La taverne de Alma
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- Igor Moleskine (Mat. 45682)
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Igor Moleskine se retourna et salua le Commandant des Armées.
- Bienvenue dans notre QG, Généralissime. Comme vous l'aviez demandé, nous avons jeté tous les cadavres franzskys dans la rivière. A cette heure, ils doivent passer devant Tractir.
Puis il se dirigea vers un coin de la salle et en revint, tenant un splendide uniforme français.
- Vous m'aviez demandé un uniforme pour habiller la chèvre que vous voulez offir aux cosaques. Voici celui de Kurt von Hessling. Buvons un coup et je vous raconterai le bon tour que nous lui avons joué.
- Bienvenue dans notre QG, Généralissime. Comme vous l'aviez demandé, nous avons jeté tous les cadavres franzskys dans la rivière. A cette heure, ils doivent passer devant Tractir.
Puis il se dirigea vers un coin de la salle et en revint, tenant un splendide uniforme français.
- Vous m'aviez demandé un uniforme pour habiller la chèvre que vous voulez offir aux cosaques. Voici celui de Kurt von Hessling. Buvons un coup et je vous raconterai le bon tour que nous lui avons joué.
Même mort combat encor !
- V. Stephanovitch (Mat. 46300)
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Un petit groupe de cavaliers s'immobilise au niveau de la taverne. Interpelant un factionnaire portant l'uniforme des Jagers Egersky, Vladimir Stephanovitch lui demande si le commandant du régiment se trouve à l'intérieur. Entrant :
- Capitaine Moleskine ! Je rentre tout juste de Saint-Petersbourg, où les détails de votre manoeuvre ayant conduit votre régiment à investir facilement Alma sont désormais connus de tous.
Toutes mes félicitations, mon ami !
Jetant un oeil autour de lui, il murmure ensuite :
- On raconte également que vous vous seriez... Amuser avec un des officiers Français... Un dénommé Von Hessling...
- Capitaine Moleskine ! Je rentre tout juste de Saint-Petersbourg, où les détails de votre manoeuvre ayant conduit votre régiment à investir facilement Alma sont désormais connus de tous.
Toutes mes félicitations, mon ami !
Jetant un oeil autour de lui, il murmure ensuite :
- On raconte également que vous vous seriez... Amuser avec un des officiers Français... Un dénommé Von Hessling...
- Igor Moleskine (Mat. 45682)
- Général de brigade
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- Stephanovitch mon ami, je suis enchanté de vous voir. Je vais vous faire profiter du meilleur panorama d'Alma.
Il prit une bouteille de vodka et sorti de la taverne suivi par le Commandant. Ils contournèrent la bâtisse pour s'installer sur un ponton posé au ras de la Bérézina. Une petite table et deux chaises semblaient les y attendre.
- On est pas bien installé là ? Après avoir démonté le pont pour fabriquer un cerceuil à chacun d'entre nous, il nous restait du bois. Alors nous avons construit une terrase sur la Bérézina, pour boire au frais. Et ce n'est pas tout, regardez en face, il y a même du spectacle.
Stephanovitch regarda la rive opposée. Des régiments de franzskys en pleine déroute longeaient la rive... les restes de la Brigade Infernale. Igor Moleskine sortit un porte-voix et lança une bordée d'insultes principalement destinées aux femmes et mères de ces piteux soldats. Plusieurs fusiliers se mirent en position et tirèrent. Mais les balles tombaient dans la rivière à quelques mètres du ponton pendant que le Capitaine en profitait pour montrer son postérieur aux tireurs.
- Moleskine, restez digne !
- Foutaises ! Vous avez passé trop de temps au bal, Commandant. Buvons ensemble et je vous raconterai la fin pitoyable de ce chasseur d'éclopés de Von Hessling.
Il prit une bouteille de vodka et sorti de la taverne suivi par le Commandant. Ils contournèrent la bâtisse pour s'installer sur un ponton posé au ras de la Bérézina. Une petite table et deux chaises semblaient les y attendre.
