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Publié : jeu. juil. 01, 2010 9:05 am
par Chabert
TAC TIC TIC TAC
Chab se porta en avance de la longue colonne, son bataillon réuni au complet il assaillit l'ennemi dans la journée du 30 juin .
Après une infiltration dans la ligne ennemi et ayant affaiblit et démoralisé quelques unités Russes , ses braves subirent de longues et pénibles attaques en retour. Le 5 RIA de voltigeurs fut pratiquement décimé et seul quelques lambeaux de cavalerie retrouvèrent le chemin d'un hôpital de campagne improvisé .
Chabert détestait les situations non claires et tous les mouvements de troupes tant Russes que Français n'allaient pas lui permettre d 'envisager sereinement les semaines à venir.
Ses pensées allèrent vers le champ de blé ravagé non loin du moulin et il pensa que la récolte de Juillet était perdue...
Aux dernières nouvelles reçues par les estafettes, les différents batiments qu'ils soient russes ou Français faisaient l'objet d'une attention toute particulière des troupes .
Chacun y allant de sa méthode afin de capturer ou reprendre une place forte.
Publié : ven. juil. 02, 2010 1:32 pm
par Chabert
Sans tambour...
Publié : ven. juil. 02, 2010 2:02 pm
par Chabert
Ni trompette !!!
Publié : ven. juil. 02, 2010 2:12 pm
par Chabert
Les congés sans solde de Chabert
La colonne du VII RCA s'allongeait et Chabert gueula quelques ordres aux estafettes afin que les escadrons de cavaleries passe rapidement au delà du marais .
C'est le premier Escadron qui ouvrit la marche etmarqua ainsi les gués pour le restant du régiement.Les quelques monticules de terres séches qui s'éparpilaient le long de se marais semblaient enclin au paressement .Seuls quelques échassiers dérangés dans leur pêche s'envolèrent lourdement à l'approche des premiers chevaux se frayant un passage entre les joncs .
Chabert ordonna qu'on lui monte un bivouac car il camperait là ce soir avec les infanteries .
Il proposa à Marie Allessandra de profiter de la rivière pour se baigner. Les environs lui semblait calme . Il fallait profiter de cet accalmie
pour se détendre et reprendre des forces.
Lafleur lui installa une petite table de fortune , lui apporta l'encrier et le papier que Chabert lui avait demandé ...
Puis il commença à écrire une courte lettre à l'état Major du III iem Corps d 'armée.
Cher Georges,
Voilà quelques temps que je conduis avec vous même le Corps d'armée et nous avons livrés de belles et longues batailles nous ayant enmenés dans des contrées bien éloignées des nôtres.
Ces dernier temps la comtesse Marie Allessandra Volenski s'est réfugié auprès de nous lorsque les Russes ont commencer à envahir la ville de POLOSTCK .
Malgré qu'elle se soit adapté à la rudesse militaire et au confort précaire , je me dois de l'accompagner aupres de sa famille.
Il est des lors préférable que je prenne un congé sans solde et que vous fassiez en sorte de me remplacer aux commandements .
J ai toute confiance en votre sagesse mon cher Georges et je sais que tous les officiers de ce valeureux Corps d 'armée seront à même de comprendre ce départ .
soyez certain de l'amitié que je vous porte ...
Chab
Il posa le cachet de cire qui scella la lettre, il eut une hésitation, peu perceptible...Mais il demanda que ce billet fut amené en urgence au campement Général.
Il soupira et pour se détendre il posa ses bottes sur la table et regarda sa cavalerie se frayer un chemin dans les marécages.
Publié : dim. juil. 04, 2010 6:49 pm
par rekin
Le major Rekin se trouvait sous une tente du campement général du IIIe CA en train de siroter une vodka glacé car il ces derniers temps il faisait très très chaud.
Quand soudain son attention fut retenu par un cheval qui arriva au triple galop, son cavalier mis promptement pied à terre et se dirigea vers la tente de Georges. Rekin se leva et alla voir qu'elle pouvait être se plis si urgent à livrer par cette chaleur, il rentra dans la tente et Georges lui donna la missive.
