite ville de Tchita, sur la route venant de Moscou, le Tsar et ses trois frères descendirent de leur voiture pour monter sur leurs chevaux de cérémonie. Les chevaliers-gardes vinrent former l'escorte d'Alexandre 1er et ses héritiers plausibles, tandis que le Régiment de la Garde à Cheval, lui, restait autour des calèches afin de protéger les femmes de la famille impériale. Sur un geste de l'Empereur, le cortège se remit en route, les trompettes des chevaliers-gardes annonçant l'arrivée du souverain de toutes les Russies.

Il fallut plus d'une heure pour que le cortège passe Mir, où une foule en liesse s'était massée dans les rues pour acclamer le souverain libérateur. Les traces des combats s'effaçaient rapidement, les citadins souriaient, les dernières troupes françaises avaient été chassées des abords de la ville depuis bientôt un mois, et les coups de canon ne résonnaient que fort loin.
Toutefois, ce n'était pas Mir même que le Tsar venait visiter, aussi sa garde montée prit sur elle de contraindre le peuple à laisser passer son souverain, les hommes usant de leurs lourdes montures pour bloquer les gens, l'infanterie placée dans les rues ne suffisant pas à retenir la liesse des habitants.

Tout aussi bien, ce fut donc avec un bon retard que le cortège impérial se présenta devant le Palais de Mir, placé à l'écart au Nord-Ouest de la ville. Un groupe s'avança au-devant du cortège, et s'arrêta, attendant que le Tsar daigne s'avancer:

- Ah, Zinix, fort bien, fort bien !
- Mes respects, Votre Altesse.

Le Haut État-Major russe, à cheval, salua le Tsar, qui leur souriait, fier.

- C'est une excellente chose, messieurs, que vous ayez si bellement repris ce palais et Mir. La populace est heureuse, très heureuse. Et nous, nous sommes fiers de vous.

Sans leur laisser le temps de répondre, le Tsar de toutes les Russies talonna sa monture pour la faire avancer, prenant la tête du cortège qui passa entre les rangs des troupes parfaitement rangées, apprêtées pour l'occasion : l'armée russe pouvait se passer d'un aussi fort parti de soldats afin de satisfaire à cette cérémonie, vu sa situation.

En uniformes impeccables, bottes cirées, étendards lavés de toute trace de sang, tous les régiments de l'Armée Impériale étaient là. Remontant l'allée, le Tsar passa d'abord devant l'étendard du Kasak Voisko, derrière lequel étaient rangés plusieurs escadrons de lanciers.

- Tiens, ils ne sentent pas autant que ce que l'on m'avait fait croire... Serait-ce des faux ? Enfin, tant qu'aucun d'eux ne vient gâcher cette cérémonie et gêner les dames...*

Suivirent, respectivement à gauche et à droite du Tsar, les étendards des Jägers Egersky, représentés par les jägers, et de l'Opoltchénie, représentée par des milices opoltchènes : même si les uniformes de ces derniers n'étaient pas rutilants, du moins semblaient-ils forts chauds pour l'hiver qui s'annonçait. Ce furent ensuite à gauche l'étendard de sa propre armée, et à droite celui du 40ème Régiment d'Infanterie, tous deux représentés par des mousquetaires parfaitement alignés. Remontant toujours l'allée vers le palais, Alexandre vit s'abaisser le drapeau de l'École Militaire Russe, les cadets ayant revêtus leurs uniformes encore vierges de décorations – pour très peu de temps encore, espérait le Tsar –, et celui du Génie, derrière lequel s'alignaient les sapeurs déjà bien expérimentés, aux tabliers recousus à la main en mains endroits – témoignant davantage encore de leur gloire que les médailles qui fleurissaient sur les poitrines de ces vétérans. Enfin, il passa entre le drapeau du Régiment Baggovout et celui de la Division Romanov, également représentés par leurs mousquetaires. Sortant la tête de son carrosse, la tsarine Elisabeth Alexeïevna agita son mouchoir vers sa Division, qui sembla aussitôt mieux marquer le garde-à-vous que devant le Tsar lui-même.
Enfin, le Tsar arriva devant le perron du palais, et se retourna. Face au palais et donc à lui, s'abaissèrent alors les drapeaux des éléments de sa propre Garde Impériale: celui de la Deuxième Division, et celui des Preobrajensky, lesquels étaient représentés par des grenadiers titanesques et des cuirassiers aux sabres lourds.

