Mess de l'armée du maréchal
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*C'est à ce moment que quelques hommes entrèrent, de lourds sacs à la main, et se dirigèrent vers le Major Volkonov, qui leur fit signe de poser les sacs. Cependant, le Major aurait dû préciser "en douceur", car les sacs furent déposés avec tellement peu de ménagement qu'un bruit métallique se fît entendre dans chaque sac, et un lingot d'or tomba même sur le sol.
Sergei regarda Tchekov, comme pour lui demander "on lui dit ce qu'on a fait pendant son absence ?". Naturellement, ils n'avaient plus trop le choix, au vu du lingot brillant sous les yeux de toute la salle ...*
Sergei regarda Tchekov, comme pour lui demander "on lui dit ce qu'on a fait pendant son absence ?". Naturellement, ils n'avaient plus trop le choix, au vu du lingot brillant sous les yeux de toute la salle ...*
Général de Brigade du Génie
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Tchekov se racla longuement la gorge, l'air très géné.
Rmmmmmm !!! Mon commandant, enfin, Nicolaï, voyons,
Il ne savait pas comment ammener la chose.
Bref, durant votre absence, nous avons cherché comment payer la solde de nos hommes. Et comme notre Hummmm, tas de fainiant qui travaille à l'état-major détourne l'or du Tsar, Hummm, nous avons pensé allez nous servir chez les Franskis. Enfin.... Dans leur mine quoi.
Il regardait Serguï en pensant Aide moi ! C'est encore moi qui vais passer pour le magouilleur.
Rmmmmmm !!! Mon commandant, enfin, Nicolaï, voyons,
Il ne savait pas comment ammener la chose.
Bref, durant votre absence, nous avons cherché comment payer la solde de nos hommes. Et comme notre Hummmm, tas de fainiant qui travaille à l'état-major détourne l'or du Tsar, Hummm, nous avons pensé allez nous servir chez les Franskis. Enfin.... Dans leur mine quoi.
Il regardait Serguï en pensant Aide moi ! C'est encore moi qui vais passer pour le magouilleur.
Juge suprême Russe et ministre de la justice à la retraite. Non pensionné !
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CfxNapo devint blanc en voyant l'or étalait au milieu de la pièce.
Après tout ses hommes avaient participé à cette aventure, dans le seul but de renflouer les caisses du régiment, sans penser une seule seconde au reste de l'armée.
Voyant Tchekov essayait d'expliquer au commandant comment cet or était arrivé en leur possession, il décida d'intervenir.
Mon commandant, il faut essayer de nous comprendre.
Les hommes désertaient par poignée de 10 tous les jours, il était extrêmement difficile d'en recruter pour les remplacer, et ceux qui restaient refusaient de partir au combat, malgré les punitions et les exemples nécessaires à certains moment.
certains d'entre nous ont alors décidé de ..... euh, comment dire .... de se servir par, euh ... leur propre moyen
Après tout ses hommes avaient participé à cette aventure, dans le seul but de renflouer les caisses du régiment, sans penser une seule seconde au reste de l'armée.
Voyant Tchekov essayait d'expliquer au commandant comment cet or était arrivé en leur possession, il décida d'intervenir.
Mon commandant, il faut essayer de nous comprendre.
Les hommes désertaient par poignée de 10 tous les jours, il était extrêmement difficile d'en recruter pour les remplacer, et ceux qui restaient refusaient de partir au combat, malgré les punitions et les exemples nécessaires à certains moment.
certains d'entre nous ont alors décidé de ..... euh, comment dire .... de se servir par, euh ... leur propre moyen
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"En fait, la révolte grondait tellement dans nos bataillons ... et puis, on a payé beaucoup de notre poche, récemment, et mine de rien, on ne roule pas sur l'or ... donc on s'est dit qu'une petite escapade visant à prendre l'or là où il se trouve ne gènerait personne. D'autant qu'une ou plusieurs personnes nous ont coupé les vivres ... il faut bien continuer la guerre, après tout ... et puis, au moins, on a pu donner un peu de motivation à tous ces pauvres bougres qui servent dans notre régiment ..." *dit Sergei, mal à l'aise, en jetant de temps en temps un regard noir à ses hommes.*
"De toute façon, mieux vaut que cet or soit entre nos mains qu'entre celles de l'envahisseur, non ?"
"De toute façon, mieux vaut que cet or soit entre nos mains qu'entre celles de l'envahisseur, non ?"
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- Bolchoï Medved (Mat. 20891)
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D'un pas rapide et assuré, car remis de sa blessure, le grand Medved s'approchait du mess de son régiment.
