Gazette de Russie
gazette
10 décembre 1812
Nevski à la Bérézine
La Gazette : Monsieur Alexandre Nevski, bonsoir.
Votre aimable accueil au sein de votre Haut État-Major Russe autour de l'âtre parmi vos parfums d'orient et vos cartes nous touche énormément.

Alexandre Nevski : Bonsoir.
Les journalistes de la Gazette font un excellent travail et j'estime de mon devoir de répondre à certaines attentes légitimes des vaillants officiers de notre armée.

LG : Commandant Alexandre Nevski, merci de nous accueillir dans vos nouveaux espaces de conquête de la Bérézina. Pourriez-vous nous parler de votre parcours et des motifs qui vous ont poussés à vous présenter à cette lourde et passionnante charge au service de votre bien aimé Tsar ?

AN : Ma carrière au sein de l'armée russe est toute à la fois d'un grand classicisme et atypique.
Il s'agit de ma deuxième vie au service de mon Tsar. Chacune de ces vies a été marquée par la confiance qu'a bien voulu me témoigner le Prince de Polotsk. C'est à lui que je dois d'être en face de vous ce soir.
Mon premier engagement remonte à la bataille de Smolensk. À peine arrivé sur le champ de bataille, j'ai intégré la Garde Préobrajensky au sein de laquelle j'ai fait toute ma carrière (occupant tous les postes), à l'exception d'un court mais instructif passage dans le régiment de l'Armée du Maréchal.
J'ai occupé au début de cette campagne un poste au HEM. J'avais eu le privilège d'officier en tant que conseiller occulte en d'autres occasions mais c'est là que j'ai vraiment pris la mesure de l'implication que cela demande.
Aux dernières élections, devant le peu de candidatures aux postes de responsabilité il m'a semblé juste de me proposer pour occuper un poste au HEM. Je n'aurai pas cru accéder à la responsabilité suprême, mais comme je l'avais souligné à l'époque, j'étais prêt à assumer cette responsabilité.
Il est également vrai que certaines défections en série m'ont quelque peu échaudé et que j'avais à cœur de démontrer que l'armée russe est un vivier riche d'hommes d'expérience et que l'allant serait maintenu.

LG : Commandant Alexandre Nevski, votre arrivée sur la scène militaire va-t-il ou a-t-il engagé de profonds changements dans l'organigramme de l'armée russe face aux immenses plaines de la Bérézina et aux nombreuses transformations des données géographiques qui la jalonnent suite à la grande tempête de ce 1er novembre 1812 ?

AN : Je vous répondrai oui et non. Non parce que le système initié par mes prédécesseurs fonctionne parfaitement et que je ne vois pas de raisons pour le modifier.
Et oui car si la nécessité s'en fait sentir l'armée russe s'adaptera pour vaincre.
L'armée russe est une entité forgée sur des bases solides avec une charte éprouvée sur le terrain.
Nos régiments favorisent l'émergence de nouveaux officiers et la jeunesse et la fougue de ces derniers nous empêchent de rester sur nos lauriers. Ils nous poussent sans cesse vers l'avant et c'est pour le plus grand profit de tous.

LG : Votre réputation est à construire, Commandant. La rumeur ne parle pas encore de vous ! Quel serait l'adage qui vous caractériserait le mieux selon vos projets au sein de l'Armée du Tsar ?

AN : « Souris ». Nous sommes cinq membres au HEM et je ne suis que l'un d'entre eux ! L'objectif est toujours le même pour moi, PARIS !
Donc je reprendrai volontiers l'adage de la garde Préobrajensky : « Toujours devant ! »

LG : Merci Commandant Nevski. Juste une dernière question avant de vous laisser à vos cartes. Chacun à Moscou parle de votre goût de l'observation stratégique par l'écoute du terrain et de tous ceux qui l'occupe au sein de l'Armée Russe. Et cette devise dont la rumeur dit qu'elle vient de votre bouche : « Il faut savoir laisser le temps au temps ». Pensez-vous que ces dires de couloir soient à propos ?

AN : J'ai une grande confiance dans nos officiers de terrain. La mise en œuvre tactique est entièrement de leur ressort. Leur avis est important, quel qu'il soit. Après, il appartient au HEM et à ma personne en dernier ressort de trancher. Nos ressources ne sont pas infinies.
Les décisions stratégiques ont une grande inertie de mise en œuvre comme l'a prouvé notre dernière grande offensive. Il faut garder une certaine sérénité et accepter les tensions inhérentes à la fonction.
Alexandre Nevski
separateur
Poésie Slave
"Ainsi en a décidé le destin,
Peut être déjà serais-je mort demain ?
S’enfuir de ces éblouissants champs de roses,
Écorchant ma plume défleurie. Triste prose…

Le tranchant de la lame, avide,
Condamnera à jamais mes soupirs.
Embourbée dans ma gorge, bifide,
La vie n’aura d’autre liberté, que d’abolir.