Le Tsar salua brusquement les nombreux représentants de son armée, lesquels hurlèrent leur fierté de servir:

- YYYYYPAAAAA !!!

Avec un sourire, Alexandre 1er se détourna pour entrer dans le palais, suivit aussitôt de sa famille et de l'État-Major. Les gardes placés dans le palais présentaient les armes au passage du groupe, tandis que, menés par le Chancelier Nicolaïkov, celui-ci se dirigeait vers l'immense salle de réception, où se trouvaient les récipiendaires de cette treizième cérémonie de récompenses.
Les portes s'ouvrirent de la salle s'ouvrirent, et la trentaine de récipiendaires et les Chefs et Seconds des Régiments se mirent au garde-à-vous, de même que les gardes d'honneur et les officiers invités en sus, y compris quelques officiers de l'allié anglais. Les arrivants prirent place, et le Tsar fit face à ses hommes.

- Messieurs, voici un an que vous combattez ici, sur la Bérézina. Et vous n'auriez pu apporter plus beau triomphe à la Russie. Napoléon et ses hordes assoiffées de sang sont tenus en échec, coincés dans le réduit de Lokniza, incapables de contre-attaquer ! La fierté de leurs unités est détruite, le moral de leurs troupes est anéantit. La Bérézina est notre revanche sur Austerlitz, en vérité ! Notre Garde Impériale, la Division Romanov et le Régiment Baggovout ont écrasé l'orgueil de Napoléon : sa Garde Impériale. Et bien plus encore ! Tous nos hommes, sans exception, se sont couverts de gloire ! Nous sommes fier de toute notre armée, messieurs.

Il détailla chacun des cadres des régiments.

- Mais aujourd'hui, plus particulièrement, nous allons récompenser certains hommes pour des faits de gloire des plus notables. Nous félicitons en outre notre Haut État-Major, particulièrement efficace, et adressons une pensée au Général Vilpinov, malheureusement absent.
Chancelier ? Procédez.

Le Chancelier Nicolaïkov s'avança, et, alors qu'il lisait la liste des récipiendaires qu'il avait saisie, le Tsar se fit apporter les coussins sur lesquels reposaient médailles et citations. Il les remit personnellement aux récompensés, alors que sa famille le suivait, ses frères saluant l'officier et les femmes de la maison impériale tendant gracieusement la main.

Liste des récipiendaires :

Pour la Médaille de la Bravoure :
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Général Dada (15937), Régiment Baggovout.
Pour avoir prit et conservé la mine Tractir seul et ainsi entrainé le reste de Baggovouts à sa suite.

Chef de Bataillon El Lissitzky (45452), 2ème Division de la Garde.
Ses bataillons ont bravé la mort au plus près, toujours au contact des français, notamment lors de la prise de Radzivill et Ladoga.

Pour la Médaille du Mérite :
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Général Dojieff (11965), Armée du Tsar.
Pour son investissement au sein de la vie active de l'Armée du Tsar.

Colonel Pomski (13468), Jägers Egersky.
A mené son bataillon à Alma avec ses camarades de régiment. A ensuite suivit les cosaques pour leur première prise de Wesselovo et a continué tout seul droit vers le Nord-est pour rejoindre la 2ème Division de la Garde à Olmutz.

Major Tuco Korbanovitch (43840), 2ème Division de la Garde.
A remarquablement orchestré le raid de cavalerie visant à arracher Olmutz des mains des français; son action a permis la désactivation de deux fermes françaises.

Pour la Médaille de la Nation :
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Lieutenant Byrock de Saintonge (46447), Division Romanov.
Pour son travail de fond en tant que commandeur sur l'aile Nord Romanov au début du mois d'août et l'exécution sans faille des ordres reçus.

