La Campagne de Russie

Rageur, le Polonais serra fort son poing pour s'empêcher de reprendre son pistolet et de tirer son contenu sur le Russe.
Il ferma les yeux un instant et pensa très fort à la prochaine ferme russe qu'il ferait brûler et à ses propriétaires qu'il ferait exécuté.
Il déclama alors.
Y'a bien qu'les Français pour pas comprendre c'qu'on s'dit l'Russe, nous voilons pas la face sur c'point.
Par cont', la où vous vous trompez, c'est quand vous pensez qu'on est des traîtres et des couards.
Vot' Tzar à morc'ler notre pays et vos armes tuez mes compatriotes pour garder un bout d'terrain qui vous appartiens pas.
Seul l'Cesarz* Napoléon nous a compris et a fait l'choix d'libérer not' peuple.
Et si c'était pas pour not' grande force qu'le Cesarz nous avais choisi, p'quoi l'grand Zdobywca**, le grand MAJSTER*** de l'Europe nous aurait donner un pays à nous et aurait pris la peine de nous sauver?




*Empereur
**Conquérant
***Maître

Tchekov écouta paisiblement le polonais parler. Puis à la fin de la tirade, il pris tranquillement la bouteille et se servi un verre qu'il dégusta.

Stratof, vous ne croyez quand même pas que cet homme qui fait tuer les sien par millier va durablement vous libérer ! Ou alors, c'est que les Polonais sont aussi bêtes que les Russes le disent !

Soit il vous fera tuer jusqu'au dernier dans les plaines Russes, soit nous vous envahirons à nouveau ! Et ce qui est le plus probable, c'est que les deux se produisent, l'un après l'autre !

Mais arrètons là ces vaines querelles ! Ici, nous buvons et devisons sans nous quereller !

Sur ces paroles, il repris la bouteilles et remplit son verre et celui de Stratof.

voyant le Capitaine Brialmont entré dans la taverne,je lui fis signe de tête,il avait une mine méconaissable et la suie et la poudre déteigner son visage
Bien le bonjour Brialmont comment allez vous?
Vous avez eu quoi pour être dans un pareil état?
Vous avez foncé sur l'Armée du Tsar ou quoi?

Il se tourna vers Berthier lui tendit un verre de vodka et lui répondit :

La guerre mon ami ! Le métier d'instructeur est très dur, quand les nouveaux font des erreurs il faut quelques fois monté au fourneau pour leur épargner une déroute ! Résultat, je me suis pris deux charges de cuirassiers et quelques attaques de grenadiers russes ... A croire que quand ils voient un chef de régiment, ils s'en donnent à coeur joie ...

Mais on leur rend bien l'appareil ne vous en faites pas, le sang sur ma baïonnette n'a jamais le temps de sécher ... HAHA

Santé !

Il vit un colonel russe assis avec ses camarades français. Il se tourna vers lui et dit :

Colonel Tchekov c'est ça ? Je ne crois pas que nous avons déjà eu l'occasion de nous rencontrer mais votre réputation n'est plus à faire, surtout dans nos tavernes !

Tavernier ! mettez donc un verre à cet égaré et à son ami polonais pour moi ! Buvons messieurs ! Une trêve de temps à autre ca ne fait pas de mal, surtout si c'est pour boire un coup !

Ahah, mon bon Capitaine vous pourriez être en train de vous faire tirer dessus et vous prendre des balles que vous aurez toujours votre humour magnifique avec vous,vous me rappelez le Maréchal Davout à Auersted

Une jeune homme entra à son tour, sous son long manteau noir, on y distinguait un uniforme neuf, celui d'instructeur de l'école militaire Française, apercevant son ami et collègue l'officier Brialmont il rejoignit sa table

Mais dis moi, tu saigne, encore une escarmouche pour sauver une de nos recrues? ahaha....

Et vous devez être le sous-lieutenant Berthier, enchanté.

L'officier française s'assoit

Tavernier, le même chose.


Il aperçu également le colonel thcekov, ainsi qu'un jeune officier Polonais

Enchanté de même Capitaine Vavaaa

Un costume tout neuf je vois mon ami ! As tu laissé un peu plus d'espace au niveau du col cette fois ci ? Les gros cou sont légion par ici ... Beaux costumes, beaux discours, ... Et pourtant il n'y a pas de quoi !

C'est la guerre pardi pas un défilé de mode ... Mon beau costume je le garde pour quand je rends visite aux demoiselles russes, abandonnées par leurs maris qui défendent une cause perdue.

Tout en souriant il se tourna vers le tavernier et fit signe de mettre une autre bouteille à sa table ainsi qu'a la table du Colonel Tchekov.

Eh bien il semblerait que tout va pour le mieux ahah,moi de même il y a peu j'ai fait regretté au russes deux de leurs compagnies,un beau combat surtout face à leurs grenadiers...
Puis prenant un verre de son bon cidre il en engloutit très vite un bon quart tout joyeux

Ahahah, un défilé de mode, en attendant ton sang dégouline, ça me dérange pas, mais évite de tacher ma chemise blanche

Tchekov secoua la tête ! Il s'était asoupie pendant quelques minutes.

Voyant une bouteille à coté de lui, il s'en servit un verre. Après l'avoir bu, il fit une moue !

La vodka des tavernes Russes est meilleure !

Tiens Vavaa ! Bonjour ! Il me semble que vous avez croisé un de mes adjudants récemment ! Son nom est Tolstoï ! J'espère que les infirmière Française vous ont bien traité !

Il repris la bouteille et portant le goulot à sa bouche en vida la moitié !

Allons messieurs, il est temps pour moi de rejoindre mon unité ! Elle se bat pour la défense de mon pays ! La glorieuse et immortelle Russie !

Il se leva en prenant son manteau et se dirigea vers la sortie.

A bientôt à Paris officiers Français.

En entendant parler de Tolstoï il se retourna vers Tchekov
J'en a entendu parler,et je crois l'avoir aprerçu mais c'est peut être une erreur...

Ne vous inquiétez pas colonel Tchekov à l'armée du Rhin nous avons les meilleurs médecins et infirmières des deux armées réunis, et puis n'oubliez pas votre vodka, comme la foi où vous cuirasser ont été mis en déroute par mes hommes.

le major d'Estat passa devant la taverne une fois n'étant pas coutume il s'arrêta boire un verre.
En entrant dans la taverne il reconnut quelques visages comme le Major Tchekov le visage rougit a la vodka ou le jeune Berthier qu'il avait déjà croisée.

Il ne prêtât pas grande attention au officiers présent est alla s'assoir dans un coin de la pièce d'où il pouvait observer tout le monde, une veille habitude.

Il fit signe au tavernier et lui demanda un whisky qu'il but d'un trait et puis finalement demanda au tavernier de lui laisser la bouteille.