La Campagne de Russie

Mesdames, Messieurs,

J'ai l'honneur de me faire le porte parole de la Charmante Comtesse Amalia Fedorovski, veuve du Conte Alexei Fedorovski qui a trouvé la mort au service de notre glorieux Tsar.

La Comtesse, soucieuse du moral des Officiers du Tsar, a décidé d'organiser un bal en sa résidence d'hiver sise au sud de la ville du Renard.

Elle compte y inviter tous les notables de la régions, elles est notamment honorées d'apprendre qu'une vingtaine de jeunes filles de bonnes familles y feraient eur entrée dans la société (les occasions étant en effet rare en raison de cette guerre qui s'éternise).

Son seul soucis est de ne pas perturber les opérations militaires, aussi m'a t'elle chargé de soumettre, au préalable, cette agréable proposition à notre Etat-Major. Tâche dont je m'acquite par la présente.

Si l'Etat-Major accepte la proposition, je ne manquerai pas de vous tenir informer de la date retenue et de vous faire parvenir les invitations.


Yvan M.

Alexei,

A cheval, ce n'est pas si loin...

Je suis à pied,Sous-Lieutenant !C'est dommage,j'aurais bien pris du bon temps avec les dames de la Comtesse !

La Comtesse Fedorovski m'indique qu'elle est disposée à mettre trois calèches et son écurie à notre disposition. Je te réserve une place Alexei ?
En tout cas si le Bal a lieu car nos Officiers semblent tellement occupé au front que cette idée ne semble guère les attirer.

Yvan M.

Ivan avait écouté le Sous-Lieutenant Makarenko, et réfléchissait aux différentes possibilités qui s'offraitent désormais à lui...

Ses mondanités m'ont toujours profondément ennuyé... Peut être enverrais-je quelques hommes faire le plein de nourriture et d'alcool. Après tout, c'est la comtesse qui régale.

Non merci Yvan Makarenko, je resterais dans le froid qui commence à venir avec mes hommes.

Au vu des réponses reçues qui traduisent bien la concentration de chacun sur ses obligations au front, j'adresserai prochainement un courrier à la Contesse Fedorovski pour la remercier de sa généreuse initiative mais que nous devons décliner l'invitation en raison de nos obligations militaires.

Je gage que cela fera couler quelques larmes de déception sur de doux minois mais la guerre est la guerre...

Titidesairs, je puis si vous le souhaitez vous obtenir une invitation à dîner chez la Contesse...

Fahrim entra dans la pièce et demanda a quelques personnes qui étaient présentes ce qui se passait, étant mit au courant il se mit à rire.

Haha, c’est bon mon petit. S’il y a de la vodka j’irais avec plaisir. Puis ce n’est pas tout les jours qu’on peut passer une soirée au chaud. Mes hommes n’avaient qu’à être officier.
Il se mit à rire un peu plus fort.

Ca se passe quand… puis il réfléchi un peu.
Non après tout ce n’est pas important, je n’ai pas d’obligations ces temps ci.

Regardant le jeune homme il réfléchi, cette tête lui disait quelque chose.
Dites moi jeune officier, ce n’est pas la première fois qu’on se rencontre. Quel est votre nom de nouveau…

Allons une fois boire un verre de vodka ensemble.
Vous me payer le verre bien sur, je suis plus âgé.

Yan salue Farhim et lui répond :
Sous-Lieutenant Yvan Makarenko, pour vous servir. Nous nous sommes effectivement déjà rencontré à l'une ou l'autre reprise. Je pense même que lors de notre première rencontre : votre commentaire fut "tiens un nouveau, pour combien de temps...".

Heureux d'être encore là pour pouvoir partager un verre avec vous un de ces jours. En attendant, je n'ai que ce flacon de chasse sur moi,
Yvan tends le flacon de vodka à Farhim"
si le coeur vous en dit...

Pour le Bal je ne sais si il aura bien lieu vu le peu de candidats pour s'y rendre. La mort attire plus que la danse et les belles dames de nos jours !

Par ailleurs, nous aurons peut-être l'occasion de nous voir au front. Mon régiment arrivant sur le front sud entre l'Armée du Tsar et les Grognards.

Que ce soit sur une piste de danse ou un champ de bataille c'est toujours un plaisir de cotoyer une personne de qualité.

Fahrim prit le flacon que Yvan lui proposa, puis bu un bon coup.

Rha c'est de la bonne merci.
Moi c'est Fahrim Endov au passage, heureux de voir que vous avez survécu les premiers mois.

Puis il regarda au tour de lui. Personne n'avait envie d'aller au bal.

Aah, les officiers ne savent plus les priorités de nos jours. Ils veulent rester avec leurs hommes. Parfois il faut savoir avoir confiance en ses adjudants.
Puis moi je dis si ils ont su survivre si longtemps c'est qu'ils ne sont pas en première ligne avec leurs hommes. Alors leurs discours de rester avec leurs hommes ça me fait rire. L'ironie de la guerre.

Enfin bon, pas de bal, encore une journée dans la tente... avec mes hommes. Puis il rit un bon coup.

Quand se déroule ce bal déja, je viendrai au bras d'une cousine qui fait le déplacement, ainsi qu'avec deux hommes de troupes qui se sont distingué

J'ai décliné l'invitation de la Comtesse au vu de la rudesse des engagements actuels sur le front. Sa dignité ne lui a pas permis de manifester son émotion mais la déception était visible sur son noble visage. Elle m'a cependant assurer de sa compréhension et promis de faire dire une messe pour la victoire de notre armée.

Yvan M.