Ah ha ! Il y a l'air d'avoir du monde la-dedans... se dit-il en arrivant devant l'entrée
Medved était d'humeur joyeuse: il venait juste d'anéantir une unité française, sa tete était encore pleine du fracas de la bataille, et le Major Volkonov était revenu de la mine. D'apres l'agent de liaison des centaines de lingots avaient étés ramenés pour remplir les caisses du régiment. Une bonne nouvelle ! Les hommes se tiendront tranquilles.
Malgré sa participation avortée a ce coup de main, Medved était dans la confidence et désirait en savoir plus sur les suites de cette action...
"Tiens ? tu as un fusil en main ? qu'est-ce qu'il t'arrive, tu es malade ? " lance-t-il a Igor, raide comme un piquet
"Fait attention a ne pas te blesser avec, ce n'est pas un jouet ! Ah ah ah !"
Le rire gutural de Medved s'entendit a l'autre bout de la rue et lui servit d'annonce pour rentrer dans la taverne.
Dans le fracas de la porte ouverte avec force, Medved, le sourire jusqu'aux oreilles, avança au milieu de la piece pour etre entendu de tous:
"Et une compagnie de franskis en moins !! Vodka pour tout le monde !!"
Un silence lourd pesait dans la taverne, tous les yeux se tournèrent vers lui.
C'est alors qu'il croisa le regard du Major Karamazov, son chef de régiment, visiblement contrarié. Aux pieds de Karamazov se trouvait un lingot d'or et face a lui, Volkonov et Tchekov, l'air embarrassé.
Le sourire de Medved de dissipa, laissant la place a la stupéfaction puis a la gène.
Fini la petite gloriole de son action de ce matin, fini la soif de l'or, Medved restait muet.
Le chef est revenu ! quelle idée j'ai eu de venir me fourrer ici...j'aurais mieux fait de rester au front sous la mitraille...Telle était désormais sa seule pensée...
Ah ha ! Il y a l'air d'avoir du monde la-dedans... se dit-il en arrivant devant l'entrée
Medved était d'humeur joyeuse: il venait juste d'anéantir une unité française, sa tete était encore pleine du fracas de la bataille, et le Major Volkonov était revenu de la mine. D'apres l'agent de liaison des centaines de lingots avaient étés ramenés pour remplir les caisses du régiment. Une bonne nouvelle ! Les hommes se tiendront tranquilles.
Malgré sa participation avortée a ce coup de main, Medved était dans la confidence et désirait en savoir plus sur les suites de cette action...
"Tiens ? tu as un fusil en main ? qu'est-ce qu'il t'arrive, tu es malade ? " lance-t-il a Igor, raide comme un piquet
"Fait attention a ne pas te blesser avec, ce n'est pas un jouet ! Ah ah ah !"
Le rire gutural de Medved s'entendit a l'autre bout de la rue et lui servit d'annonce pour rentrer dans la taverne.
Dans le fracas de la porte ouverte avec force, Medved, le sourire jusqu'aux oreilles, avança au milieu de la piece pour etre entendu de tous:
"Et une compagnie de franskis en moins !! Vodka pour tout le monde !!"
Un silence lourd pesait dans la taverne, tous les yeux se tournèrent vers lui.
C'est alors qu'il croisa le regard du Major Karamazov, son chef de régiment, visiblement contrarié. Aux pieds de Karamazov se trouvait un lingot d'or et face a lui, Volkonov et Tchekov, l'air embarrassé.
Le sourire de Medved de dissipa, laissant la place a la stupéfaction puis a la gène.
Fini la petite gloriole de son action de ce matin, fini la soif de l'or, Medved restait muet.
Le chef est revenu ! quelle idée j'ai eu de venir me fourrer ici...j'aurais mieux fait de rester au front sous la mitraille...Telle était désormais sa seule pensée...
Quand tu contemples par -27° les canons de la Grande Armée, alignés en trophée dans le Khremlin de Moscou, tu te dis que l'épopée napoléonienne est allée un poil trop loin...
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CFxNapo regarda les officiers réunis dans cette taverne. Ils n'étaient pas nombreux, et le commandant n'avait toujours pas réagi, tant mieux pour eux d'ailleurs.
Il regarda ce qui lui servait de montre, et la mine grave prit la parole.
Messieurs, je vais devoir vous quitter, je dois me mettre a la tête de mes troupes une dernière fois, avant de vous quitter.
Le Tsar, que Dieu le protège, ne me fait plus confiance depuis la perte de mes lanciers et de ma compagnie principale. Il me retire le commandement de mes troupes dans quelques heures, et je tiens à partir dignement.