Ses bras en tombèrent, il du s'assoir sur un des fauteuil présent, il n'en revenait pas, Chabert.....notre bon Chab, lui qui avait toujours des tas d'idées et de plans pour occire ces maudits russes, lui qui faisait vivre le régiment, qui avait toujours eu des mots justes pour réconforter le moral des troupes quand celui-ci était défaillant (HRP: le moral pas chab).
Il partait, nous laissai seul sous les ordres d'un journaliste tyrannique qui préfère qu'on lui ramène des scoops que des victoires. Rekin se ressaisit, se dit qu'après tout Chab avait le droit d'aller voir ailleurs et que la porte du IIIe lui serai toujours ouverte. Il retourna sous sa tente, s'enfila sa vodka, monta sur son cheval et reparti au front pour tuer du russe en se disant que c'était ce que Chab voudrait.
Publié : lun. juil. 05, 2010 7:12 pm
par Chabert
Lundi 5 juillet
Alors qu'il avait passé une nuit calme auprès de la douce Marie Aessandra , Chab descendit à la rivière qui se jetait dans le marais .
La douceur du matin et le ciel limpide ne pouvait laisser présager que dans l'instant qui suivrait que des cavaliers cosaques viendraient mettre à sac le petit bivouac Français.
Alors qu'il s'avançait dans la rivière afin de s'immerger complètement , il vit sur la crête opposé , en contre jour deux cavalier , bientôt suivit d'autres , sans doute pas moins d'un escadron, qui déboulèrent sur le camp .
Son sang ne fit qu'un tour , il sortit comme il put de l'eau , titubant , chercha
à courir , a fendre le cours de la rivière ...A peine arrivé sur la berge , un cavalier le chargea....
Mais le soldat , arrêta brusquement sa monture en voyant un homme nu lui faire face !
Ce court instant fut mis à profit par Chabert pour prendre son Katana , ce sabre long qu'il avait fait forgé il y a quelques temps par le maitre de forge .
Adroitement le cosaque porta sa seconde charge par la gauche du Major
Ainsi le coup de parade que Chab exerca ne fut pas très adroit .
La lame du cavalier glissa sur son bras mais entailla fortement son épaule .
Le Major regarda le sang se répandre tout le long de son bras et ce jusqu'entre ses doigts . Le cosaque revenait cette fois en chargeant droit sur lui . Chabert leva la pointe du sabre droit devant lui , dans une posture ancrée en terre , fléchissant le plus possible les jambes pour obtenir une bonne assise.
Au dernier instant le cavalier virevolta ...Chabert ne bougea pas d 'un poil, Alors que le cavalier s'appretait à le contourner et faisait moulte moulinet de son arme .
Chabert frappa de taille les deux jarrets de la monture , puis se retira vers la riviere ...Deux autres cavaliers arrivaient au grand galop et chargeaient un groupe de lignard qui s'affairaient a les mettre en joue.
Le cosaque qui s'etait écroulé avec sa monture , chercha a dégaine un pistolet , qu'il prit le temps d 'amorcer ...Mais aussi bon cavalier etait t 'il qu'aussi mauvais tireur il était .
Le plomb de la balle emporta le lobe de l'oreille droite du Major qui pesta a n'en plus finir . Il pissait le sang de partout .
Cette fois s'en était de trop pour le Français qui sabre en l'air , comme un bucheron courru droit sur le Russe.
Celui -ci stupéfait ne se rendit pas compte que le tranchant du Katana venait de le scindre en deux .
Le campement retrouva son calme...On dénombrait une dizaine de morts et quelques bléssés dont le Major ...qui s'ébrouait maintenant dans le lit de la rivière ....