- On est pas bien installé là ? Après avoir démonté le pont pour fabriquer un cerceuil à chacun d'entre nous, il nous restait du bois. Alors nous avons construit une terrase sur la Bérézina, pour boire au frais. Et ce n'est pas tout, regardez en face, il y a même du spectacle.
Stephanovitch regarda la rive opposée. Des régiments de franzskys en pleine déroute longeaient la rive... les restes de la Brigade Infernale. Igor Moleskine sortit un porte-voix et lança une bordée d'insultes principalement destinées aux femmes et mères de ces piteux soldats. Plusieurs fusiliers se mirent en position et tirèrent. Mais les balles tombaient dans la rivière à quelques mètres du ponton pendant que le Capitaine en profitait pour montrer son postérieur aux tireurs.
- Moleskine, restez digne !
- Foutaises ! Vous avez passé trop de temps au bal, Commandant. Buvons ensemble et je vous raconterai la fin pitoyable de ce chasseur d'éclopés de Von Hessling.
Même mort combat encor !
- Nicolaïkov (Mat. 14144)
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Après quelques esquives, l'alambic du Tsar rejoignit la taverne de Alma.

Le Vieux Niko un peu bigle qui conduisait la carriole chargée de trop de prunes mais solidement escortée rejoignit non sans encombre la terrasse de Moleskine. Et mit pied à terre le mieux qu'il put.
"Bon Messieurs les Machabés Jaggers (dit la légende) je vous la prépare cette ultime gnôle de prunes , primevères de l'année, pour réchauffer vos coeurs ? Ou vous préférez restez à jeun sur ce coup là ? Alma ne vous en voudra pas de vivre ou de mourir ivre, sachez le, ni le Tsar...."

Le Vieux Niko un peu bigle qui conduisait la carriole chargée de trop de prunes mais solidement escortée rejoignit non sans encombre la terrasse de Moleskine. Et mit pied à terre le mieux qu'il put.

"Bon Messieurs les Machabés Jaggers (dit la légende) je vous la prépare cette ultime gnôle de prunes , primevères de l'année, pour réchauffer vos coeurs ? Ou vous préférez restez à jeun sur ce coup là ? Alma ne vous en voudra pas de vivre ou de mourir ivre, sachez le, ni le Tsar...."



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- vétéran Kreuzberg (Mat. 45318)
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Entendant les vieilles roues grinçantes de l'Alambic du Tsar au dehors, le Sous-Lieutenant Kreuzberg sortit du sombre coin de la taverne où il s'était assis pour écouter discrètement les ragots sans se faire remarquer.
Tenté plus que tout de boire la fameuse et forte gnôle, il bouscula plusieurs officiers, ne s'arrêta même pas (contrairement à ses habitudes) pour saluer ses deux amis Moleskine et Stephanovitch et se précipita à côté de la carriole.
- Ah, ce bon vieux Niko ! Il est toujours là quand on en a besoin ... Combien ça coûte cette fois ?
- 5 roubles le gobelet., répondit tranquillement Niko.
- Ouh ! 5 roubles le gobelet ! C'est que, je n'ai pas eu ma solde ce mois ci ...
- 3 roubles le gobelet ?
- Mon Dieu, comment ma femme et mon fils vont vivre sans solde ...
- Bon ça va, ça va ! T'en prends gratuitement, mais tais toi ! Tais toi !
- Ah .. Je préfère. Personne ne saura, t'inquiètes pas. Alors, tu sers ou pas ?!
Et le vieux Niko, mécontent de s'être encore fait rouler, servit de mauvaise humeur le Sous-Lieutenant Kreuzberg qui vida d'un trait son gobelet de fer rempli de la délicieuse et forte gnôle de prunes. Le deuxième gobelet de fer fut rempli, mais celui-ci, Kreuzberg le dégusta tranquillement, observant au loin les tirs des Français mécontents.
Tenté plus que tout de boire la fameuse et forte gnôle, il bouscula plusieurs officiers, ne s'arrêta même pas (contrairement à ses habitudes) pour saluer ses deux amis Moleskine et Stephanovitch et se précipita à côté de la carriole.