J'intègrerai bientôt de nouveau l'école d'officier supérieur, enfin d'après les nouvelles qui me sont parvenues, afin d'apprendre à mieux gérer le capital humain qui m'est fourni (je cite).
je vous souhaite donc une bonne continuation dans cette campagne, et j'espère vous revoir très vite pour contribuer à notre victoire sur l'ogre corse.
Le capitaine se mit alors au garde à vous, et lançant une bourse à l'aubergiste dit
Aubergiste, voici mes dernières économies, sert donc à boire et à manger à mes amis, c'est un ordre.
[HRP] Je déménage demain pour prendre un poste de responsable épicerie liquide, et je ne sais pas du tout quand j'aurai à nouveau internet. Bonne chance à tous et bon courage, vous allez les battre [/HRP]
Il regarda ce qui lui servait de montre, et la mine grave prit la parole.
Messieurs, je vais devoir vous quitter, je dois me mettre a la tête de mes troupes une dernière fois, avant de vous quitter.
Le Tsar, que Dieu le protège, ne me fait plus confiance depuis la perte de mes lanciers et de ma compagnie principale. Il me retire le commandement de mes troupes dans quelques heures, et je tiens à partir dignement.
J'intègrerai bientôt de nouveau l'école d'officier supérieur, enfin d'après les nouvelles qui me sont parvenues, afin d'apprendre à mieux gérer le capital humain qui m'est fourni (je cite).
je vous souhaite donc une bonne continuation dans cette campagne, et j'espère vous revoir très vite pour contribuer à notre victoire sur l'ogre corse.
Le capitaine se mit alors au garde à vous, et lançant une bourse à l'aubergiste dit
Aubergiste, voici mes dernières économies, sert donc à boire et à manger à mes amis, c'est un ordre.
[HRP] Je déménage demain pour prendre un poste de responsable épicerie liquide, et je ne sais pas du tout quand j'aurai à nouveau internet. Bonne chance à tous et bon courage, vous allez les battre [/HRP]
- Didier Lacoste (Mat. 17979)
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- Inscription : jeu. févr. 14, 2008 3:25 pm
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de castillon avait appris la nouvelle.
il envoya une estafette à la taverne en se doutant que l'officier cfxnapo s'y trouverait.
cfxnapo remercia l'estafette et lu la missive.
cfxnapo,
je viens d'apprendre la nouvelle.
cela ne tombe pas au bon moment, mais la guerre est ainsi.
bonne chance à toi dans tes nouvelles fonctions et ta nouvelle garnison.
et reviens vite.
de castillon
il envoya une estafette à la taverne en se doutant que l'officier cfxnapo s'y trouverait.
cfxnapo remercia l'estafette et lu la missive.
cfxnapo,
je viens d'apprendre la nouvelle.
cela ne tombe pas au bon moment, mais la guerre est ainsi.
bonne chance à toi dans tes nouvelles fonctions et ta nouvelle garnison.
et reviens vite.
de castillon
- vétéran Nicolaï Karamazov (Mat. 6737)
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Plusieurs jours s'étaient écoulés. Le front ramenait son lot habituel de bonnes nouvelles et de mauvaises nouvelles, plutôt mauvaises d'ailleurs. Mais ce soir ...
Depuis ce matin, la rumeur s'était répandue comme une trainée de poudre, que le Commandant de l'Armée du Maréchal avait donné rendez-vous à la taverne pour annoncer une grande nouvelle.
La nuit venait de tomber, et la taverne était bondée d'officiers et de soldats, quand Nicolaï Karamazov fit son apparition et monta sur une des tables pour se faire entendre. Il avait l'air d'avoir souffert pendant la journée, mais son visage était rayonnant:
Mes chers soldats, vous ne regretterez pas d'être venus si nombreux ce soir. Laissez-moi vous raconter les dernières opérations.
Tôt ce matin, le Commandant du 22ème Jägers, le Chef de bataillon vladislav Miaskovski à la tête de 2 compagnies de fusiliers a pénétré dans la ville d'Inspank par un chemin peu gardé, balayant une compagnie de hussards qui l'avait repéré. Une fois sur place, et aidé par des habitants de la ville qui dressèrent des barricades, il entreprit de semer la zizanie au sein de la garnison franski.
Profitant du désordre qui s'en suivit, ma compagnie de cuirassiers put alors progresser, ne rencontrant comme résistance qu'une compagnie de voltigeurs, balayée elle aussi, et se fraya un chemin jusqu'à la place centrale. Là, les couleurs ennemies furent mises à bas, et remplacées par l'étendard de notre sainte mère Russie.
Une clameur de joie et des bravos interrompirent le discours du Commandant. Lorsque le silence retomba, il poursuivit:
Je savais que cela ne durerait que quelques heures, mais là n'était pas mon objectif n°1. Mon objectif n°1, c'était ...
