Gazette de Russie
gazette
08 mai 1812
EDITORIAL
Plusieurs article dans ce nouveau numéro de la Gazette.
Le premier d'une série d'articles intitulés "La Cavalcade", récit d'un combat, un article anonyme véhément visant le chef de la Garde Impériale du Tsar, un autre célébrant la naissance d'un nouveau journal français, "L'Etendart", et un petit article sur les nouvelles tentes mises à la dispositions des troupes.
Vous retrouverez de même la Météo, la propagande de régiment (le Génie Impérial à l'honneur), et la liste des derniers tombés au combat.

Bonne lecture !
La rédaction
separateur
la cavalcade, Partie I
Voici la première partie d'une chronique de combat. Elle paraîtra régulièrement dans les prochaines gazettes. Bonne lecture !


Un matin d’avril, froid et sec. L’air glacé fouettait le visage de centaines d’hommes, gelant nez et oreilles. Un ciel sans nuages offrait une lumière claire sur les steppes de la Russie enneigée. La neige fraîchement tombée la vieille rendait tout mouvement difficile, et pour cause. A chaque pas, la jambe s’enfonçait d’une dizaine de centimètres. Aucun bruit ne se faisait entendre dans les rangs, hormis celui de la bannière qui claquait dans le vent léger. Tenue bien à l’horizontale par son porteur, elle était richement ornée, et le nom de nombreuses batailles figuraient en lettres d’or en son milieu. L’officier commandant parcourait patiemment les rangs, impassible, rompu à une routine de guerre qu’il connaissait plus que bien. Ces mouvements étaient dictés par des années d’apprentissage. Une tapette sur l’épaule d’un soldat, quelques mots à un sergent, un conseil pour les nouvelles recrues fraîchement arrivées. Tout en faisant son devoir de chef, il se rapprochait petit à petit de la première ligne de soldats, et se plaça à côté du tambourin ainsi que du porte-étendart.

Le regard droit, les hommes fixaient l’horizon, en attente de leur sort, arme à l’épaule. Deux cent baïonnettes pointaient vers le ciel. Soudain, un bruissement infime rompa le silence pesant de la steppe. Sortant du couvert relatif qu’offre une colline, une compagnie de lanciers apparut aux yeux des soldats. Elle se rapprochait lentement, au petit trot. Ils n’étaient pas préssés d’aller au contact. Quelques cinq cent mètres séparaient les deux antagonistes. Trop loin pour un tir efficace. Trop loin pour lancer la charge. Les chevaux seraient essouflés avant d’atteindre le premier rang ennemi. Et cette fatigue, si moindre soit elle, peut rapidement se montrer fatale. L’officier commandant guettait les mouvements des cavaliers ennemis, à l’affut de toute tentative de contournement. Au loin, ceux ci continuaient d’approcher, lance levée. La bannière Russe flottait au dessus de leur tête, majestueuse dans ses teints beige et vert. On entendait de plus en plus distinctement le léger clapotement des sabots sur la neige, et soudain un ordre traversa l’air. La compagnie adopta une formation en flèche, et commença à prendre de la vitesse. Le Russe à la pointe était le plus gros qu’on ait jamais vu. On avait d’ailleur du mal à imaginer qu’il puisse tenir sur un cheval. Lui seul portait une cuirasse et il tenait dans son énorme main une lance de plus de trois mètres de long, de quoi transpercer plusieurs corps à la suite. Un sabre cosaque était attaché de chaque côté de son ceinturon, eux aussi d’une taille impropable. Le spectacle était impressionnant.

