En avant Soldats ! Personne n'amènera la victoire à vous ! Bougez vous le cul nom de Dieu !

Encore un réveil glacial, en ce froid mois de Février. La neige était tombée en abondance ces derniers jours, cela n'allait pourtant pas ralentir notre progression, car le sang de cinquante générations Russes coulait dans nos veines...
Vladimir ! Où est Vladimir Proutskov bon sang ! Faites lui parvenir un coursier ! Je veux voir ces hommes sur cette crète au plus tard ce soir ! Et dites lui de bouger son cul !

Il fallait motiver les troupes, les faire bouger... Ce froid accablant vous tuait un homme en une heure ou deux, c'est pourquoi les hommes étaient en constant exercice...

L'Armée du Tsar, régiment auquel j'appartenais, l'élite Russe, progressait rapidement à travers la forêt. Les cadavres Français s'empilaient, rares étaient ceux qui n'avaient pas déjà récupéré un quelconque trophée en souvenir de victoire, et le moral était au plus bon.

En souvenir du conté d'armagnac où sa famille était réfugiée, Michel Foster décida d'ouvrir une taverne où seront servis les bons vins de son pays ainsi que l'excellent armagnac si cher à son gosier ! L'idée lui vint lors de discutions avec d'autres ami Français connaissant sa régions pour y être originaires ou y avoir apprécié les nombreuses douceurs que l'on y trouve partout !

Installant au comptoir un ancien joueur de soule et deux charmantes jeunes serveuses en salle, le seul alcool autorisé autre que ceux de son armagnac adorée fut bien sur la vodka, incontournable dans ces contrées si rudes !

Après plusieurs jours de marches nous étions arrivés sur le front. Les hommes sont impatient de commencer le combat, moi aussi. Moncey, mon adjudant m'a envoyé son aide de camp pour m'informer qu'il avait pris place près du fleuve derrière lequel les Russes étaient positionnés. J'ai hâte, hâte de venir prendre part aux combats.

Les baillonettes sont aiguisées, le son du canon ne va tardait à retentir !

Les renforts de mon adjudant, Moncey, ne sont plus très loin ... La nervosité qui a gagné les hommes rend l'atmosphère irrespirable qui donc ouvrira le bal ? Je ne le sais, cepandant, nous serons danser avec notre partenaire Russe encore une fois. Il fait froid, le vent bat ces plaines désolées où commencent s'amonceler les cadavres de derniers engagements ... La situation est critique. Demain peut être des hommes mourront ... Cette perspective rend morose les jeunes recrues ... La mélancolie s'installe doucement dans chaque camp, l'air est insoutenable ... Pauvre Desne, il n'aurrais pas dû finir ainsi. Si il aurait été là, je ne serais pas en train d'attendre le reste de ma compagnie.

Je regarde encore une fois l'étendard de notre compagnie, sera-t-il plus rouge que bleu demain ...

Il fera froid la semaine prochaine sur l'ensemble du pays.