- Ah, ce bon vieux Niko ! Il est toujours là quand on en a besoin ... Combien ça coûte cette fois ?
- 5 roubles le gobelet., répondit tranquillement Niko.
- Ouh ! 5 roubles le gobelet ! C'est que, je n'ai pas eu ma solde ce mois ci ...
- 3 roubles le gobelet ?
- Mon Dieu, comment ma femme et mon fils vont vivre sans solde ...
- Bon ça va, ça va ! T'en prends gratuitement, mais tais toi ! Tais toi !
- Ah .. Je préfère. Personne ne saura, t'inquiètes pas. Alors, tu sers ou pas ?!
Et le vieux Niko, mécontent de s'être encore fait rouler, servit de mauvaise humeur le Sous-Lieutenant Kreuzberg qui vida d'un trait son gobelet de fer rempli de la délicieuse et forte gnôle de prunes. Le deuxième gobelet de fer fut rempli, mais celui-ci, Kreuzberg le dégusta tranquillement, observant au loin les tirs des Français mécontents.
Ludwig von Kreuzberg,
Médaillé de la Nation
Ex-Juge de la Cour Martiale Russe
Ex-Vice-Chancelier Russe
Ex-Commandant de l'EMR et de la Garde du Tsar
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- philius (Mat. 39954)
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philius se son coté rapiéser ses souliers user dans l'eau nauséabonde de la bérézina
-HALTE CESSEZ LE FEU , le seul mal qu'on peut faire c'est leur casser leur immonde eau de vie ou le crapeau stagne dedans
philius sorti sa lorgnette , et vit que c'était pas leur eau de vie avarié qui buvez , mais le grand cru oublié par nos frère d'armes
- arghhhhhhh FEU A VOLONTE , brisé moi cette bouteille
philius lança son soulier sur les murs d'alma par fureur ....
- PUT.. me voila avec un seul soulier....
-HALTE CESSEZ LE FEU , le seul mal qu'on peut faire c'est leur casser leur immonde eau de vie ou le crapeau stagne dedans
philius sorti sa lorgnette , et vit que c'était pas leur eau de vie avarié qui buvez , mais le grand cru oublié par nos frère d'armes
- arghhhhhhh FEU A VOLONTE , brisé moi cette bouteille
philius lança son soulier sur les murs d'alma par fureur ....
- PUT.. me voila avec un seul soulier....

«Il n'y a que deux puissances au monde, le sabre et l'esprit: à la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit.»
- vétéran Joachim de Labastide (Mat. 38339)
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Labastide contraint de s'apercevoir que le capitaine Philius s'était mis hors de lui qui plus est devant ses hommes s'approcha en ami de son frère brigadier.
- Philius je tiens à vous dire que la gnole française restée dans la taverne appartenait à De Lasalle, rappelez vous donc cette bouteille qu'il nous a faites dégustée lorsque nous nous sommes arrêté à Alma. Des culs secs à n'en plus finir avec notre ami Gallifet pour lui remercier de l'hospitalité lors de notre passage.
Alors que l'aide de camp du capitaine passé par là, Philius lui demanda :
- Et viens là l'ami! Du combien chausses tu?
- Du comme vous mon Capitaine!
- En faisant deux têtes de plus que moi? tu dois t'envoler à chaque fois que tu descends de cheval.
Mais très bien çà m'ira file en moi une.
Philius se retrouva avec 2 souliers gauche... lorsqu'il s'en aperçu l'aide de camp était déjà reparti.
Le Commandant repris sa conversation quelque peu gêné
- Hum! Hum! Cette bouteille donc rappelez vous... Sacré bon sang, vous ne voyez pas? Rappelez vous nous avons fini en nombre aux latrines jusqu'au petit matin. La gnole du Colonel était infecte du fait que son fournisseur lui avait filé du produit conservé en fut au lieu des bonbonnes de verres conventionnelles. Il m'avait ensuite raconté sur Tractir, qu'il avait dut laisser sa "bonne" caisse en gage à des officiers du IIIème CA après une partie de cartes...
Voyez les ces russes qui hurlent de douleurs, voyez les sortir leurs postérieurs par les fenêtres, même plus le temps d'aller aux latrines!!!