Du côté Français, les rangs frémirent. Une bataille se joue avant tout dans la tête, et les Russes avaient tout misés sur l’impact psychologique d’une telle scène. La première chose que l’on enseigne aux officiers quand il s’agit de corps à corps et qu’il ne faut jamais laisser se submerger par le doute ou la peur. L’hésitation, dans des combats aussi violents que rapides, n’est pas une option si l’on veut s’en sortir vivant. « A la guerre, on vit ou on meure, on perds ou on gagne. Tout se joue à une fraction de seconde et beaucoup de chance. » L’officier Français le savait. Et la réplique ne se fit pas attendre. D'un ordre bref, la compagnie de fantassins adopta une formation serrée. Le premier rang mis genou à terre, baïonnette pointée vers l’ennemi, tandis que le second rang vint les épauler. L’officier pris place au centre de la ligne, avec ses hommes, comme tout bon chef se doit de le faire. L’atmosphère était tendue. La peur se faisait ressentir, mais le seul fait qu’un officier de haut rang prenne les même risques qu’un soldat de troupe ravivait les esprits et redonnait du courage à des hommes qui allaient sans doute mourir dès les premières secondes de combat...


La suite au prochain numéro.
Vassilev
separateur
Météo
La pluie est arrivée !!! Il pleut sur les champ de bataille, et si les cosaques rouspètent car on n'y voit plus à deux pas et les grognards de la garde car la poudre est mouillée, le reste des deux armées est content que le terrible hiver touche à sa fin. Elle n'est pas encore là, mais elle approche...
La rédaction
separateur
LA REVELATION
Cette article nous provient d’un écrivain russe anonyme. Mais ne faisons pas durer le suspens voici la lettre écrite par ce fameux anonyme :

« Léto , sale profiteur ! Pendant que nous nous combattons tous bravement toi et ta garde s’amuse à se cacher en montagne. Tu ne veut pas non plus inaugurer une route ? Pour ces sales petites grenouilles qui heureusement fuient dès le premier coup de feu quand leur napoléon ne les regardent pas ! Mais réveille toi ! On n’arrête pas de perdre des butins de ta faute et nous allons manquer de balle a cause de tes salles médailles qui montre ton sois-disant héroïsme ! Si t’était un cosaque longtemps ils t’auraient mis au poteau pour trahison. Quoi tu ne vois pas à ce que je veux en venir ? Voilà ce que je vais te dire. Il y a peu de temps l’opoltchenie ta vue pactiser avec l’ennemie. Voilà pourquoi on se retrouve avec des français au palais du tsar ! Maintenant depuis un petit temps on t’espionne ! Tous les mardi tu va voir nos ennemies ! Alors pourquoi te cacher et ne pas l’avouer ? On t’attend tous à la taverne ! Mais dans tous les cas tu ne m’achèvera pas moi car je ne marcherai pas dans ton plan fourbue pour renverser le Tsar sans doute. Je serais satisfait quand ta tête pendra au bout d’un fil car ne crois pas que napoléon t’accordera des terres salle-bouffon !

L’anonyme »

L’équipe de la rédaction à essayer de mener l’enquête mais personne ne sais qui aurait pu écrire ces textes ? Un cosaque ? sûrement pas il n’aurait pas signé l’anonyme , Un membre de l’opoltchenie ou un membre de la garde du tzar on ne le sera jamais seul Léto lui même pour le découvrir.
La rédaction
separateur
PROPAGANDE DE REGIMENT
Recrutement au Génie Impérial

Ministères de la Guerre

Génie Impérial

Concours de recrutement

Avis : Le Génie Impérial organise à compter du mercredi 23 Avril de l’année 1813, un concours de recrutement afin d’offrir à la grande armée le meilleur soutien possible en toute situation.
Pour se faire les candidats devront constituer un dossier comportant :
-un acte naissance légalisé ;
-un certificat de civisme ;
-un certificat de nationalité française (exception pour les troupes étrangères se battant aux cotés de la grande armée.)
-une lettre de motivation sera également nécessaire.

Il sera nécessaire pour les candidats :
-d’avoir le grade de lieutenant ;
-une compagnie de voltigeurs ;
-au moins un an de service militaire.

Les candidats enverront leurs candidatures à l’adjudant-chef Mistral du Génie Impérial pour être accepté au concour, et devront se présenter en compagnie de leurs voltigeurs à la caserne du Génie.
Les candidats retenus devront commander leurs voltigeurs pour que leurs admission dans le régiments soit effectives (toutes autres unités ne pourra entrer dans le régiment.)

Fait à la caserne du Génie Impériale, Krasnoë, le mardi 22 Avril 1813.

