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le 2ieme Pulk
Publié : lun. févr. 18, 2008 9:15 am
par vétéran Habramovitch
un camp regroupant une cinquantaine de cosaque s'était installé pris d'une route. Leur chevaux avaient été placé entre quelques cordes tenu par des piquets. Ici et là les Cosaques commençaient a installer tente de fortune et autres installations quand un cavalier arriva
-Un message pour Popof!! s'écria t il
-donne le moi! répondit un autre je lui donnerais
-très bien!
Popof arriva, reboutonnant sous pantalon crasseux
-De Dieu! j'avais une envie qui aurait pas tenu dans un dès a coudre
-AHAHAHAHAH! un message pour toi!
-Hum?
Popof pris la missive et la déplia pour la lire
-c'est Isaac! On a ordre d'attendre les copains un peu plus a l'Est!
On doit préparer le bivouac pour tout ce petit monde!!
plis la missive et la mets dans sa poche intérieur
-Départ a l'aube!
Publié : lun. févr. 18, 2008 11:13 am
par vétéran Isaac Mosiav
Le groupe avançait lentement, les chevaux étaient fatigués, l'avancée en montagne par temps d'hiver était harassante.
"Quelle idée de passer par les marais Nom de D.." pensait Isaac.
Le contretemps était énorme et les cosaques s'en était rendu compte. C'est pourquoi, lorsque le col fut franchi et la vue sur la vallée magnifique, Isaac ordonna une halte.
Le bivouac se monta succinctement en quelques minutes et déjà les premières barriques furent percée, le froid tenaillait les corps et la Vodka réchauffait la boillasse.
Les premiers chants commençaient à retentir et leur écho s'amplifiait dans toute la vallée, Isaac s'isola du groupe, admirant le déluge de feu du soleil couchant, cela lui faisait penser à la chevelure d'une jeune rouquine de petite vertu qu'il avait laissé au bivouac du Sud, sans aucun doute, il lui compterai toutes ces merveilles à son retour! Les jeunes aimait qu'on leur conte des exploits et elles le rendaient bien...
Il versa la moitié du contenu de la bouteille dans son gosier, se moucha dans sa manche et huma l'odeur de la forêt.
Les forêts du Nord et leur doux parfum.
Les forêts du Nord et leur milliers de tombes cosaques, crevés la gueule dans la boue.
Les Franzkis venaient pisser sur leur tombe, les cosaques iront chier dans leur gosier.
Publié : lun. févr. 18, 2008 11:15 pm
par vétéran Fedor Fes
A la taverne du soleil, les cosaques avaient montré d'importants signes d'hilarités en voyant des cavaliers du 2eme pulk arriver.
Une bagarre de bienvenue allait éclater quand un chef de guerre intervint.
- Ah mais ils disent vrai !
Vous pensiez vraiment que nous allions vous laisser jouer sur la glace sans avoir montrer de quoi vous étiez capables ?
La Rada vous envoie en promenade et vous ne reviendrez pas chauffer vos petits culs au sud tant que votre ataman ne le décidera pas. HA HA HA !
Et ne faites pas les chiens vous autres, filez donc quelques litres de vodka à nos frères qui vont avoir une longue route jusqu'au camp de l'ogre.
Que votre butin soit aussi appétissant que le cul de la Tsarine !
Publié : mer. févr. 20, 2008 11:24 pm
par vétéran Astore Cavallini
La route avait été longue depuis la Sich cosaque proche du fortin. Sur les ordres d'Isaac, les cavaliers avaient festoyés toute la nuit. Certains furent punis par des migraines carabinées, d'autres, récompensés par le souvenir d'une folle nuit passée entre les cuisses de quelques catins.
Le froid avait été saisissant toute la semaine. Dieu merci, il n'avait pas neigé. Les cosaques avaient chargé leurs montures du strict nécessaire en vivre et en alcool pour effectuer le voyage. Pour la suite, ils se serviraient dans les bagages laissés par leurs ennemis prochainement mis en déroute. Plusieurs charriots chargés raz la gueule, étaient partis également de la Sich. Ils viendraient compléter l'ordinaire peu après.
Kaspar Pidvysotskyi voyait ses hommes marcher au pas. Leurs montures, petites et résistantes, s'enfonçaient lentement dans la neige, celle-ci arrivant presque à hauteur de leur croupe. Les cosaques, chaudement vêtus de fourrures, ne faisaient qu'un avec leurs bêtes. De loin, on aurait dit une colonne de quelque créature hideuse sortie de la mythologie. Le soir, perclus de fatigue, les cavaliers devaient pourtant soigner leurs chevaux, et les nourrir, avant de monter le campement, allumer les feux, et s'apprêter à souper.