Éruption prompte de souvenirs, l’acier rougit.
Incision trop intime ; sur le sol, le sang gît.
S’abandonnant à la torpeur, sa rose vermeille,
Dans les abymes rubescents, dernier sommeil."
Fightwriter
separateur
LA COMPTINE SANS FIN
Il était trois petits soldats,
Qui s'en allaient glaner au champ.
Un jour ont demandé congé
Pour aller sur CDR jouant
Ils s'en sont tant allés,
Que maman les as oublié.

S'en sont allés vers un cuirassé :
« Cuirassé, voudrais-tu te bagarrer ?
- Allez, allez, mes beaux enfants,
Nous avons trop d'empêchement. »

Son voltigeur, qu'était derrièr' lui,
Bien vitement le conseillit :
« Ils ont, dit-il à son cuirassé, de l'argent,
Nous en serons riches nous les voltigeants. »

Le cuirassé de se courber:
« Entrez, entrez, mes combattants !
Y a de la place assurément.
Nous vous ferons fort bien déguster,
Aussi bien raidement coucher. »

Ils n'étaient pas sitôt en mêlée,
Que le cuirassé les a tués,
Les a coupés tout par morceaux,
Mis au saloir du régiment pour l'hiver manger.

Quand ce fut au bout de sept ans,
Saint Nicolas vint à Mir dans son champ.
Il s'en alla chez l'cuirassé :
« Cuirassé, voudrais-tu déguster ? »

- « Entrez, entrez, Saint Nicolas !
De la place, il n'en manque pas. »
Il n'était pas sitôt entré,
Qu'il a demandé à manger.

« Voulez-vous un morceau de jambon ?
- Je n'en veux pas, il n'est pas bon.
- Voulez-vous un morceau de veau ?
- Je n'en veux pas, il n'est pas beau. »

« De ce salé je veux avoir,
Y'a sept ans qu'est dans le saloir. »
Quand le cuirassé entendit ça,
Hors de sa porte il s'enfuya.

« Cuirassé, Cuirassé, ne t'enfuis pas !
Repens-toi, Dieu te pardon'ra. »
Saint Nicolas posa trois doigts
Dessus le bord de ce saloir.

Le premier dit : « J'ai bien dormi ! »
Le second dit : « Et moi aussi ! »
A ajouté le plus petit :
« Je croyais être en paradis ! »

Il était trois petits soldats,
Qui s'en allaient glaner au champ.
Saint Nicolas de Mir
les regarda repartir
Un jour ont demandé
d'annuler le congé
Pour aller y jouer
Ils s'en sont tant allés,
Que maman les as oublié....
etc...
Saint Nicolas de Mir
separateur
météo
Les premiers flocons de neige ont fait leurs apparitions sur le front. Ce n'est plus qu'une question d'heures avant que les plaines ne soient recouvertes d'un épais manteau blanc et que la Bérézina ne soit plus qu'un bloc de glace.
La Rédaction
separateur
47 ème éditorial
Nous vous proposons la 47ème édition de votre Gazette Indépendante de Russie. Celle-ci sera la dernière de l'année mais, soyez rassuré, votre 48ème édition sortira dans le courant du mois de janvier.

Nous signalons d'ailleurs que nous sommes toujours à la recherche de pigistes ou d'écrivains occasionnels afin de nous aider dans la rédaction de votre Gazette Indépendante de Russie. N'hésitez donc pas à vous manifester auprès des gazetiers Nicolaikov ou Brialmont.

La rédaction vous souhaite à toutes et à tous d'agréables fêtes de fin d'année et vous dit à l'année prochaine dans le gel et la chaleur humaine !
La Rédaction
separateur
GRANDE MARÉE
Une violente tempête automnale a traversé ce premier novembre les régions de MIR, accompagnée de vents soutenus et d'une marée exceptionnelle sur la Baltique. Une pluviosité abondante est venue parachever le désastre en gonflant à outrance les cours d'eau dont la Bérézine qui est sortie de son lit en plusieurs endroits, emportant tout sur son passage, fortifications, ponts et chaussées, hommes et bêtes et matériel militaire.