Tavernier, montrez leur...
Le tavernier sortit un coffre, pas très grand, mais semble-t-il assez lourd, de derrière son comptoir et le posa sur le bar
Nicolaï Karamazov reprit :
Ce coffre que vous voyez, n'avait pas pu être récupéré lorsque nous avons du évacuer Inspank. Mais aujourd'hui nous avons pu le rapatrier. Il contient .... le PAIEMENT DE VOS SOLDES !!!! Le paiement des soldes de tout le front Est !!!
La clameur fut encore plus grande que la précédente. Tandis que des soldats le saisissaient pour le porter en triomphe, on l'entendit crier
TAVERNIER, SOLDATS, QUE LA FETE COMMENCE
Depuis ce matin, la rumeur s'était répandue comme une trainée de poudre, que le Commandant de l'Armée du Maréchal avait donné rendez-vous à la taverne pour annoncer une grande nouvelle.
La nuit venait de tomber, et la taverne était bondée d'officiers et de soldats, quand Nicolaï Karamazov fit son apparition et monta sur une des tables pour se faire entendre. Il avait l'air d'avoir souffert pendant la journée, mais son visage était rayonnant:
Mes chers soldats, vous ne regretterez pas d'être venus si nombreux ce soir. Laissez-moi vous raconter les dernières opérations.
Tôt ce matin, le Commandant du 22ème Jägers, le Chef de bataillon vladislav Miaskovski à la tête de 2 compagnies de fusiliers a pénétré dans la ville d'Inspank par un chemin peu gardé, balayant une compagnie de hussards qui l'avait repéré. Une fois sur place, et aidé par des habitants de la ville qui dressèrent des barricades, il entreprit de semer la zizanie au sein de la garnison franski.
Profitant du désordre qui s'en suivit, ma compagnie de cuirassiers put alors progresser, ne rencontrant comme résistance qu'une compagnie de voltigeurs, balayée elle aussi, et se fraya un chemin jusqu'à la place centrale. Là, les couleurs ennemies furent mises à bas, et remplacées par l'étendard de notre sainte mère Russie.
Une clameur de joie et des bravos interrompirent le discours du Commandant. Lorsque le silence retomba, il poursuivit:
Je savais que cela ne durerait que quelques heures, mais là n'était pas mon objectif n°1. Mon objectif n°1, c'était ...
Tavernier, montrez leur...
Le tavernier sortit un coffre, pas très grand, mais semble-t-il assez lourd, de derrière son comptoir et le posa sur le bar
Nicolaï Karamazov reprit :
Ce coffre que vous voyez, n'avait pas pu être récupéré lorsque nous avons du évacuer Inspank. Mais aujourd'hui nous avons pu le rapatrier. Il contient .... le PAIEMENT DE VOS SOLDES !!!! Le paiement des soldes de tout le front Est !!!
La clameur fut encore plus grande que la précédente. Tandis que des soldats le saisissaient pour le porter en triomphe, on l'entendit crier
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- Bolchoï Medved (Mat. 20891)
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En un éclair, Medved s'imagina les cuirassiers dans les rues d'Inspank, Le Major Karamazov en tête, la débandade des franskis, leur drapeau honni foulé par les sabots et les couleurs de la Sainte Russie flottant au vent dans un ciel limpide...
Les yeux brillants d'admiration pour son chef de régiment, Medved se dressa et de sa voix la plus sonore, il clama:
Vive le Major Karamazov !! Vive l'Armée du Marechal !! Vive la Sainte Russie !!!
Les yeux brillants d'admiration pour son chef de régiment, Medved se dressa et de sa voix la plus sonore, il clama:
Vive le Major Karamazov !! Vive l'Armée du Marechal !! Vive la Sainte Russie !!!
Quand tu contemples par -27° les canons de la Grande Armée, alignés en trophée dans le Khremlin de Moscou, tu te dis que l'épopée napoléonienne est allée un poil trop loin...
- vétéran Tchekov (Mat. 10727)
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Tchekov arrivait de Moscou. La permission que le Tsar lui avait accordé était finie. Il avait réussi à trouver un peu d'or auprès d'amis et de nobles Russe. Juste de quoi payer à manger pour ses hommes jusque la fin du mois.
Il trouva Igor debout devant la porte. Son uniforme était propre et il tenait son arme en bandouillière.
Bonjour Igor. Je vois que tu t'es repris depuis mon départ. On voit que le Major Karamazov est de retour.
Il entra dans la salle et s'approcha de Bolchoï Medved pour avoir des nouvelles. Celui-ci lui montra la caisse d'or et lui expliqua.
Tchekov se tourna vers le Major.
Félicitation à vos hommes et vous mon commandant. J'espère que cette caisse en amènera d'autres.