Capitaine Corvax (41402), Armée du Tsar.
Malgré le spectacle de ses compatriotes trucidés, a quand même envoyé son bataillon à Krasnoie au mépris de la mitraille lors de la prise de Krasnoie.

Colonel Freedovitch (29778), Régiment Baggovout.
A été le premier des officiers de son régiment à se jeter au milieu des Français le 20 Juin dernier et fut le premier à passer la Berezina par le Nord lors de la prise de Tractir.

Chef de Bataillon Igor Moleskine (45682), Jägers Egersky.
Pour ses excellents états de service au sein de son régiment des Jagers Egersky. Officier entièrement dévoué à la cause russe.

Major Karnatos (28138), Garde Preobrajensky.
Pour son activité d'artilleur insatiable dans la zone de Mir tout au long de l'Opération Grand Nord.

Colonel Makache (34142), Garde Preobrajensky.
A été largement à la hauteur de son rang de commandant, faisant preuve d'une bravoure exemplaire autour de l'église.

Chef de Bataillon P.I. Badration (46279), 2ème Division de la Garde.
Pour s'être engouffré dans Mir au plus grand mépris de la mort, constituant la première vague d'assaut des Grenadiers de Pavlov visant à reprendre l'église Ladoga ; pour son commandement de la 2ème Division de la Garde ; pour l'élaboration du plan ayant permis de désolidariser le 25ème RI du IIème CA.

Général Sentenza (9152), Division Romanov.
Pour son engagement au sein du régiment lors du rapprochement Lys Romanov.

Chef de Bataillon Touriste (39708), 2ème Division de la Garde.
S'est engouffré dans Mir au plus grand mépris de la mort, constituant la première vague d'assaut visant à reprendre l'église Ladoga ; un travailleur de l'ombre, qui se propose pour toutes sortes de missions, qu'elles soient offensives ou de surveillance de bâtiments.

Chef de Bataillon V.Stephanovitch (46300), 2ème Division de la Garde.
Pour son travail acharné au sein du HEM et son service de cartographie quotidienne à Mir.

Pour le Titre de Prince de Polotsk :
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Colonel Vilpinov (18922), Garde Preobrajensky.
Reçoit le titre de Prince de Polotsk pour son œuvre en général au sein de l'Armée Russe.

Pour la Citation à l'Ordre du Régiment :
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Capitaine Andrewski (45099), 2ème Division de la Garde.
Pour sa présence offensive, son animation de la section et le suicide de bataillon au gué sud-ouest de Mir pour détourner des français du pont ouest de Mir, ce qui a facilité la traversée des Pavlovsky.

Capitaine Adjudant-major Andro (44612), Jägers Egersky.
Associe intrépidité au front et finesse comme éclaireur.

Major Coeurgr (43487), Jägers Egersky.
Sa redoutable efficacité au combat est exemplaire.

Chef de Bataillon Dimitri Poliakoff (45574), Division Romanov.
Pour son opiniâtreté au combat.

Colonel Dimitri Somjanov (40220), Armée du Maréchal.
A réussit à réaliser une jointure entre la deuxième division et la division Romanov en ce mois d'août face au SO de MIR.

Major Divadoff (32485), Armée du Maréchal.
Pour son action cuirassée lors de la prise de Krasnoie.

Major Katina (25164), Régiment Baggovout.
Bien que n'ayant qu'une compagnie sur place, a permis l'attaque coordonnée lors de la Prise de Tractir.

Colonel Ksy (21959), Régiment Baggovout.
L'une de ses compagnies a assuré la reprise de la mine Praag, aux mains des français durant plusieurs jours.

Colonel Lominsky (17156), 2ème Division de la Garde.
Pour ses interventions opportunes sur le champ de bataille, qu'il grêle du plomb ou de la merde.

Lieutenant Nanuki (47384), École Militaire Russe.
Pour son excellente conduite au combat et de très beaux exploits guerriers au sein de l’École Militaire Russe.

Colonel Pavlovski (11888), Régiment Baggovout.
A envoyé son bataillon complet pour aider les derniers survivants et a finalement lui aussi vu tout son bataillon décimé lors de la prise de Krasnoie.