C'est la tenancière des lieux qui va être contente de nous y revoir très bientôt, nous y avions un minimum de retenue!
Labastide sorti sa flasque de sa veste et la tendit au capitaine afin de l'aider à patienter en attendant de trouver chaussure à son pied.
Avant de quitter Philius, Labastide fit remarquer au capitaine
-Qu'attendez vous là assis ! Deux pieds gauche n'empêche pas de remonter à cheval capitaine!
- Philius je tiens à vous dire que la gnole française restée dans la taverne appartenait à De Lasalle, rappelez vous donc cette bouteille qu'il nous a faites dégustée lorsque nous nous sommes arrêté à Alma. Des culs secs à n'en plus finir avec notre ami Gallifet pour lui remercier de l'hospitalité lors de notre passage.
Alors que l'aide de camp du capitaine passé par là, Philius lui demanda :
- Et viens là l'ami! Du combien chausses tu?
- Du comme vous mon Capitaine!
- En faisant deux têtes de plus que moi? tu dois t'envoler à chaque fois que tu descends de cheval.
Mais très bien çà m'ira file en moi une.
Philius se retrouva avec 2 souliers gauche... lorsqu'il s'en aperçu l'aide de camp était déjà reparti.
Le Commandant repris sa conversation quelque peu gêné
- Hum! Hum! Cette bouteille donc rappelez vous... Sacré bon sang, vous ne voyez pas? Rappelez vous nous avons fini en nombre aux latrines jusqu'au petit matin. La gnole du Colonel était infecte du fait que son fournisseur lui avait filé du produit conservé en fut au lieu des bonbonnes de verres conventionnelles. Il m'avait ensuite raconté sur Tractir, qu'il avait dut laisser sa "bonne" caisse en gage à des officiers du IIIème CA après une partie de cartes...
Voyez les ces russes qui hurlent de douleurs, voyez les sortir leurs postérieurs par les fenêtres, même plus le temps d'aller aux latrines!!!
C'est la tenancière des lieux qui va être contente de nous y revoir très bientôt, nous y avions un minimum de retenue!
Labastide sorti sa flasque de sa veste et la tendit au capitaine afin de l'aider à patienter en attendant de trouver chaussure à son pied.
Avant de quitter Philius, Labastide fit remarquer au capitaine
-Qu'attendez vous là assis ! Deux pieds gauche n'empêche pas de remonter à cheval capitaine!
Dernière modification par vétéran Joachim de Labastide le sam. sept. 01, 2012 11:56 pm, modifié 3 fois.
"A nos femmes, à nos chevaux et à ceux qui les montent. Par Saint Georges, Vive la cavalerie ! "
- vétéran Kreuzberg (Mat. 45318)
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Lorsque Kreuzberg avait vu la bouteille exploser à côté de lui, il avait renversé son gobelet sur son uniforme vert foncé. Voyant la vaste tâche noire qui était apparue et sentant la gnôle à plein nez, il prit sa lorgnette et jeta un coup d'oeil aux Français. Il vit un capitaine voler le soulier de son aide de camp, un chef de bataillon tentant d'apaiser ledit capitaine et les soldats français viser et tirer sur les bouteilles. Il prit un porte-voix et il vociféra :
- Vous n'avez pas honte de détruire un si bon nectar ?! Bon Dieu, mais qu'est-ce qu'elle a de plus, cette gnôle ?!
Une balle siffla au dessus de la tête du Sous-Lieutenant et fit tomber son shako. Kreuzberg se coucha. Il prit un morceau de bouteille cassée par terre et lut : "Réserve personnelle de Monsieur De Lasalle : gnôle aux mirabelles". En 1804, lorsque Kreuzberg habitait encore en Prusse et que cette dernière n'était pas en guerre, il avait entendu parler de la gnôle française, exquise selon les dires.
Le Sous-Lieutenant trempa l'index dans le fond de bouteille où résidaient encore quelques gouttes. Il mit le même doigt dans sa bouche.