Publié : sam. juil. 10, 2010 9:18 am
par Chabert
Quelques part a l'EST
Le Major Chabert avait été rappelé en France afin de se rendre auprès de Pascal Paoli
Des lors le bataillon commandé par celui-ci fut mis a la disposition de l'officier Fauchelevent
Officier discret et ombrageux il était un excellent soldat et bon tacticien
Alors que Chabert voguait vers l'ile de beauté, Fauchelevent avait pour mission de ramener Marie Allessandra auprès de sa famille et cette mission n'était pas pour déplaire a cet officier qui bien des fois avait reluqué sur la jeune comtesse
Chabert n'en avait pas moins pris quelques précautions et avait demandé a Lafleur de ne pas la perdre de l'oeil et qu'il avait toute autorité non militaire en la matière pour régler au mieux des intérêts de son Major
Ce que Lafleur apprécia, surtout lorsque le Major lui laissa quelques belles pieces d'or
Ainsi le bataillon prit la route de l'EST et croisa de nombreuses compagnies aussi bien Russes que Francaise
Tout a chacun essayait visiblement de s'éviter cherchant a rejoindre le gros des troupes des armées
Fauchelevent droit sur sa monture regarda passer le bataillon, il regarda particulièrement la jeune femme qui passait accompagnée de son ordonnance , il fit la moue ...
Publié : dim. juil. 11, 2010 4:57 pm
par Chabert
Villa Paoli sur l'île de beauté
Le major était arrivé sur l'île après avoir épuisé quelques chevaux .
La traversée de la méditerranée s'était faite sans encombre d'autant que les vents étaient très favorables.
Alors qu'il abordait l'île et qu'on lui fournissait un cheval , Chat pensa aux lointaines contrées de Russie. Il pensa au III iem Corps d'armée qu'il avait laissé a Georges de Pontmercy et tous les officiers Il sourit confiant dans les cadres du Corps d 'armée.
Alors qu'il chevauchait depuis un moment il aperçut enfin la villa de Pascal de Paoli...
Publié : jeu. juil. 15, 2010 12:43 pm
par Chabert
Discussions...Corsées
Bien que tout fut fait de bon gout et de bonne manière par le maitre de maison, il n'en demeurait pas moins que tout à chacun des officiers Français présent en ces lieux discutaient âprement autour des sujets que Pascal Paoli avait bien voulu mettre à l'ordre du jour.
Chabert présent en ces lieux ddepuis peu de temps avait su apprécier la délicatesse mise en oeuvre par Pascal pour recevoir ses convives de marques.
Toutefois Chab n'entendait pas macher ses mots ...
Il profita en fin de soirée de son isolement pour écrire une lettre à l'attention de son officier commandant la compagnie Chabert , puis il ridigea une autre lettre a l'officier Fauchelevent puis il fint par écrire quelques mots doux à Marie Allessandra.
Publié : dim. juil. 18, 2010 9:06 am
par Chabert
Fauchelevent
Alors que Chabert s'octroyait quelques repos et discussions animées en Corse, l'officier Fauchelevent qui avait en charge le commandement du bataillon se demanda s'il ne serait pas opportun de montrer son savoir faire en matière militaire et de s'octroyer quelques bénéfices ; tant financier que de carrière .
De plus il jugea le moment opportun pour courtiser la jeune femme qu'il accompagnait vers sa parenté .
La compagnie de Chabert après quelques échanges avec le peleton de cavalerie de Lanusse du bataillon du Capitaine adjudant-major mangetalon
décidèrent d'attaquer la mine " Zoukov" .
En cette après midi la compagnie de grognards arriva pres de la mine et mena 3 assauts consécutifs ne laissant à la compagnie du sous lieutenant Zoukov de l'école militaire Russe qu'une 50 aine d'hommes affreusement démunis.
La cavalerie du Major Rudy finirait sans aucun doute d'achever le combat... De son coté Fauchelevent faisait avancer à marche forcée tout le reste du bataillon afin de ne pas tomber sur des éléments de troupes Russes loin de leur front...
Il n'avait de cesse que de monter en tête de ses peletons de cavalerie , puis de retourner vers l arriere afin de parler à la belle Marie Allessandra
Publié : lun. juil. 26, 2010 11:16 am
par Chabert
9iem cérémonie de remise des médailles
Publié : lun. juil. 26, 2010 11:18 am
par Chabert
Le médaillé ... En chocolat
Alors que Chabert à l'ombre des oliviers, dans les jardins du Général Pascal Paoli étudiait soigneusement quelques plans de batailles, il prit connaissances des derniers médaillés de la Grande Armée Impériale.