Il se tourna vers les autres officiers.
Messieurs. Je vous propose un ban pour notre commandant et l'honneur qu'il rend à notre armée par cette action.
Un offiicer cria
Pour le commandant HIP HIP HIP
La salle répondit par un cri HOURRA
Il trouva Igor debout devant la porte. Son uniforme était propre et il tenait son arme en bandouillière.
Bonjour Igor. Je vois que tu t'es repris depuis mon départ. On voit que le Major Karamazov est de retour.
Il entra dans la salle et s'approcha de Bolchoï Medved pour avoir des nouvelles. Celui-ci lui montra la caisse d'or et lui expliqua.
Tchekov se tourna vers le Major.
Félicitation à vos hommes et vous mon commandant. J'espère que cette caisse en amènera d'autres.
Il se tourna vers les autres officiers.
Messieurs. Je vous propose un ban pour notre commandant et l'honneur qu'il rend à notre armée par cette action.
Un offiicer cria
Pour le commandant HIP HIP HIP
La salle répondit par un cri HOURRA
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Membre du régiment Baggovout.
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- vétéran Nicolaï Karamazov (Mat. 6737)
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De nombreux russes étaient attablés ce soir à la taverne et les conversations allaient bon train...
(...)
L'avancée des franzkis sur le front est allait-elle être stoppée ?
Ils menaçaient parait-il une nouvelle mine au bord de la Rika...
Où étaient les nouvelles recrues ?
Et les officiers partis en permission ?
(...)
A une table un peu à l'écart, le Major Karamazov écoutait d'une oreille les dernières rumeurs tout en déjeunant avec ses frères. Puis ayant terminé son repas. Il se dit qu'il était temps de passer au digestif...
Il réclama le silence pour faire une annonce :
- officier Bolchoï Medved, eu égard à vos états de service sur le front, permettez moi au nom du Tsar de vous remettre votre charge de Lieutenant.
- Bravo, vive Bolchoï
- Eh ? Qui aurais cru que tu prendrais du grade un jour ?
- Ouais Bolchoï, paye nous un coup !!
- Lieutenant, je crois que vous avez le droit et le devoir de régaler vos camarades de régiment !
Puis le Major alla serrer la main du jeune Lieutenant fraîchement promu et lui glissa :
- Toutes mes félicitations. Dites-moi vous n'avez pas un jeune frère qui désirerait s'engager dans l'armée impériale ? Nous avons besoin d'hommes de votre trempe.
(...)
L'avancée des franzkis sur le front est allait-elle être stoppée ?
Ils menaçaient parait-il une nouvelle mine au bord de la Rika...
Où étaient les nouvelles recrues ?
Et les officiers partis en permission ?
(...)
A une table un peu à l'écart, le Major Karamazov écoutait d'une oreille les dernières rumeurs tout en déjeunant avec ses frères. Puis ayant terminé son repas. Il se dit qu'il était temps de passer au digestif...
Il réclama le silence pour faire une annonce :
- officier Bolchoï Medved, eu égard à vos états de service sur le front, permettez moi au nom du Tsar de vous remettre votre charge de Lieutenant.
- Bravo, vive Bolchoï
- Eh ? Qui aurais cru que tu prendrais du grade un jour ?
- Ouais Bolchoï, paye nous un coup !!
- Lieutenant, je crois que vous avez le droit et le devoir de régaler vos camarades de régiment !
Puis le Major alla serrer la main du jeune Lieutenant fraîchement promu et lui glissa :
- Toutes mes félicitations. Dites-moi vous n'avez pas un jeune frère qui désirerait s'engager dans l'armée impériale ? Nous avons besoin d'hommes de votre trempe.
- Bolchoï Medved (Mat. 20891)
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- Inscription : mar. avr. 22, 2008 2:10 pm
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Attablé avec d'autres camarades, Medved discutait de tout et de rien: les nouvelles du front, les nouvelles du pays, comment il avait bouté une compagnie française qui a eu l'impudence de franchir la Rika...
Mais soudain le Major Karamazov se lève, cite son nom...au nom du Tsar....lieutenant....
Quelques mois au front et Medved est devenu lieutenant !!
Il se rappelait en un éclair les mots du professeur a l'académie de guerre: "Medved vous n'étes qu'un braillard ! j'espère que vous n'irez pas au champ de bataille car vous n'y ferez rien de bon !"
Mais le champ de bataille avait agit en révélateur: Maintenant Medved se tenait devant son chef de régiment, avec un sourire jusqu'aux oreilles et en bombant le torse de fierté a en faire craquer les coutures de l'uniforme.
Merci Major, je saurais me montrer digne de la confiance que vous et le Tsar placez en moi. Et ce au grand malheur des franskis....