Après un moment, il murmura :
- Par la barbe du Patriarche de Moscou ... Mais ... Mais c'est délicieux !
Puis, se cachant derrière la roulotte du vieux Niko, il appela son aide de camp :
- Adjudant EisenKreuz !!
- Monsieur ?
- Dans notre campement, on a encore combien de chariots vides ?
- Hmm ... 3 chariots vides.
- Mon secrétaire en a un ?
- Oui.
- Vous allez lui dire de prendre sa paperasse dans une malle et il va faire la marche à pied, comme tout les hommes !
- Mais, avec moi, c'est votre plus proche collaborateur et ...
- Silence ! Si il le faut j'écrirai moi même mes lettres malgré mon écriture de "pattes de mouche" comme diraient les Franzskis ...
Après un court silence ou l'aide de camp baissa la tête face aux yeux noirs du Sous-Lieutenant Kreuzberg, ce dernier reprit :
- Après avoir foutu dehors cet hurluberlu, vous irez à la cave de la taverne. Vous irez voler tout ce que vous pourrez qui comporte la mention "Réserve personnelle de Monsieur De Lasalle". Et ces bouteilles, vous les chargerez dans les quatre chariots vides. Un gobelet à chacun de mes
400 hommes avant tout combat. Et puis bien sûr, une bouteille pour moi et moi seul à chaque fin de repas. Ah, et n'oubliez pas de m'apporter une bouteille immédiatement, j'ai soif. Exécution !
L'aide de camp claqua des talons et, évitant les balles françaises, s'enfonça dans la taverne en gueulant les ordres.
Kreuzberg remit son shako, se releva, reprit son porte-voix et cria :
- Capitaine ! Je me vois contraint de vous prendre ces quelques centaines de bouteilles de votre camarade De Lasalle !... Sans raucune, hein ?!
- Va te faire f... !, cria le capitaine en sortant son pistolet et en tirant à l'aveuglette (ce qui n'eut qu'un effet : casser une vitre).
Kreuzberg riait tellement fort qu'il en avait les larmes aux yeux. Intérieurement, il se dit : "Ah ! Ces Français ! Ils en perdent leur bonne conduite et leur décence ... C'est bien dommage, je les aurai bien accueillis à Berlin si ils n'étaient pas raucuniers".
L'aide de camp arriva avec une bouteille à la main. Kreuzberg se coucha à nouveau derrière la roulotte du vieux Niko pour éviter que les Français ne casse la bouteille et appela ses amis :
- Moleskine, Stephanovitch ! Excusez-moi, Messieurs, tout à l'heure je ne vous ai pas salués, mais je crois que l'occasion est bonne pour le faire !
Les deux officiers se précipitèrent à terre derrière la routelle, leurs gobelets avant leur tête. Kreuzberg les servit, puis se servit lui même en criant (cette fois sans porte-voix, mais d'une voix qui se voulait portante) :
- Hmm ! Délicieuse cette gnôle FRANÇAISE ! Mouahahaha ...
- Vous n'avez pas honte de détruire un si bon nectar ?! Bon Dieu, mais qu'est-ce qu'elle a de plus, cette gnôle ?!
Une balle siffla au dessus de la tête du Sous-Lieutenant et fit tomber son shako. Kreuzberg se coucha. Il prit un morceau de bouteille cassée par terre et lut : "Réserve personnelle de Monsieur De Lasalle : gnôle aux mirabelles". En 1804, lorsque Kreuzberg habitait encore en Prusse et que cette dernière n'était pas en guerre, il avait entendu parler de la gnôle française, exquise selon les dires.
Le Sous-Lieutenant trempa l'index dans le fond de bouteille où résidaient encore quelques gouttes. Il mit le même doigt dans sa bouche.
Après un moment, il murmura :
- Par la barbe du Patriarche de Moscou ... Mais ... Mais c'est délicieux !
Puis, se cachant derrière la roulotte du vieux Niko, il appela son aide de camp :
- Adjudant EisenKreuz !!
- Monsieur ?
- Dans notre campement, on a encore combien de chariots vides ?
- Hmm ... 3 chariots vides.
- Mon secrétaire en a un ?