Chef de Bataillon Petrossian (43529), Jägers Egersky.
Pour la défense acharnée de l'Église d'Alma.

Capitaine Ramolov (37934), 2ème Division de la Garde.
Pour sa présence offensive, son animation de la section et le suicide de bataillon au gué Sud-ouest de Mir pour détourner des français du pont ouest de Mir, ce qui a facilité la traversée des Pavlovsky.

Capitaine adjudant-major Rassonov (47107), Division Romanov.
Pour son activité et son efficacité au combat.

Lieutenant Roslan Khomamedov (46862), 2ème Division de la Garde.
Pour son enthousiasme et sa motivation sans limite.

Major Sankukaï (31336), 2ème Division de la Garde.
Pour ses actions couronnées de succès le propulsant au rang de modèle pour les jeunes officiers de l'armée.

Colonel Skarklash (36219), 2ème Division de la Garde.
Pour ses vigoureuses actions et la bravoure dont il fait montre à l'instant de monter à l'assaut des positions adverses.

Colonel Shana (33543), Armée du Maréchal.
Pour l'action d'une de ses compagnies, qui a investit Norsca à la dernière minute, symbolise le fameux "poil de cul" si cher à notre Feld-Maréchal Zinix.

Chef de Bataillon Trostoïv (36991), Régiment Baggovout.
Pour ses efforts de combattant acharné au combat.

Colonel Ztolan Diakonov (25925), Régiment Baggovout.
Pour avoir porté l'ensemble de son bataillon en soutien de ses frères d'armes.

Pour la Citation Collective :
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Division Romanov.
Pour son remarquable exercice de fonctions coordonnées de manière groupée durant plus d'un mois à des fins victorieuses de sa Majesté, notre Tsar de toutes les Russies dans ses aspirations face à Stakova et la Garde Impériale.

Jägers Egersky.
Pour sa tenue imperturbable de la ville d’Alma durant de longues semaines.

Kasak Voisko.
Pour son action à l'origine de toutes les victoires au Nord de la Bérézina; avec un mot doux du HEM Russe et quelques chèvres qui feront l'affaire...

À l'issue de la cérémonie même, le Tsar et son entourage se rendirent sur le balcon du palais : pendant près d'une heure, les troupes, qui avaient fait mouvement, défilèrent au pas de l'oie à la russe, tête tournée vers leur souverain qui les saluait. Alors qu'enfin la nuit tombait, une immense batterie de canon de 12 livres tonna à plusieurs reprises et, les troupes du défilé s'éloignant vers leurs campements, le Tsar rentra dans le palais ouvrir le bal donné en l'honneur des hommes mis à l'honneur ce jour, la fine fleur de la noblesse russe locale tentant de monopoliser leurs danses et leurs bonnes attentions, des hommes si bien vus du Tsar ne pouvant qu'être de bons partis.
Alexandre Ier
separateur
LE PRINCE DE POLOTSK
La Gazette de Russie, depuis les caves de ses presses, a pu entendre ce 19 septembre l'hymne du Tsar Alexandre 1er jouée sur la Grand Place de Mir par l'orchestre du Génie du Tsar en présence de tout le gratin galonné de l'Armée du Tsar. Plusieurs hautes autorités dont le Commandant en chef Russe Zinix, le Chancelier Russe Nicolaïkov, le chef du 1er Corps d'Armée Russe le Commandant V. Stephanovitch, se sont succédés sur l'estrade dressée afin d'honorer le départ à la retraite de l'illustre Colonel Vilpinov à qui fut remis en grande pompe le titre évocateur de « PRINCE DE POLOTSK » pour son œuvre accomplie lors de cette campagne, mais également sur les champs de ténèbres de la Bérézina. La cérémonie fut marquée par un évènement inattendu. Depuis les derniers bastions français retranchés dans Mir, un chœur militaire s'éleva dans la ville, interprétant l'Hymne Préobrajenski. Une salve d'artillerie française fut tirée depuis ce front ennemi pour conclure cet impressionnant chant en son hommage, à la stupeur des Officiers Russes et du peuple de Mir présents pour l’évènement.