Capitaine Aurélien D’Avignon, commandant en chef du régiment du Génie Impérial.
Aurélien D’Avignon
separateur
CITATION DU JOUR
Il est impossible de trouver sur cette terre des hommes plus audacieux et qui se soucient moins de la mort...
Les cosaques
separateur
Appel aux critiques
Nous faisons toujours appel aux critiques constructives pour améliorer nos parutions. N'hésitez donc pas à nous envoyez vos:
articles, impressions, citations,...

Tous cela à destinations de Sainte-Croix ou d'Ivan Vassilev qui se feront un plaisir de les traiter.

Nous recherchons également des personnes motivées pour écrire régulièrement des articles en tout genre, n'ayez pas peur de nous envoyer vos ébauches.
La rédaction
separateur
L'Etendard
Il y à un petit temps maintenant que le journal de Sainte-Croix nommé le moniteur à était crée. Mais encore plus récemment le journal L’étendard fut crée par Antoine de Froissac. Et les russes toujours en retard , ne possèdent pas de journal personnel. Voici un extrait de sa deuxième édition qui est parvenue dans nos locaux « les chroniques » le 27 avril 1813.

« La garde impériale meurt mais ne se rend pas
La Garde Impériale est depuis son origine considérée comme l’Elite de la Grande Armée. Chargée de protéger l’Empereur, de porter le coup de grâce lors d’une bataille ou de débloquer une situation périlleuse, elle est vue à travers les rangs comme un modèle à suivre.

Dirigée par le Major Renzo ainsi que par les Majors Poniatowsky et Coignet, elle va pendant plus d’une année connaître le succès dans les plaines de Russie. Elle fut longtemps le corps le plus puissant et le plus gradé de notre Armée, mais depuis un mois, le nombre de ses officiers a vertigineusement chuté, faisant passer ses compagnies d’une centaine à une soixantaine.... »

Extrait de l’édition d’ Antoine de Froissac
W.Rze
separateur
Nouvelles tentes
Les administrations Impériales des deux camps ont récemment, d'un commun accord, engagé une politique de remise à niveau des tentes. Les anciens taudits où l'on se serrait comme des rats et qui servaient de points de ralliement des compagnies en fuite on été rasés et remplacés il y a peu par de nouveaux complexes. Les soins offerts par les chirurgiens (ou bouchers, selont que vous êtes officier ou soldat) sont toujours aussi peu efficaces, mais les tentes ne servent désormais plus de dépot où stocker les morts. Il s'agît maintenant de vrais camps de base où chaque compagnie peut trouver le repos au cours d'une marche, refaire le plein d'équipements neufs ou encore engager pour son chef de bataillon de nouvelles compagnies.
De la même manière, les convois de nouveaux combattants devant faire depuis les différentes capitales la marche vers le front à pied on étés redirigés vers de nouvelles destinations.

Plus de confort pour nos soldats, plus de renforts pour nos combats !
Paté Marconi
separateur
Derniers tombés
Grecel (mat 14163)
pelore (mat 18898)
Michel Strogoff (mat 12171)
Hastur (mat 14578)
Zenak (mat 20882)
Gweltovitch (mat 1217)
Adjt de veven (mat 4734)
Adjt de appolon (mat 14592)
Adjt de Teuf (mat 4512)
Little Boy (mat 16455)
DRIZZT (mat 11081)
Zébédé (mat 977)
Godfroid (mat 12482)
Dimitri Stoyakovic (mat 16593)
Adjt de Morniov (mat 20489)
ramisteph (mat 7871)
RECAMIERJEANJEAN (mat 16600)
Wallou77 (mat 184)
kevinassim (mat 18897)
Egerski (mat 13862)
Adjt de outdoor (mat 21306)
Georges Laloose (mat 16859)
Adjt de Capitaine Be (mat 8233)
Adjt de Figaro (mat 17206)
Flothekid (mat 16267)
maximilimus (mat 21198)
Clément le Loup (mat 16103)
Adjt de geo (mat 1275)
Kätzchen (mat 3330)
de la Mitraille (mat 13535)
separateur