- Oui.
- Vous allez lui dire de prendre sa paperasse dans une malle et il va faire la marche à pied, comme tout les hommes !
- Mais, avec moi, c'est votre plus proche collaborateur et ...
- Silence ! Si il le faut j'écrirai moi même mes lettres malgré mon écriture de "pattes de mouche" comme diraient les Franzskis ...
Après un court silence ou l'aide de camp baissa la tête face aux yeux noirs du Sous-Lieutenant Kreuzberg, ce dernier reprit :
- Après avoir foutu dehors cet hurluberlu, vous irez à la cave de la taverne. Vous irez voler tout ce que vous pourrez qui comporte la mention "Réserve personnelle de Monsieur De Lasalle". Et ces bouteilles, vous les chargerez dans les quatre chariots vides. Un gobelet à chacun de mes
400 hommes avant tout combat. Et puis bien sûr, une bouteille pour moi et moi seul à chaque fin de repas. Ah, et n'oubliez pas de m'apporter une bouteille immédiatement, j'ai soif. Exécution !
L'aide de camp claqua des talons et, évitant les balles françaises, s'enfonça dans la taverne en gueulant les ordres.
Kreuzberg remit son shako, se releva, reprit son porte-voix et cria :
- Capitaine ! Je me vois contraint de vous prendre ces quelques centaines de bouteilles de votre camarade De Lasalle !... Sans raucune, hein ?!
- Va te faire f... !, cria le capitaine en sortant son pistolet et en tirant à l'aveuglette (ce qui n'eut qu'un effet : casser une vitre).
Kreuzberg riait tellement fort qu'il en avait les larmes aux yeux. Intérieurement, il se dit : "Ah ! Ces Français ! Ils en perdent leur bonne conduite et leur décence ... C'est bien dommage, je les aurai bien accueillis à Berlin si ils n'étaient pas raucuniers".
L'aide de camp arriva avec une bouteille à la main. Kreuzberg se coucha à nouveau derrière la roulotte du vieux Niko pour éviter que les Français ne casse la bouteille et appela ses amis :
- Moleskine, Stephanovitch ! Excusez-moi, Messieurs, tout à l'heure je ne vous ai pas salués, mais je crois que l'occasion est bonne pour le faire !
Les deux officiers se précipitèrent à terre derrière la routelle, leurs gobelets avant leur tête. Kreuzberg les servit, puis se servit lui même en criant (cette fois sans porte-voix, mais d'une voix qui se voulait portante) :
- Hmm ! Délicieuse cette gnôle FRANÇAISE ! Mouahahaha ...
Ludwig von Kreuzberg,
Médaillé de la Nation
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- Igor Moleskine (Mat. 45682)
- Général de brigade
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- Inscription : lun. août 15, 2011 6:34 pm
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Kreuzberg traversa rapidement la ruelle, manquant de se faire renverser par un chariot chargé de cercueils qui partait vers l'Ouest. Le bruit des salves se rapprochait et l'odeur de la poudre flottait partout. Mais pourquoi Oleg Moleskine lui avait-il envoyé un message lui demandant de le rejoindre sur le ponton ? Il n'aimait pas Oleg, le demi-frère d'Igor. C'était un colosse mais surtout un rustre. Et sa manie de mettre des claques dans le dos énervait particulièrement le jeune aristocrate prussien. Il arriva sur le ponton où Oleg se tenait debout, une bouteille de vodka à la main.
"- Bonjour Oleg, pourquoi m'avez-vous fait venir jusqu'ici ?
- Russes... russes... RUSSES !"
Le géant tendait le bras vers la rive orientale de la Bérézina. Kreuzberg fut stupéfait de reconnaitre des soldats russes.
"- Les Baggovouts, le Génie... ça alors ! Mais... mais Alma est peut-être sauvée !
- Vive le Tzar" cria Oleg en assénant à Kreuzberg une gigantesque claque dans le dos qui le renversa. Il se redressa pour protester mais entendit des balles siffler juste au-dessus de sa tête. Il se retourna vers la droite et resta stupéfait : dans des barquasses et sur des radeaux de fortune, toute une compagnie de franzskys tentait de traverser la rivière pour attaquer la ville à revers de ses défenseurs. Kreuzberg se leva d'un bond et parti en courant. Non, vraiment non, Alma n'était pas encore sauvée.