Puis se tournant vers tous les officiers présents:
Camarades, les franskis ont du souci a se faire, car nous sommes invincibles, et nous allons leur prouver !!
Mais dans l'immédiat, remplissez vos verres, le tavernier mettra tout ça sur ma note !!
Se retournant a nouveau vers le Major, le lieutenant Medved, lui dit avec malice:
Major, malheureusement je n'ai pas de frère, avec mes 6 pieds 5 pouces et mes 220 livres, ma mère me dis toujours que je compte pour deux !
Mais soudain le Major Karamazov se lève, cite son nom...au nom du Tsar....lieutenant....
Quelques mois au front et Medved est devenu lieutenant !!
Il se rappelait en un éclair les mots du professeur a l'académie de guerre: "Medved vous n'étes qu'un braillard ! j'espère que vous n'irez pas au champ de bataille car vous n'y ferez rien de bon !"
Mais le champ de bataille avait agit en révélateur: Maintenant Medved se tenait devant son chef de régiment, avec un sourire jusqu'aux oreilles et en bombant le torse de fierté a en faire craquer les coutures de l'uniforme.
Merci Major, je saurais me montrer digne de la confiance que vous et le Tsar placez en moi. Et ce au grand malheur des franskis....
Puis se tournant vers tous les officiers présents:
Camarades, les franskis ont du souci a se faire, car nous sommes invincibles, et nous allons leur prouver !!
Mais dans l'immédiat, remplissez vos verres, le tavernier mettra tout ça sur ma note !!
Se retournant a nouveau vers le Major, le lieutenant Medved, lui dit avec malice:
Major, malheureusement je n'ai pas de frère, avec mes 6 pieds 5 pouces et mes 220 livres, ma mère me dis toujours que je compte pour deux !
Quand tu contemples par -27° les canons de la Grande Armée, alignés en trophée dans le Khremlin de Moscou, tu te dis que l'épopée napoléonienne est allée un poil trop loin...
- vétéran Tchekov (Mat. 10727)
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Tchekov entra au mess. La salle était vide. Seul le tavernier était encore là. Déjà en entrant, il s'était étonné de ne pas trouvé son planton devant l'entrée.
Allons tavernier, il me semble que notre mess est bien vide ! Depuis la dernière promotion de notre cher Medved, plus rien.
Vous avez raison Chef de bataillon Tchekov. Et en plus, la bourse que vous m'aviez donné est presque vide. Je risque de devoir fermer boutique.
Tchekov sortit une petite bourse de sa poche et la posa sur le comptoir.
Tenez mon brave, cela nous permettra de tenir encore quelques jours.
Il fit demi tour et sorti.
Allons tavernier, il me semble que notre mess est bien vide ! Depuis la dernière promotion de notre cher Medved, plus rien.
Vous avez raison Chef de bataillon Tchekov. Et en plus, la bourse que vous m'aviez donné est presque vide. Je risque de devoir fermer boutique.
Tchekov sortit une petite bourse de sa poche et la posa sur le comptoir.
Tenez mon brave, cela nous permettra de tenir encore quelques jours.
Il fit demi tour et sorti.
Juge suprême Russe et ministre de la justice à la retraite. Non pensionné !
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- Bolchoï Medved (Mat. 20891)
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L'après midi venait de commencer, Bolchoï Medved avait installé sa table a coté de la fenêtre et regardait de temps en temps d'un oeil vif ce qu'il se passait dans la rue.
La plume d'oie en main et des papiers étalés sur la table, Medved était en train de travailler a l'organisation de son bataillon: Répartition des renforts, inventaire de ses compagnies, recopier la liste de ses effectifs afin de faciliter son intégration dans la sixième brigade. Ce travail ingrat de paperasserie n'a jamais été le fort de Medved mais il s'y appliquait avec une attention bien inhabituelle. Il se collait régulièrement la figure a la fenètre pour voir dans la rue, et ne voyant rien d'autre que le passage de paysans, il se replongeait dans ses papiers avec un petit grognement étouffé...
Visiblement Bolchoï Medved était préoccupé. Sur la table il restait dans son assiette une bonne part de bortsch et la bouteille de vodka n'avait pas été vidée de moitié !! Le tavernier en était tout surprit, tant il considérait Medved comme le plus grand mangeur du corps des officiers de l'armée Russe.
Décidément la situation doit être très grave pour qu'il en arrive là....Pensa le tavernier en voyant Medved taper du pied et regarder dehors
Le temps s'écoulait lentement, Igor faisant le planton, le tavernier essuyant ses verres, des pauvres moujiks poussant devant eux une maigre vache.... Tout était calme dans ce petit village, tout sauf l'esprit de Bolchoï Medved.