Chaque nation belligérante fut contrainte d'évacuer les campements militaires ravagés par les eaux et les vents en se réinstallant sur des terrains plus propices à leur survie à l'approche de l'hiver.
La Rédaction
separateur
Le Moulin
Assise dans l'herbe humide, une compagnie d'infanterie attendait l'ordre de faire mouvement à une demi-verste d'un vieux moulin.

La pluie avait cessé et la troupe, silencieuse et disciplinée, subissait stoïquement les éléments comme les événements, et l'ordre des choses d'un monde qui la dépassait. La rudesse de la vie du soldat en campagne empêchait sans doute ces hommes frustes de saisir le tragique de leur situation et ne les ramenait qu'à des besoins basiques, à savoir se nourrir, dormir et se bourrer la gueule pour oublier les misères de la veille.

Seuls peut-être les gradés avaient un peu plus d'acuité, ce qui leur permettait d'émettre des idées abstraites et d'appréhender avec plus de recul le milieu dans lequel ils évoluaient.

Ce moulin, par exemple, qui avait été par le passé le théâtre de combats violents, n'évoquait rien pour la troupe, tandis que pour un jeune lieutenant tout juste sorti de l'école militaire et épris de littérature romanesque, ces vieilles pierres avaient une histoire, avaient une mémoire, un sens et une autre réalité qu'il fallait chercher un peu plus profondément.

- Puis-je vous poser une question, Piotr Alexandrovitch, demanda Andrei. Vous semblez tellement perdu dans vos pensées en regardant ce moulin, que je me suis demandé un instant s'il n'aurait pas été le théâtre d'un de vos exploits sentimentaux avec quelque paysanne peu farouche et entreprenante ?…

- Andrei, mon ami, je ne voudrai pas vous paraître insensible à ces choses, mais la réalité est parfois bien plus terre à terre. Ce moulin n'a pas grand chose à nous raconter hormis ce caractère révélateur de l'âme slave et cette force intérieure qui pousse parfois nos plus humbles paysans à devenir des lions pour défendre le peu qu'ils ont.

- Allons donc, Piotrek ! Encore une de vos inventions dont les pages de votre carnet foisonnent ! Le caractère de nos paysans se révèle sous le knout, et pas autrement, et uniquement lorsqu'ils ont dessaoulé… vous le savez bien, fieffé romantique que vous êtes !

- Et bien, soit, je vais vous raconter l'histoire de ce moulin puisque vos préjugés sont certainement à la hauteur de votre courage. Ouvrez vos oreilles et fermez les yeux pour vous laisser transporter par mon récit.

Les paysans du village de … qui avaient l'habitude de venir chercher leur farine au moulin, furent surpris un beau matin d'y trouver installés un escadron de hussards français. Les cavaliers s'en étaient emparé dans la nuit, comme Ali Baba et la caverne des quarante voleurs, et cuvaient leur vin tout en se bâfrant des quelques victuailles trouvées sur place. L'ennemi vivait de rapine sur le terrain, compensant par sa légendaire débrouillardise et son sens de la survie l'impéritie de son commandement et les scandaleux détournements des commissaires aux vivres.

Rapidement le tocsin sonna dans la petite bourgade et tous les pauvres villageois furent en émois.

Que faire ? Qui pouvait les aider ? Qui les débarrasserait de l'envahisseur ? L'Armée du Tsar se trouvait au moins à deux jours de marche et le temps qu'un coursier parte prévenir la troupe, l'ennemi aurait fini de piller le peu de biens que la générosité de son Altesse Impériale leur avait laissés.

Les Anciens, qui avaient toujours réponse à tout, décidèrent de demander l'avis du pope, comme lors de l'épidémie de choléra qui avait décimé le village cinquante ans auparavant.

Lui saurait, car Dieu guidait ses pas et ses paroles ne pouvaient qu'être censées.

Les babouchkas partirent en processions, leurs fichus sur la tête, levant les mains au ciel pour implorer la clémence divine. Seul Dieu pourrait leur rendre leur moulin ! Les hommes suivaient derrière, descendant force alcool de grain pour se donner du courage.

Sur le parvis de la petite église, le vieux cénobite (*) les accueillit en brandissant une icône sacrée.

Tous s'agenouillèrent, les femmes en pleurs et leurs hommes baissant les yeux.