La Gazette en profite pour vous relater en quelques lignes le parcours de ce soldat peu commun qui a su rapidement s'accorder la confiance du Tsar et de ses hommes.

Il y a exactement deux ans et deux mois, l'Officier Vilpinov, Chef de la Garde Préobrajensky, reprends le Commandement de l'Armée du Tsar, suite au meurtre de son prédécesseur, le Commandant Yermolov, dans les régions de Polotsk. L'officier Vilpinov soumet au vote, quatre mois plus tard, la reconduction de son commandement de l'Armée du Tsar. Il est élu à la majorité absolue des votants.

Il y a 19 mois, le Colonel Vilpinov déclare sur les champs de batailles de Polotsk :

"Je pense ne pas devoir quitter volontairement mes fonctions au moment même où nous lançons une offensive majeure. Je me représente donc au poste de Commandant en chef des Armées. Mais ce sera mon dernier mandat si je suis élu."

Seul candidat à sa succession, il est réélu fin janvier.

Six mois plus tard en juin, le Colonel Vilpinov quitte le poste de Commandant des Armées du Tsar suite à l'élection de notre nouveau Commandant : le Feld-Maréchal Zoltan. Cette première carrière s'achève sur une victoire russe à Polotsk en septembre. Et les Armées du Tsar entament une transhumance vers les régions de Mir où la Grande Armée a trouvé refuge.

Au mois de Novembre, une nouvelle élection au Commandement des forces du Tsar est organisée et le Feld-Maréchal reconduit sa candidature. C'est en ce jour de Toussaint qu'à la surprise générale, Vilpinov déclare :

"Je présente ma candidature au poste de Commandant en chef des Armées."

Les résultats sont étroits

Vilpinov : 13 voix
Zoltan : 12 Voix.

Vilpinov est élu à une courte majorité + 1 voix. Les Armées du Tsar semblent très partagées sur l'avenir de leur commandement. Ce jour-là, lors de la 11ème cérémonie des Médaillés Russes, le Colonel Vilpinov reçoit la Légion d’honneur : "Vilpinov , on ne le présente plus et les hommages rendus lors du grand bal de Polotsk sont suffisamment éloquents." affirme le Tsar.

Le 14 février 1812, le Commandant Vilpinov se fait grandement remarquer sur tous les fronts de Mir. De nombreuses fermes et villes retournèrent ce mois de février 1812 sous leur giron maternel dans la région de Mir et la Grande Armée de Napoléon subit avec fracas la pression intense du Commandement du Colonel Vilpinov. Prise de Tactir et de Stakova. Alma, Balaklava et la ferme Béro furent le théâtre d'une impressionnante maîtrise des cartes et des stratégies de chaque régiment russe unifié sous la bannière Vilpinéenne.

De nouvelles élections du Commandement ont lieu au mois de mai suite au départ précipité du Feld-Maréchal Zoltan, élections menées par un commandement intérimaire dirigé par le Colonel Griffou. Le Colonel Zinix prend alors la tête des Armées du Tsar, réformant en profondeur son organigramme, ses corps d'armée et nommant le Colonel Vilpinov "Conseiller aux affaires Stratégiques".

Depuis le front russe n'a cessé d'évoluer brillamment laissant toute l'Armée du Tsar unifiée avec un souvenir ému et attristé lorsque nous apprenons il y a une semaine la mise en retraite du Vétéran Vilpinov : celui que l'armée russe a surnommé "l'homme qui parlait avec les cartes" ou encore "le commandant qui fit user le plus de guêtres à ses soldats".
La Gazette
separateur
Météo
Les premiers flocons de neige devraient faire leur apparition sur les plaines de Russie dans les prochains jours.

