Dans ce numéro nous retrouverons beaucoup d'article d'actualité et écrit par nos lecteurs. Appel aux critiques , Histoire du Front , Propagande de régiments,

Nous nous efforçons de toujours vous apporter le meilleur de nous et dans cette gazette vous retrouverez notre nouveau rédacteur Sainte-Croix. Il sera disponible a la taverne pour répondre a vos interwiews.

Eh oui, dans ce numero nous retrouvons lettres de soldat qui a était remplacé dans l'ancien numero par "Parfum de Scandale".
Nous remercions infiniment les personnes nous envoyant des articles, idées... Dans ce numero nous retrouverons des morceaux d'un journal français qui c'est ouvert au monde le 16 janvier 1812.

" Le Moniteur sera Le Journal de la Grande Armée." Nous dit dans sa premiere parution Sainte-Croix.

Voici sa première edtion en intégrale :

"Souvenez il y a vingt ans, lorsque les armées prussiennes du Duc de Brunswick menaçait Paris, lorsque la flotte anglaise était à Toulon, lorsque les royalistes appelaient à la guerre civile pour détruire la liberté.
Qui aurait pu alors prévoir notre grande victoire sur la Coalition ?

Souvenez vous il y a huit ans, lorsque la Russie et l'Autriche, sous l'influence de l'or anglais, prétendaient brûler Paris et assassiner notre Empereur. 500.000 hommes se vantant de pouvoir vaincre 200.000 Français !
Qui aurait pu alors prévoir la victoire d'Ulm et d'Austerlitz ?

Souvenez vous de ces dix dernières années, nos armées défilant à Milan, à Rome, à Vienne, à Berlin, à Madrid, et dans milles autres lieux partout en Europe.

Notre Empereur nous a invité à Moscou, qu'attendons nous pour y aller ?

Aujourd'hui, notre défaite semble certaine. Nos troupes ne font que reculer. La discipline n'existe plus. Par dizaines, des soldats français abandonnent les rangs de la Grande Armée pour rejoindre l'ennemi russe victorieuse pour la première fois depuis ce siècle !

Nous avons certes peu de chance de l'emporter, nous avons peu de chance de survivre à cette dernière bataille.

Mais est ce que la situation était différente lorsque nos pères se battaient à Valmy ? Est ce que la situation était différente lorsque nos grands frères se battaient à Austerlitz ou à Friedland ?

Non, elle ne l'était pas... Non, nos troupes n'étaient pas certaines de la Victoire. Mais leur amour pour l'Empereur, leur amour pour la France, et leur discipline leur ont permis de se surpasser et de vaincre l'ennemi de la patrie qui ose menacer notre liberté durement acquise durant la Révolution.

Aujourd'hui, plus que jamais, la Grande Armée a besoin de trois choses, de Courage, de Discipline et de Loyauté. Alors seulement la victoire sera acquise.

Les russes ne sont pas la cause de nos difficultés. Les soldats qui composent l'Armée du Tsar étaient à Austerlitz, à Eylau, à Friedland,... Ils ne connaissent que la défaite et ont été envoyés sur le front en tant qu'esclaves de leurs Seigneurs.

Nous sommes la véritable cause de la retraite. Notre manque de discipline, notre manque de coordination détruit tout ce pourquoi nous nous battons.

Écoutons nos supérieurs, faisons leur confiance,
Positionnons nos compagnies selon leur volonté,
Communiquons entre nous sur le front,
Coordonnons nos attaques...

Et alors la Victoire nous sera promise.

Les russes sont certains de notre défaite, les laisserez vous nous insulter plus longtemps ? Les laisserez vous humilier le drapeau tricolore impunément ?

Ceci ne dépend que de vous, soldats et officiers de la Grande Armée.

La Victoire est encore possible.

Et à partir de ce jour, ce n'est plus en tombant que vous servirez l'Empereur... C'est en chargeant, en avançant et en criant Vive l'Empereur à chacune de vos attaques que vous servirez au mieux Sa Majesté et notre Patrie en lui offrant la gloire et la victoire.

Soldats et Officiers de la Grande Armée, la Victoire de dépend que de vous et de votre discipline.

Vive l'Empereur !"

Après ces paroles les russes n'auront qu'a bien se tenir. Nous vous invitons donc a venir reguliérement dans les bureaux de la rédaction sections "Chroniques" afin de vous procurez les numéros de ce journal.

Les cosaques recrutent. Si vous défendez la Russie tout en étant brave et courageux. Que vous pouvez être solidaire et obéir à nos ordres. Notre régiments est fait pour vous. Régulièrement nous fondons les médailles russes pour des balles et nous discutons beaucoup a la taverne. Alors si tu te sens attiré vient faire ton mois d'essais parmi nous. Sans plus attendre !

Propagande Cosaque

Vous cherché un régiment ou vous êtes chef d'un régiment recrutant envoyer nous votre texte on s'occupera de sa propagande dans toute la Russie.
Adressé a Waclaw Rzewuski
Responsable du tri du courier.

L'hiver se fait moins rude mais persiste tout de même. Dans quelques mois celui-ci prendra fin. Alors préparez vos tenues d'été.

Dans ce numéro, mobilisons nous contre la justice russe qui à condamné à la peine de mort des innocents.