Dans la rue, un chariot fit halte devant la taverne, après quelques secondes, Medved entendit de vifs échanges entre Igor et le moujik juché sur le chariot. N'y tenant plus, Medved sortit et vit cette scène: Avec son fusil Igor barrait l'accès au mess a un vieux russe sans age, le cheveu blanc, la moustache blanche, le visage ridé, habillé comme un paysan, il n'avait de militaire qu'une vielle veste de voltigeurs toute élimée et un shako informe juché sur sa tête. Il répétait sans cesse: Va me chercher le lieutenant Bolchoï Medved gros plein de soupe !
Medved s'interposa, fit un signe a Igor, et se planta devant le vieux. Ce vieux avait du faire toutes les campagnes de l'armée russe, Austerlitz, Eylau, Friedland....
-Je suis celui que tu recherches, serait tu l'adjudant qui commande mes voltigeurs ?
-Oui, lieutenant.
-Cela fait des heures que je t'attend ! Quelle est la situation ? Comment avez-vous passé les lignes ?
Le vieux voltigeur prit un air dégagé et marcha tranquillement vers l'arrière du chariot, suivi un pas en retrait par Medved, plus nerveux que jamais. Dans le chariot, trois autres voltigeurs avaient prit place, plus jeunes mais aussi débraillés que le vieux
-Pardonnez notre tenue, lieutenant, mais pour franchir les lignes françaises nous nous sommes déguisés en moujiks. Nous avons pu emprunter une route en nous faufilant entre deux convois franskis.
Quelle audace se dit Medved en regardant ce petit bonhomme grisonnant
-Et quelle est votre situation ? quels sont les effectifs ? vous avez étés accrochés par les franskis ?
-Accrochés oui, nous avons subit de lourdes pertes, notre effectif est de 28 hommes. Nous avons appuyé l'action d'une autre compagnie de voltigeurs, des Partisans du Lys, comme ils s'appellent.
-28 hommes ? c'est peu ! qu'avez vous donc fait pour justifier de telles pertes ?
-Eh bien, mon lieutenant, d'abord nous avons attaqué une compagnie française, puis pris d'assaut la mine de l'est, et enfin repoussé d'autres compagnies françaises
Sur le coup de l'étonnement, Medved n'était pas sur d'avoir compris -Ah.. et ils étaient nombreux ces franskis ?
-Nous et les Partisans du Lys, 100 voltigeurs, avons détruit 5 compagnies de ligne.
-5 compagnies ??? cela fait pres de 1000 hommes !!!
-Ben, oui, lieutenant, et nous vous avons ramené ça aussi...
En disant cela, le voltigeur souleva une couverture, ouvrit un coffre, et invitat Medved a regarder. Des lingots d'or !! Le chariot en était rempli !!
Medved restait bouche bée
-Nous tenons la mine depuis une semaine, nous en avons profité pour ramener quelques lingots, de quoi payer quelques soldes......
-Quelques soldes ??? Mais il y en a pour toutes les soldes de l'armée russe pendant une année !!!
-Oh, vous savez lieutenant, je n'ai jamais été payé en lingots, alors je ne peux pas m'imaginer...
C'était la première fois que Bolchoï Medved rencontrait son nouvel adjudant. Assurément ce voltigeur aux cheveux blanc était d'une tres grande valeur !! Une semaine d'occupation dans la mine et 1000 français hors de combat !! Quel exploit pour 100 voltigeurs isolés en territoire ennemi !!
-Venez avec moi dans le mess, vous avez bien mérité un coup a boire et moi j'ai besoin de boire ma bouteille de vodka pour me remettre de cette histoire !!
Avant de rentrer dans la taverne, Medved prit un lingot, l'enveloppa dans un chiffon et appela l'estafette qui attendait dans l'écurie attenant a la taverne
-Trouvez le Major Karamazov, donnez lui ceci et dites lui que cela fait une semaine que la mine de l'est est entre nos main. Allez !!
La plume d'oie en main et des papiers étalés sur la table, Medved était en train de travailler a l'organisation de son bataillon: Répartition des renforts, inventaire de ses compagnies, recopier la liste de ses effectifs afin de faciliter son intégration dans la sixième brigade. Ce travail ingrat de paperasserie n'a jamais été le fort de Medved mais il s'y appliquait avec une attention bien inhabituelle. Il se collait régulièrement la figure a la fenètre pour voir dans la rue, et ne voyant rien d'autre que le passage de paysans, il se replongeait dans ses papiers avec un petit grognement étouffé...