Comme à son habitude, le Général Hiver ne fera aucun cadeau aux hommes qui se battent pour la défense de leurs idéaux.
Celcius
separateur
Gallia Bérézina
Dans la nuit du 29 au 30 avril 1812, à trois heures du matin, un cavalier à l'uniforme déchiré, courant au grand galop, se précipita aux tentes du Haut État-Major russe. Rien ne saurait exprimer l'émotion que celui-ci ressentit en entendant l'officier Pavlovsky clamer fièrement : "Nord est tombé. Les Français n'ont plus de ferme ! La victoire est à nous !"

La liesse était générale. L'armée entière poussait des cris de triomphe. La pétulance russe, étonnée de l'absence de réaction des soldats du 25ème Régiment d'Infanterie français, prétendait pouvoir parer à tous les obstacles, à toutes les difficultés. Et c'est ainsi que, d'illusions en illusions, les Grenadiers de Pavlov couraient à leur perte, puisque repoussant la vérité comme une apparition dont ils ne pouvaient soutenir la présence…

Le moulin retomba tout naturellement quelques jours plus tard au pouvoir des Français. Je ne puis en vouloir à nos soldats. Ils cédèrent à la force que créait le nombre. Le secret des opérations du 25ème Régiment d'Infanterie ainsi que les intentions du IIème Corps d'Armée ne nous étaient pas connus. Non seulement nous étions loin de prévoir les objectifs à moyen terme des troupes impériales françaises, mais on ignorait même jusqu'au nombre de soldats valides que nous pourrions opposer à Napoléon sur cet endroit du champ de bataille.

Pourtant, la tranquillité s'était peu à peu rétablie aux environs de Norsca. Mais quelle tranquillité ! Les tableaux les plus désolants pour l'humanité venaient sans cesse affliger nos regards. On ne pouvait faire un pas dans les herbes sans rencontrer les cadavres de militaires russes. On voyait les corps de ces infortunés, dans leur uniforme, conserver l'attitude dans laquelle la mort les avait surpris : les uns assis, la tête penchée sur leurs mains, d'autres appuyés contre un talus, l'air menaçant et le poing fermé… On aurait pu les croire endormis, mais ce sommeil était la mort.

On devinait des larmes ayant coulé le long des joues de certains de ces braves soldats redevenus enfants de Dieu.

Nous eûmes bientôt un spectacle qui excitait à la fois la pitié et une secrète épouvante : les débris de notre régiment si beau, si triomphant, si formidable quelques jours auparavant, étaient contraints à la retraite, rapide, presque honteuse. La destinée des Grenadiers de Pavlov à cette époque semblait avoir été celle d'un brillant météore. En voyant le désordre qui accompagnait la marche de notre régiment, je conçus des pressentiments sinistres sur l'issue de l'engagement. Deux sections meurtries des Grenadiers de Pavlov contre l'ensemble du 25ème Régiment d'Infanterie. Tout se réunissait pour faire envisager comme une chose inévitable le triste résultat de notre opération sur Norsca.

Mon ami Andrei Polkonski me demandait si j'avais vu les soldats français tant ils paraissaient inébranlables. La réponse que je lui donnais était en parfaite harmonie avec ce qu'elle pensait. Je répondis que j'avais vu des géants. Hommes et chevaux, tout m'avait paru gigantesque au sein de ces deux régiments aux allures de petite armée. Ces traits simples, mais si véritables, de bravoure et de discipline qu'inspirait l'ennemi firent venir des larmes de rage aux yeux d'Andrei. Elle m'avouait que la description était parfaitement juste. "Je voudrais, dit alors Polkonski, que Napoléon fût noyé dans les millions de larmes qu'il a fait répandre."

Les évènements allaient bientôt faire prendre une tournure plus grave à l'armée. L'infanterie de la Grande Armée se rapprochaient déjà de Riga, Ladoga ayant été emportée sans coup férir. L'orage était prêt à fondre sur nos têtes : nous perdions Peterhof et étions condamnés à repartir de Gorky, à l'autre bout d'un monde en proie aux flammes et à la désolation.