"- Bonjour Oleg, pourquoi m'avez-vous fait venir jusqu'ici ?
- Russes... russes... RUSSES !"
Le géant tendait le bras vers la rive orientale de la Bérézina. Kreuzberg fut stupéfait de reconnaitre des soldats russes.
"- Les Baggovouts, le Génie... ça alors ! Mais... mais Alma est peut-être sauvée !
- Vive le Tzar" cria Oleg en assénant à Kreuzberg une gigantesque claque dans le dos qui le renversa. Il se redressa pour protester mais entendit des balles siffler juste au-dessus de sa tête. Il se retourna vers la droite et resta stupéfait : dans des barquasses et sur des radeaux de fortune, toute une compagnie de franzskys tentait de traverser la rivière pour attaquer la ville à revers de ses défenseurs. Kreuzberg se leva d'un bond et parti en courant. Non, vraiment non, Alma n'était pas encore sauvée.
Même mort combat encor !
- zinix (Mat. 43680)
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- Inscription : mar. janv. 04, 2011 12:06 pm
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Zinix regardant les ruines d'Alma, apostrophe son second.
C'est quand même étonnant ! La ville n'est plus qu'un champ de ruines, il n'y a plus rien qui vaille la peine, les habitants sont partis depuis longtemps, et pourtant on continue de s'y battre commo des chiens.
- regardez un peu plus ver le nord Excellence, au bord de l'eau...
- Ca par exemple! La taverne est encore debout !
- Oui Excellence, c'est le seul batiment intact. On dirait que les hommes ne se battent plus que pour pouvoir aller y boire coup
C'est quand même étonnant ! La ville n'est plus qu'un champ de ruines, il n'y a plus rien qui vaille la peine, les habitants sont partis depuis longtemps, et pourtant on continue de s'y battre commo des chiens.
- regardez un peu plus ver le nord Excellence, au bord de l'eau...
- Ca par exemple! La taverne est encore debout !
- Oui Excellence, c'est le seul batiment intact. On dirait que les hommes ne se battent plus que pour pouvoir aller y boire coup
- philius (Mat. 39954)
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- Inscription : jeu. mars 18, 2010 10:03 pm
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les éclaireurs qui avait été envoyer a alma , eurent du mal a revenir , la taverne toujours debout , oui oui intact comme proteger par on ne sais quelle magie , tous les batiments du moins se qui reste debout son que des amas de pierre , preuve des rudes combats ....
il y avait toujours des femmes et de la boissons , et il me semble aussi des russes deguiser en femmme mais cela est une autre histoire ....
il y avait toujours des femmes et de la boissons , et il me semble aussi des russes deguiser en femmme mais cela est une autre histoire ....

«Il n'y a que deux puissances au monde, le sabre et l'esprit: à la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit.»
- Nicolaïkov (Mat. 14144)
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- Inscription : ven. nov. 23, 2007 2:25 pm
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Je crains le pire mon cher philius.philius a écrit :les éclaireurs qui avait été envoyer a alma , eurent du mal a revenir , la taverne toujours debout , oui oui intact comme proteger par on ne sais quelle magie , tous les batiments du moins se qui reste debout son que des amas de pierre , preuve des rudes combats ....
il y avait toujours des femmes et de la boissons , et il me semble aussi des russes deguiser en femmme mais cela est une autre histoire ....
Il ya aussi des Kosaques qui sautent nos filles et vos hommes. L'esprit grenouille et taquin sans doute ?




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- philius (Mat. 39954)
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- Inscription : jeu. mars 18, 2010 10:03 pm
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la vodka d'alma n'as rien de naturel , cela donne de mauvaise habitude au kosaques , et voila pourquoi certain de nos cavaliers ne monte plus a cheval .....
note : prendre armure de fesses pour allez a alma

note : prendre armure de fesses pour allez a alma


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