" A cause d’eux
Hier j’étais transparent
J’avais beau me prendre des Murs
On ne se souciait point de moi mais d’eux

Eux qui ont amenés la miséricorde
Pour de l’orage, de la pluie et du soucis
Quand la justice n’était que soucis
Ils nous coupèrent les cordes

Hier des russes avait perdu la voix
Aujourd’hui certains sont de retour
Rendons les fière à notre tour
En acclamant leurs discours
Afin d’être entre de bonne voix

Vive la Russie , Chassons ces Franskis "

Un jeune soldat c'est mobilisé il y a deux ans et à perdu la vie rendons lui hommage pour son anniversaire.

Comme vous avez pu le lire le créateur du journal « Le Moniteur » à accepté de répondre à quelques questions. Vous aussi vous avez des questions à lui poser ? Contactez de ce pas avec les questions Waclaw Rzewuski pour qu’il puissent me faire parvenir les questions avec leurs réponse à publier. Vous voulez sans doute en savoir plus sur lui alors voici quelques détails. Sainte-Croix n’est encore qu’un jeunes Sous-Lieutenant français ayant encore une expérience insuffisante au combat. Il essaye de se trouver une bonne place au sein de l’armée française depuis qu’il est entré en guerre contre les russes. Il est d’origine aristocratique. Ses parents ont émigrés en 1792, et son mort il y a peu de temps. Ce brave officier n’a qu'une seule personne l’attendant en France, sa douce fiancé. Il c’est juré de l’épouser dès son retour en France. Toutes les autres personnes étant chers à son cœur sont aux fronts à ses cotés pour essayer vainement de vaincre les russes. Sainte-Croix à crée ce journal tout simplement pour redonner du courage aux soldats de la Grande Armée et "de la vigueur et de l’enthousiasme aux camps français" nous a révélé Sainte-Croix. Il y aura des publications fréquente avec des récits magnifiques, patriotiques et des citations des exploits des officiers français. Sans oublier la situation sur les fronts même si elles doit être catastrophique. On lui a demandé s’il était seul à son élaborations il nous a répondu :
« Pour le moment, je suis effectivement son unique créateur mais certains officiers français m'aident à sa rédaction.»
Aujourd’hui pour être honnête nous avoua t’il ce journal n’est pas définitif, il souhaite un projet beaucoup plus ambitieux. Malheureusement il peut nous en dire plus pour le moment.
Sainte-Croix souhaite dire à ses frères français qui se battent sur le front de redoubler de courage, comme ils ont su le faire jusqu’ici, mais aussi et surtout avec honneur et discipline. Il veut montrer aux russes que quelque soit leur forces, organisation, courage, ils seront et resteront inférieurs aux soldats français. Ce français respecte les russes et pensent que ce sont leur plus redoutables ennemies qu’ils ont dut combattre ces vingt dernières années. Bien plus redoutable que le soldat autrichien, prussien ou même britannique.

Si vous voulez mieux connaitre un officier, une organisations tel « le pénitencier de srtuckonovo» qui avait commençait à paraître en septembre contacté immédiatement Waclaw Rzewuski.

Il existe des moments dans une guerre ou ce qui semble improbable arrive, ou ce qui semble incroyable devient possible. Tel est le cas de l'histoire du "Blessé de la Moskowa" comme on l'appelle déjà dans la Grande Armée, l'histoire d'un soldat blessé laissé pour mort durant la bataille de la Moskowa, ou bataille de Borodino pour les russes, ayant survécu dans une carcasse de cheval pourrie durant plusieurs semaines en se nourissant de la chair des cadavres.

Voici le témoignage d'un sous-officier faisant parti du régiment ayant trouvé le malheureux: "Du temps qu'on traversait ce champ de bataille, nous entendîmes de loin un malheureux qui appelait à son secours. Touchés par ces cris plaintifs, plusieurs s"approchèrent, et à leur grand étonnement virent un soldat français, ayant les deux jambes fracturées. L'homme effraya tout le monde par son aspect inhumain". Un autre Sergent nous raconte: "Nous arrivames tout prés du lieu ou s'était déroulé il y a peu la grande bataille de la Moskowa, l'armée s'écoulait, dans un grave et silencieux recueillement, devant ce champ funeste, lorsqu'une des victimes de cette sanglante journée fut aperçue, vivant encore et perçant l'air de ses gémissements. On y courut : c'était un soldat français". La Rédaction a pour vous interviewé ce miraculé: "J'ai été blessé, dit-il, le jour de la grande bataille, et me trouvant dans un endroit écarté, personne n'a pu venir à mon secours, je fus oublié, tombé parmis les morts. Pendant plus de deux mois, ajouta cet infortuné, j'ai vécu d'herbages, de racines, de quelques morceaux de pain trouvés sur des cadavres mais surtout de la chair putréfiée des morts, ayant pour seul boisson l'eau d'un ruisseau rempli de cadavres. La nuit, je me couchait dans le ventre des chevaux morts, et les chairs de ces animaux ont pensé ma blessure, aussi bien que les meilleurs médicaments".

Etonné d'un pareil prodige, beaucoup ont témoigné leur surprise et leur stupéfaction. Un général, informé de l'histoire de cet homme, aussi improbable que touchante, fit placer dans sa voiture le malheureux qui en était l'objet.
Le "blessé de la Moskowa" a heureusement survécu et est aujourd'hui de retour en France.