25ème Régiment d'Infanterie et IIème Corps d'armée s'avançaient dans un silence qui avait quelque chose d'imposant tout en causant des mouvements d'inquiétude extraordinaires dans le camp adverse. Comment se pouvait-il que les soldats français ne puissent nous inspirer une crainte légitime ? Moi-même, je m'éveillais le matin avec ce serrement au cœur qui, dans les premiers instants du réveil, m'empêchait de distinguer si je souffrais d'un malheur présent ou seulement de l'attente d'un désastre. Les suites semblaient encore plus à craindre : quelle horrible catastrophe allait résulter des prochains évènements ? Perspective affreuse qui nous donna à penser, à mon frère Vladimir Stephanovitch et à moi…

Je reçus quelques temps plus tard, au cours d'une matinée de juin, la visite de l'aimable et bon colonel Maxos, que je rencontrais avec un véritable plaisir pour ménager un rapprochement de nos deux régiments. Nous nous entretînmes assez longtemps des malheurs causés par cette guerre (la disparition du Feld-Maréchal Zoltan, le passage à l'ennemi de Neverovski…), et nous nous consolions mutuellement par l'espoir d'un avenir plus heureux. Il s'ensuivit une explication en forme de plaisanterie fort agréable et fort gaie. La création de la 2ème Division de la Garde devenait désormais un secret que tout le monde se disait à l'oreille.

J'achetais là les rênes d'une toute nouvelle division au prix d'un sacrifice bien plus onéreux pour moi qu'une campagne malheureuse. Peu m'importait d'être en souffrance et de faire l'objet de railleries de mes pairs. Plutôt que de renoncer à notre revanche et d'accepter la décisive défaite que le 25ème Régiment d'Infanterie eût voulu nous imposer, j'étais décidé à faire le sacrifice non seulement des Grenadiers de Pavlov, mais également des officiers dont les talents, le génie militaire, reconnus, qui se seraient définitivement opposés à notre projet. Il en exista qui ne furent pas charmés par la perspective de porter de nouvelles couleurs. La perplexité qu'inspirait à certains l'utilité de la chose ne laissait pas de place dans mon esprit à de vaines hésitations qui ne remédient pas aux problèmes, et ne font qu'abattre ce courage de l'âme si nécessaire dans toutes les circonstances de la vie.

Les réfractaires consentirent finalement à produire l'effort devant nous permettre de rejeter le Français hors de notre territoire : le 12 juillet 1812, ce fut avec un empressement rempli d'un véritable intérêt stratégico-militaire que la jeune 2ème Division de la Garde prit ses quartiers à Krill, à quelques centaines de mètres de Peterhof et de Mir, surtout.

Les uns disaient qu'on commencerait à livrer bataille sous les murs de la ville de Riga, et me conseillaient d'en prendre la direction. Cependant, pour faire connaître les personnages qui ont joué un rôle important sur cette partie du champ de bataille, il n'est parfois pas utile de rappeler les grandes actions qui les ont illustrées. Il fallait, pour ainsi dire, suivre pas à pas ces quelques résistants de Riga dans leur vie quotidienne de soldats russes pour se rendre compte de l'étonnante résistance que leur octroyait l'abnégation. Ils continrent seuls, au moins quelques temps, l'impétueux élan des troupes françaises, accoutumée à marcher de victoire en victoire contre les Grenadiers de Pavlov.

Il faut également rendre justice à la reconnaissance que l'on doit aux bienfaits et à l'appui de la Providence, qui se manifesta sous la forme de l'arrivée de la Division Romanov à notre sud. Les efforts de nos officiers à Riga ajoutés à l'efficacité des Romanov permirent ainsi à notre division de prendre le chemin menant au carrefour des Quatre-Bras. Non seulement les troupes françaises l'évacuèrent, mais nous parvenions enfin à les déloger des faubourgs de Mir. Dans une nécessité urgente, nous reprenions l'église de Ladoga puis celle de Radzivill. La population, immense, rassemblée entre les murs de la ville, appelait à grands cris leurs sauveurs. Car il fallait en convenir, ce prestige de gloire, de puissance, qui entourait maintenant le soldat russe, était bien fait pour séduire l'imagination par tout ce que le merveilleux a de charmes.