A la lecture des médaillées des différents unités et au fur et à mesure qu'il parcourait la liste, ces sourcils se froncèrent , son visage se creusa et ses yeux bleux se voilèrent, signes d'une grande colère.
D'un bond il se leva et d'un geste de dédain il balaya la table de toutes les cartes et de la fameuse liste de remises des médailles.
Il tourna les talons et se dirigea à grands pas vers la villa...Puis chemin faisant il se ravisa et revint vers la table pour y chercher la liste.
Il la trouva à terre avec tous les plans et se la relue une nouvelle fois afin d'être certain de n'avoir pas lu trop rapidement.
-Comment faire fit du III em Corps d'Armée à qui ont a demandé de tenir le Sud pendant des mois, en sous effectifs , à couvrir des contrées immenses ! Comment ne pas reconnaitre la seule et unique demande de médaille faite à la Chancellerie pour le colonel Fredo qui depuis deux ans se bat contre les Russes , comment faire fit des trois précedentes demandes de médailles faites pour ce brave !!!!
Chabert ne comprenait plus les rouages administratifs de la grande Armée et encore moins les motivations du Chancellier Coignet ...Alors qu'il se dirigeait vers le corridor d'entrée, il resta perplexe sur le devenir de l'Empire . . .
Publié : lun. juil. 26, 2010 4:11 pm
par Fredo
le colonel Fredo, qui passait par là, vit son ami Chabert fort énervé et apprit avec stupeur la nouvelle ...
Il se demandait s'il n'allait pas aller voir l'empereur lui même!!!
car après avoir tué plus de 17000 russes de tous poils, pris 32 drapeaux à l'ennemi et ayant 333 victoires, il semblait que cela ne soit toujours pas assez pour montrer sa valeur à l'Etat major de la Grande Armée...
Avoir commandé pendant 1 an une section du IIIèCA, après avoir été pendant un an second de cette section n'était pas non plus reconnu et apprécié.
Le colonel Fredo se demandait donc si d'être récemment passé second du régiment aurait bien quelque signification...Il en était certain pour ces frères d'armes du IIIè mais pour l'HEM, il semblait que cela soit fort différent...
Pourtant, cette fois ci, les choses avait été bien faites!!
Les deux dernières demandes émanant des deux derniers commandants du IIIè (Les colonels Razout et Pontmercy) n'ayant donné de suite, le régiment tout entier avait pris son parti et décidé de ne proposer que lui.
C'est avec honneur et respect que le colonel Fredo pensait cette fois accrocher cette breloque, et faire rejaillir son éclat sur le régiment tout entier.
Hélas, il n'en était rien, une nouvelle fois!!
Il se disait avec amertume qu'il fallait surement faire la cour de certains puissants, ou bien graisser la patte de quelque ministre...mais que les hauts faits d'arme n'était plus récompensés, surtout pour un régiment à qui on avait tant demandé au Sud et qui ne recevait rien!!
Cette fois, c'était dit! S'il voyait l'Empereur ou bien le Duc de Neuchatel, il lui en toucherait mot!!!
Il s'en retourna vers ses hommes après une longue poignée de main à son vieil ami Chabert. Sans mot dire, le coeur serré, il se demandait s'il n'allait pas rentrer en France...
Car finalement, à quoi sert la bravoure si celle ci n'est pas appréciée...
[/i]
Publié : lun. juil. 26, 2010 5:13 pm
par vétéran Thork
[HRP]
Chabert a écrit :-Comment faire fit du III em Corps d'Armée à qui ont a demandé de tenir le Sud pendant des mois, en sous effectifs , à couvrir des contrées immenses !
Faux, archi-faux
Sinon beau topic avec des petits articles sympa à lire, continu
[/HRP]
Publié : mer. juil. 28, 2010 3:47 pm
par Chabert
Un fort ? Pas si fort ...
Alors que Chabert polémiquait sur la non remise de médaille au colonel Fredo, il reçu d'un messager une lettre lui évoquant la situation de son bataillon.
A ce qu'il lut, sa mine s'éclaira. Le descriptif fait par ses compagnies d'un fortin Russe, lui amena ce moment de sérénité tant esperé depuis de longs mois. Il s'imagina d'après les mots l'état de démembrement du petit fort ...