Heureusement, sur le trajet, les cosaques traversèrent un gros bourg. Il n'y avait que deux auberges. Mais ce soir là, les tenanciers s'en étaient mis plein les poches, et les putains avaient fait fortune. En fin de matinée du 7ème jour, les cavaliers devinèrent dans le brouillard, les remparts du "Palais du Tsar", et de la ville qui s'étalait tout autour. La cité était ponctuée de points lumineux ça et là. Ils ne furent pas un instant inquiétés par quelques compagnies de Grognards et de Gardes du Tsar, qui montaient au front.
Enfin, dans l'après-midi du 8ème jour, un éclaireur cosaque qui avait suivi la piste indiquée par Tcherkesse, annonça à Kaspar qu'ils étaient arrivés à destination. Tcherkesse était sur place depuis bien longtemps. Popof et Yakov arrivaient pour ainsi dire au même moment, tandis que Borowsk était sur nos talons. Tous allaient pouvoir se retrouver, et trouver quelque repos en attendant les retardataires, avant d'affronter l'ennemi.
Tous brulaient d'en découdre... de tuer et de piller...
Publié : mar. févr. 26, 2008 12:11 pm
par vétéran Habramovitch
le camp s'était agrandi. Les cosaques avaient fêté leur retrouvaille en vidant quelques godets...
Les combats qui se déroulaient plus au Nord ne semblaient pas intéressant, tout du moins, pas pour eux...
Ils préférèrent s'envoyer quelques godets de plus, tout en discutant de la suite des évènements... Quand soudain...
PPPOOOoOoouuuuhhhHh
tous se tournèrent vers le coupable... Yakov... puis de l'autre coté du cercle
PPPOOOoOoouuuuhhhHh.... pouh..
Kaspar avait rendu l'appareille suivit de près par Tcherkesse qui devait encore travailler la chose...
Les Cosaques partirent dans une fou rire et chacun y amenait sa petite contribution. Bodgan avait failli envoyer bien plus qu'un petit pet qui du coup plongea tout ce petit monde dans un énorme fou rire, les obligeant a se rouler par terre en se tenant le ventre ...
Puis quand les odeurs se mirent a se joindre la fête... les cosaques se dispersèrent avant de succomber a ce mélange explosive...
Publié : sam. mars 08, 2008 7:03 pm
par vétéran Astore Cavallini
Prêt de 400 cavaliers cosaques s'étaient rassemblés au nord du "Palais du Tsar". Une centaine d'entre eux étaient des Uhlans prussiens, une cavalerie légère somme toute aussi efficace que les centaures cosaques. L'ambiance était à l'allégresse, et l'alcool coulait à flot... Un peu trop selon l'avis de l'hetman Isaac Mosiav qui le confessait à son second, Yakov Kovalov, passablement éméché. Isaac décida qu'il était temps de rassembler les sotnias, et de se mettre en route.
"_ Camarades! Hurla t-il d'une voix forte et claire. L'alcool a bien étanchée notre soif. Les souillons et les paysannes du village voisin ont rassasié notre appétit gargantuesque de chair... fraiche ou non... pas vrai Habramovitch!"
Une nuée de rires gras vinrent appuyer la plaisanterie de l'hetman. Isaac leva les mains en l'air pour redemander le silence.
"_ Les Chefs de Guerre de la Rada nous ont envoyé dans les "Hauts-Pâturages" afin d'endiguer ce raz-de-marrée de bleusailles envoyé au sacrifice par l'infecte nabot corse. Il semblerait que l'Etat-Major y ait dépêché des troupes. Nous verrons sur place de quelle façon nous pourrions nous montrer utiles. Autre nouvelle... Une autre centaine de cavaliers cosaques est en train de se regrouper à la Sich. Mais elle ne se mettra pas en marche avant une semaine. Comptez un peu moins de 3 semaines avant qu'ils ne viennent renforcer le "2ème Pulk de Cavalerie Cosaque.
_ Hourraaaah! Hourraaaaaah!!! hurlèrent des centaines de cosaques.
_ EN ATTENDANT!!! hurla Isaac essayant de surpasser les hurlements de ses hommes. En attendant...! Nous doublerons la garde dès ce soir, pour nous familiariser avec nos bonnes vieilles habitudes de campagne. Les rations d'alcool seront divisées par deux! Et nous nous mettrons en route à la première heure demain matin!"
La joie des cosaques retomba soudain. Pour beaucoup, le rationnement de l'alcool était une sentence bien pire que les geôles du Tsar. En prison, les camarades venaient toujours les bras chargés de vivres et d'alcool, mais en campagne sous les ordres d'Isaac, c'était une autre affaire. Des grondements de mécontentement montèrent. D'autres s'éclipsaient discrètement pour tenter de rafler quelques bouteilles avant qu'Isaac ait déjà fait le nécessaire, en vain. Mosiav opina de la tête en direction de ses huit officiers. Ceux-ci se dirigèrent vers leurs sotnias respectives, afin de faire appliquer les consignes.