Olmutz, Norsca, Sirotka, Tchita, Posen, Stakova, Brunn, Wesselovo… Autant de noms que l'histoire retiendra comme une véritable victoire décisive de l'armée russe.
PI Badration
separateur
Alexandre Majoit
- La Gazette : Vous êtes d'origine Suédoise et dans le même temps, vous avez occupé un poste de Général de la Grande Armée. Cocasse comme situation n'est ce pas ? Pouvez-vous nous en dire plus sur vous ?

- Alexandre Majoit : Je suis en effet d'origine suédoise, j'ai combattu dans l'Armée de sa Majesté durant de nombreuses années. C'était en 1807, je pense, que la Suède était venue prêter main forte à la Grande Armée. Mes états de service étant impeccable, j'ai fait la demande pour entrer dans la Garde Impériale de l'Empereur, ce qui m'a été accordé. Napoléon 1er a ensuite nommé Bernadotte roi de Suède, ce dernier est devenu un félon, un traitre, lorsqu'il a tourné ses armes. J'ai reçu, à plusieurs reprises et avec des menaces, l'ordre de réintégrer l'armée suédoise. Je ne le ferais jamais. Cette armée m'a permis de rencontrer beaucoup d'officiers valeureux, beaucoup sont devenus des amis au fur et à mesure des postes et des régiments que j'ai connus. Je préfère mourir à leurs côtés, avec l'uniforme français, qu'être vivant mais suédois.

- LG : La Grande Armée connait de grandes périodes de trouble depuis plusieurs mois. Votre nomination ne s'est pas faite dans un moment des plus propices. Quelle ont été les difficultés que vous rencontrez lors de votre mandat ?

- AM : Ma nomination s'est faite avec Lupus, nous étions tous deux très motivés pour collaborer avec le Général en Chef Charleville. Malheureusement, il en a été autrement.
Charleville a été de plus en plus difficile à approcher, par lettre ou de visu. Sa position dans l'Armée Nord rendait les communications difficiles, les Kosaks tuant beaucoup de nos courriers.
Lupus a démissionné très vite, ne supportant pas le manque de communication. Il faut dire que certains chefs de régiment ne sont pas très… coopératifs.
Personnellement, j'ai tenté de relancer beaucoup de choses mais peu ont abouti : toujours pas de fortin supplémentaire, toujours pas de réelle coordination entre les régiments, sauf à l'Armée Nord où Aubert Du Bayet fait un travail formidable.
J'avais imaginé être à la tête d'une armée forte, soudée, prête à tout, avec des chefs de régiment qui discuteraient et appliqueraient les ordres. Je demandais souvent leur avis, j'envoyais beaucoup de missives et cela est extrêmement chronophage. Les résultats étaient en dessous de mes espérances : chefs réticents, absents, faisant ce qui leur plaisait quand il le voulait.
J'ai alors demandé à la Justice d'organiser des élections, que nous avons dû repousser à septembre pour attendre les retours de permission. Ce fut un moment difficile.

- LG : Après votre expérience difficile à la tête de la Grande Armée, pensez-vous qu'il faille réformer les institutions ou les problèmes viennent-ils d'ailleurs ?

- AM : Une grande réforme doit avoir lieu dans les institutions de la Grande Armée. Surtout si elle veut à nouveau être compétitive. Des projets ont été établis, des choses se sont mises en place au niveau de l'EMF par exemple.
Mais, parce qu'il y a toujours un mais, des problèmes externes sont venus se greffer là-dessus : des chefs de régiments non concernés, des hurleurs, râleurs, des inactifs. Je peux comprendre certains, la paperasserie aux administratifs, pas aux hommes de terrain.
Enfin… Passons, sinon je vais citer des noms

- LG : Quelles seront, selon vous, les qualités dont devra faire preuve le nouveau Général en Chef afin de mener la Grande Armée à la victoire ?

- AM : Hum… Vous me mettez dans l'embarras, mon cher ami. Si le GeC Blancard ne les possède pas, je vais être mal vu.
Joker ? J'imagine que j'en ai bien un ?

- LG : Accordé. Merci à vous d'avoir répondu à nos questions.
Alexandre Majoit
separateur
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