L’ecclésiastique passa au milieu de cette foule silencieuse, les regardant un à un pour sonder leurs cœurs. Il s'arrêta au milieu d'eux et psalmodia quelques psaumes en faisant force signes de croix dans les airs. Puis, après avoir posé ses lèvres rêches sur l'icône sacrée, s'approcha du plus ancien, un homme qui un temps avait servi dans les armées de Catherine II, et prononça quelque chose qui fut interpréta comme : « aide-toi et le ciel t'aidera ! »

Ce à quoi le vieux soldat répondit par un ordre bref que les hommes comprirent immédiatement : - Zerk ! -

Aussitôt, la foule en liesse se mit à chanter et crier en tout sens, les hommes coururent chercher leurs fusils, et pour ceux qui n'en avaient pas, une hache, une fourche ou un simple gourdin.

Cette masse humaine sans chef désigné, rapidement constituée en milice populaire prit le chemin du moulin, marchant derrière le pope, lui même précédé de l'icône sacrée.

Que dire de la suite ? Les hussards médusés regardèrent cette foule compacte s'avancer vers eux, constatant trop tard qu’ils ne pourraient pas leur échapper, Les plus chanceux furent tués rapidement d'une balle dans la tête, quand d'autres, les yeux crevés et les membres déchiquetés, furent traînés dehors pour être lapidés et agonisèrent durant des heures.

Bref, les cinquante cavaliers furent exterminés sans autre forme de procès et leurs montures partagées entre les paysans.

- Je lis dans vos yeux qui pétillent, Piotr Sergueievitch, que vous êtes admiratif de la réaction de notre bon peuple, non ? La voilà, la vraie grandeur de l'âme Slave ! Ce pays n'a rien à craindre tant que nos moujiks sont capables de si belles réactions.

- Ah !… Mon bon, Andrei, on ne se lasse pas d'écouter vos récits, et j'espère que vous saurez captiver encore les lecteurs de notre gazette par de si belles histoires…

(*) NDLR : les cénobites tranquilles !
Nikolai Depakin
separateur
Retour vers le futur
Un jeune sous-lieutenant français a fait une apparition remarquée au sein de la Grande Armée.

Malgré son jeune âge et le peu de galons sur ses épaules, ce dernier fait preuve d'un fin sens stratégique et certains le voient déjà comme le digne héritier de sa Majesté l'Empereur Napoléon.

Détail troublant par contre et non sans importance, on retrouve en lui certains traits de deux officiers ayant marqué, en bien ou en mal c'est selon, l'histoire de la campagne de Russie.

Les Russes l'auraient connu sous le nom de Yermelov qui disparut dans les ruelles sombres de Mir au moment où l'on se disputait la succession du Général Vilpinov à la tête de l'Armée Tsariste.

Les Français quant à eux, l'auraient connu sous le nom de Le Bayard, soi-disant assassiné par les gendarmes aux ordres du juge suprême Tommy, y mêlant l'ensemble de l'Armée du Rhin considéré comme un regroupement de conspirateurs voulant s'approprier le pouvoir au sein de la Grande Armée.

Il paraîtrait même que ce jeune sous-lieutenant aurait fait des confidences à la sortie d'une taverne, après avoir obtenu son diplôme, affirmant être l'arrière-grand-père d'un certain Le Bayard. Il aurait également affirmé que ce dernier ne faisait qu'une seule et même personne avec le fameux Yermolov.

Il aurait souhaité sauver son descendant des tentacules de la pieuvre (cf. : l'AdR), mais un souci de monture l'a malheureusement fait arriver trop loin dans le temps…

Bref, une histoire à dormir debout mais qui intéressera certainement les plus grands scénaristes, amateurs d'idées farfelues, de demain.
Doc
separateur
Les Lois de Murphy (2)
Lois Générales

1. Tout ce qui peut aller de travers, ira de travers.
2. Si quelque chose ne peut pas aller de travers, elle ira de travers quand même.
3. Tout va de travers en même temps.
4. Laissées à elles-mêmes, les choses ont tendance à aller de mal en pis.
5. Si tout semble manifestement bien se passer, c'est que quelque chose vous a échappé.
6. Si malgré tout les choses vont bien, alors personne ne le remarque.
7. Tout ordre qui peut être mal compris a été mal compris.
8. Vous n'êtes pas Superman.

