Je te trouve bien sévère quand même

Concernant des films voulant essayer d'expliquer un événement et de le retracer, il y a certe la barrière incompréssible du temps.
Mais le problème , ce que je reproche à ce film, c'est qu'il fait surtout des flash et entretient les "mythes" bons et mauvais de la révoltuion. Travaillant sur la révolution en maitrise, cela me fait inévitablement devenir encore plus intraitable!

mais là ce n'est que mon point de vue de pinailleur.
Certes les uniformes, on peut passer, de toute façon meme en faisant des recherches approfondies, on verrait que les unités de l'époque et les habits n'étaient pas encore en majorité de bleu, mais de tout et n'importe quoi, sauf pour la ligne qui est demeuré blanc jusqu'en 1795.
Mais là dessus, bien sur, c'est le passionné d'uniformologie qui a saisi tout de suite la balle au bond!^^
Surtout, une fois de plus ce qui me gêne le plus c'est UN film sur LA Révolution.
Je vous pose la question qu'est ce qu'est LA Révolution?
Car ce film serait pret à nous faire croire que laFrance respirait comme Paris, que nenni. Les campagnes et les villes de Province ont eu aussi leurs révolution
S.
ce n'est qu'en 1792/3, que l'on peut estimer, mis à part les fédéralismes (qui ont l'air absent de ce film , ce qui a pourtant contribué à la terreur) et la guerre de Vendée, dont des travaux récents mettent à jour des informations précises. ( à l'époque ils ne les avaient pas, mais hélas pour certains l'histoire comme la nature à horreur du vide et de l'affirmation catégorique

)
C'est pour cela, ce qui me rechigne, c'est de voir toujours une révolution parisienne, certes c'est à cet endroit où il y a eu le plus d'événements, mais que fait on de la fédération de Pontivy (en Bretagne) de Février 1790 où la jeunesse d'Anjou et de Bretagne à fait serment de fraternité et d'union, fédération qui a inspiré l'assemblée nationale pour mettre en place celle de juillet 1790? ( et dont le Pv de la fédération de Pontivy à été envoyé à toutes les villes de France).
Ou sont les antécédents des tirs des gardes natioanles sur la foule? Lafayette et Bailly n'ont pas été les premiers à faire tirer sur le peuple. Je citerai juste l'exemple d'Angers en septembre 1790, où il y a eu 60 morts ( ce qui pour une révolte à l'époque équivaut à une bombe atomique actuelle, si vous aimez les comparaisons et le retentissement dans l'ère du temps).
C'est pourquoi, la Révolution Française, ne peut se décliner en UN film.
après il faut savoir ou passe les crédits pour faire des séries que personne ne regarde plutot que d'essayer de faire des téléfilms sur la révolution, qui, avec un peu d'entente entre les historiens et les réalisateurs pourraient dépeindre une fresque un peu plus réaliste et plus proche, et en plus sur tous les aspects: vie sociale ( avec l'émergence de l'idée de nation et d'état-nation, de la liberté, doit elle etre individuelle ou collective, et vers quoi cette liberté doit elle etre orientée?)
Aspect militaire, depuis 1790 (avec le décret militaire et l'ordonnance de la république, cela donne un bon aperçu de ce qui va se passer concernant l'organisation en 1793)
Aspect politique, à la fois parisien et provincial.
Aspect religieu, avec dans le Midi, ou la guerre civiel est une résurgence des guerres de religions.
bref, on veut faire des téléfilms sur le citoyen type français vivant et mourrant pour sa patrie et se battant pour les valeurs....
Oui il y en a eu, mais combien de bataillons de volontaires partant pret à tout ravager ce sont mis en déroute dès la première salve qui leur était destinée? ou une fois que leur chef désigné eu été tué?
Cela aussi on ne le voit pas énormément. On veu montrer que el concensus français à régner de 1789 jusqu'au Directoire.
NON, le concensus, a été brisé dès la mi 1790. Et en 1791, toute personne n'effectuan pas un métier en rapport avec les armes, était soupçonné d'etre tiède à défendre les nouvelels valeurs. La seule issue pour y échapper était d'aller sur le front, car dans les villes, c'était la gendarmerie et les représentants qui pourchassaient toutes personnes "tiède".
Là aussi, ou se trouve cette vision des villes moyennes de province dont chacune à soit conforté la convention ou bien lui fait craindre une contre révolution par des mauvaises interprétations et un aveuglément de ne pas savoir se servir de l'outil politique. Les députés ont appris en marchant ce qu'était la politique, tout comme les conscrit en chemin vers le front à se servir de leurs fusils.
C'est cette poudre aux yeux répétitive qui m'a fait réagir. J'espère vous avoir éclaircie un peu ma pensée.
Ceci dit, l'effort à été fait de suivre les événements le mieux qu'ils ont pu, cela bien sur, est un gage de qualité et de recherche d'etre sérieux.