Visiblement Bolchoï Medved était préoccupé. Sur la table il restait dans son assiette une bonne part de bortsch et la bouteille de vodka n'avait pas été vidée de moitié !! Le tavernier en était tout surprit, tant il considérait Medved comme le plus grand mangeur du corps des officiers de l'armée Russe.
Décidément la situation doit être très grave pour qu'il en arrive là....Pensa le tavernier en voyant Medved taper du pied et regarder dehors
Le temps s'écoulait lentement, Igor faisant le planton, le tavernier essuyant ses verres, des pauvres moujiks poussant devant eux une maigre vache.... Tout était calme dans ce petit village, tout sauf l'esprit de Bolchoï Medved.
Dans la rue, un chariot fit halte devant la taverne, après quelques secondes, Medved entendit de vifs échanges entre Igor et le moujik juché sur le chariot. N'y tenant plus, Medved sortit et vit cette scène: Avec son fusil Igor barrait l'accès au mess a un vieux russe sans age, le cheveu blanc, la moustache blanche, le visage ridé, habillé comme un paysan, il n'avait de militaire qu'une vielle veste de voltigeurs toute élimée et un shako informe juché sur sa tête. Il répétait sans cesse: Va me chercher le lieutenant Bolchoï Medved gros plein de soupe !
Medved s'interposa, fit un signe a Igor, et se planta devant le vieux. Ce vieux avait du faire toutes les campagnes de l'armée russe, Austerlitz, Eylau, Friedland....
-Je suis celui que tu recherches, serait tu l'adjudant qui commande mes voltigeurs ?
-Oui, lieutenant.
-Cela fait des heures que je t'attend ! Quelle est la situation ? Comment avez-vous passé les lignes ?
Le vieux voltigeur prit un air dégagé et marcha tranquillement vers l'arrière du chariot, suivi un pas en retrait par Medved, plus nerveux que jamais. Dans le chariot, trois autres voltigeurs avaient prit place, plus jeunes mais aussi débraillés que le vieux
-Pardonnez notre tenue, lieutenant, mais pour franchir les lignes françaises nous nous sommes déguisés en moujiks. Nous avons pu emprunter une route en nous faufilant entre deux convois franskis.
Quelle audace se dit Medved en regardant ce petit bonhomme grisonnant
-Et quelle est votre situation ? quels sont les effectifs ? vous avez étés accrochés par les franskis ?
-Accrochés oui, nous avons subit de lourdes pertes, notre effectif est de 28 hommes. Nous avons appuyé l'action d'une autre compagnie de voltigeurs, des Partisans du Lys, comme ils s'appellent.
-28 hommes ? c'est peu ! qu'avez vous donc fait pour justifier de telles pertes ?
-Eh bien, mon lieutenant, d'abord nous avons attaqué une compagnie française, puis pris d'assaut la mine de l'est, et enfin repoussé d'autres compagnies françaises
Sur le coup de l'étonnement, Medved n'était pas sur d'avoir compris -Ah.. et ils étaient nombreux ces franskis ?
-Nous et les Partisans du Lys, 100 voltigeurs, avons détruit 5 compagnies de ligne.
-5 compagnies ??? cela fait pres de 1000 hommes !!!
-Ben, oui, lieutenant, et nous vous avons ramené ça aussi...
En disant cela, le voltigeur souleva une couverture, ouvrit un coffre, et invitat Medved a regarder. Des lingots d'or !! Le chariot en était rempli !!
Medved restait bouche bée
-Nous tenons la mine depuis une semaine, nous en avons profité pour ramener quelques lingots, de quoi payer quelques soldes......
-Quelques soldes ??? Mais il y en a pour toutes les soldes de l'armée russe pendant une année !!!
-Oh, vous savez lieutenant, je n'ai jamais été payé en lingots, alors je ne peux pas m'imaginer...
C'était la première fois que Bolchoï Medved rencontrait son nouvel adjudant. Assurément ce voltigeur aux cheveux blanc était d'une tres grande valeur !! Une semaine d'occupation dans la mine et 1000 français hors de combat !! Quel exploit pour 100 voltigeurs isolés en territoire ennemi !!
-Venez avec moi dans le mess, vous avez bien mérité un coup a boire et moi j'ai besoin de boire ma bouteille de vodka pour me remettre de cette histoire !!
Avant de rentrer dans la taverne, Medved prit un lingot, l'enveloppa dans un chiffon et appela l'estafette qui attendait dans l'écurie attenant a la taverne
-Trouvez le Major Karamazov, donnez lui ceci et dites lui que cela fait une semaine que la mine de l'est est entre nos main. Allez !!
Quand tu contemples par -27° les canons de la Grande Armée, alignés en trophée dans le Khremlin de Moscou, tu te dis que l'épopée napoléonienne est allée un poil trop loin...