Lois de la Planification

9. Aucun plan d'engagement ne survit au premier contact.
10. Les exceptions confirment la règle et anéantissent le plan.
11. Il n'y a pas de plan parfait.
12. Tout fonctionne toujours dans votre PC ; tout va toujours de travers dans le PC du Colon.
13. Le combat aura lieu sur le terrain entre deux cartes adjacentes.
14. Le chemin le plus facile est toujours miné.
15. Les choses importantes sont toujours simples ; la simplicité est toujours difficile.
16. Si une seule solution peut être trouvée à un problème sur le terrain, alors c'est généralement une solution stupide.
17. Si c'est stupide mais que ça marche, ce n'est pas stupide.
18. Chaque solution engendre de nouveaux problèmes.
19. Il existe toujours un moyen, qui d'ordinaire ne marche pas.
20. Il est impossible de rendre quoi que ce soit infaillible, car les imbéciles sont très ingénieux.
21. Chaque fois que vous décidez de faire quelque chose, quelque chose d'autre doit d'abord être fait.
22. Rien n'est aussi facile qu'il en a l'air.
23. Tout prend plus de temps que vous ne pensez.
24. Rien ne sera jamais essayé si toutes les objections possibles doivent d'abord être surmontées.
25. Pour chaque action, il y a une critique égale et opposée.
26. Rien n'est jamais accompli par des hommes raisonnables.
27. Rien n'est impossible pour celui qui n'a pas à le faire lui-même.
28. Un bon plan aujourd'hui vaut mieux qu'un parfait demain.
29. Si vous prenez plus que votre part d'objectifs, vous aurez plus que votre part d'objectifs à prendre.
30. Celui qui n'a pas d'objectifs ne risque pas de les atteindre.
31. Les missions complexes ont des solutions simples, faciles à comprendre, et fausses.
32. Toute mission reçue devient aussitôt une crise à gérer (spécial EM).
33. Gérer la crise ne signifie pas nécessairement lui trouver une solution (idem).
34. Si une mission a 50% de chances de réussite, cela signifie qu'il y a 75% de chances d'échec.


...La suite au prochain numéro.
Killer Ethyl
separateur
Saint Nicolas de Myre
Saint protecteur pour les uns, jour de fête pour les autres …

Nicolas de Myre naît entre 250 et 270 à Patara, en Asie Mineure. Neveu de l'évêque de Myre, il succède à son oncle mais il est contraint de s'exiler lorsque l'Empereur Dioclétien, régnant à l'époque sur toute l'Asie Mineure, chasse cruellement les chrétiens.

Lorsqu'en 313 l'Empereur Constantin rétablit la liberté religieuse, Nicolas de Myre devient évêque.

Il décède quelques années plus tard, le 6 décembre 343.

Plusieurs miracles lui sont attribués. Selon la légende, celui-ci aurait ressuscité trois enfants tués par un boucher. Ce dernier fut condamné à être le serviteur de Saint Nicolas et aurait été transformé en Père Fouettard (Zwarte Piet) qui punit les enfants difficiles pendant que Saint Nicolas leurs donne cadeaux et friandises.

Pour la Russie, Saint Nicolas est le saint protecteur et, contrairement aux pays d'Europe occidentale, le jour de fête n'est pas le 6 décembre mais le 19 décembre selon le calendrier julien.

Voilà pour la petite parenthèse historique de votre Gazette préférée. En vous souhaitant, au nom de la rédaction, une excellente fête de Saint-Nicolas.
Brialmont
separateur
PROVERBES RUSSES
S'il n'y avait pas de malheur, il n'y aurait pas de bonheur.
Saint Nicolas de Myre

Ne te décris pas plus mauvais que tu ne l'es, tes amis s'en occupent.
Ne te décris pas meilleur que tu ne l'es, tes ennemis s'en chargent.
Un vieux soldat

Ne crache pas
et n'urine pas
dans la Bérézina,
tu pourrais avoir besoin un jour
d'en boire l'aqua
sous les plus vifs vivas
en y engageant tes pas.
Proverbe Caucasien
La Gazette
separateur
Derniers tombés
touriste (mat 39708)
Jean Fracasse (mat 19227)
DUMOLIN (mat 35811)
Adjt de Curial (mat 49038)
Adjt de olivier68 (mat 28602)
Moncorger (mat 41973)
igor almanov (mat 37824)
Siman (mat 35591)
Youri (mat 6969)
Limitrophe (mat 46654)
Baptiste Lagrange (mat 48995)
Klein (mat 45256)
yesyes - 1er VK (mat 15938)
A.V. Kourakine (mat 46279)
hans zephyr (mat 40887)
Qi 2° VK (mat 13952)
Nuts (mat 35283)
Deskil (mat 46757)
Karmaski (mat 44191)
Francis Kuntz 2° VK (mat 13953)
Magnus Von Reik (mat 41399)
Pavlovski 5e VK (mat 11888)
Zonig (mat 42543)
Tuco Juan Ramirez (mat 16924)
Vanuts (mat 29122)
Blackow (mat 46866)
Angel Petitov (mat 41505)
DE LA VALLIERE (mat 40221)
Ksy de cavalerie (mat 21959)
iota (mat 49022)
separateur