Ah, voilà quatre mois, j’ai bien dis quatre que nous n’avions plus eu de gazette et voilà en cette fin d’octobre la gazette. Cette gazette est donc spécial et peut être un futur re lancement. Nous avons aussi le frère de W.Rze décédé sur le champs de bataille il y a un petit temps qui a repris le flambeau malgré le dégoût de son père Waclaw Rzewuski. C’est donc avec un grand honneur que nous accueillons Stanislas dans l’équipe.

A TOUS LES RUSSES DE BONNE VOLONTE, OU QU'ILS SOIENT

Les troupes russes reculent, le courage est encore avec elles, mais plus la volonté, et la conséquence en est un risque d'annéantissement total des forces nationales. Notre Etat-Major Général, abandonnant tout espoir a cessé de s'acquitter de sa mission sacrée envers le Tsar et tout le peuple russe, oublieux de l'honneur et laissant l'ennemi écrasser nos forces. Mais l'Espoir demeure !

L'Espoir demeure, car vous tous, soldats et officiers de l'armée impériale, vous restez fidèle au poste, vous combattez pour tenir chaque pas de territoire russe ! En plein été, le sol est blanc de vos cartouches déchirées pour opposer un déluge de Feu et de Plomb à l'ennemi, les forêt sont mutilées de vos boulets de canons tirés pour arrêter l'invasion de la Rodina'Mat, la Mère Patrie ! Les forces qui vous poussent à la défaites, qui vous font défendre vos lignes de front avec l'énergie du désespoir, ces forces un jour vous pousserons en avant, et ce jour, vous chasserrez l'ennemi de la terre de Russie ! Courage, courage, fils de Nevsky et de Souvorof, courage ! Où que vous soyez, repoussez l'ennemi, chargez à la baïonette les français qui vous font façe !

Russes du Caucase, d'Ukraine, de Sibérie, de Moscou, unissez-vous tous sous les bannières de l'armée, et reppoussez par vôtre entente l'ennemi. Unissez-vous dans l'action, le sacrifice, l'éspérance et l'armée.

Notre Patrie est en péril de mort, et il vous appartient de lutter tous pour la sauver !

VIVE LA POUDRE, VIVE LES BAÏONETTES, VIVE LE TSAR, VIVE LA RUSSIE !

Vous avez l’ame d’un rédacteur ? Disponible , inventeur, aimant le sens des responsabilités ? La Gazette est fait pour vous. Dans sa relance nous avons besoins de nouveau bras ou plutôt de main… Si vous etes intéressé contactez Waclaw Rzewuski qui transmettra le message.

Vous recrutez ? Pourquoi ne pas utiliser les grands moyens ? Envoyé vos propagande a : Waclaw Rzewuski qui les transmettra a son fils Stanislas.

Cette campagne de Russie qui voit la Grande Armée de Napoléon 1er bien loin de chez elle, ne se limite pas à une guerre entre la France de Bonaparte et la Russie d’Alexandre 1er. En effet, luttent dans un camp ou dans l’autre nombre de soldats de différentes nationalités : Irlandais, Italiens, Prussiens et autres Allemands et bien d’autres qui luttent pour une vision ou une autre de l’Europe de demain : suprématie anglaise (par le biais de l’Armée du Tsar) ou suprématie Française. Mais ce conflit à l’échelle de l’Europe en cache un autre. En effet, dans cette guerre, un observateur perspicace ne manquera pas de remarquer que l’on peut voir une véritable Guerre Civile Polonaise. La Pologne, qui a disparue en 1792 après son partage par ses trois grands voisins (Russie, Prusse et Autriche) est revenue à la vie après la création par l’empereur Napoléon 1er du Grand duché de Varsovie. Et l’on peut trouver, de part et d’autre, à des grades élevés, des officiers Polonais qui ayant choisis un camp, s’affrontent sans pitié.

Deux officiers Polonais de grand renom ont acceptés de se dévoiler. D’un côté, le Colonel Miroslav Poniatowsky, officier dans le Régiment de l’Armée du Tsar, et de l’autre le Colonel Josef Antoni Poniatowsky, commandant du Vème Corps d’Armée de Napoléon 1er. Aucun lien de parenté ne semble exister entre les deux hommes. Nous décrirons dans un 1er temps le Colonel Miroslav Poniatowsky.

Le Colonel Miroslav Poniatowsky est natif de la petite bourgade de Legnica. Il la quitta à 15 ans lorsqu’il fut sauvé de bandits par le Colonel Alexandre Ivanovitch qui le recueillit ensuite. Le jeune garçon fut donc élevé par l’officier russe et finit par être incorporé quelques années plus tard dans le redoutable Régiment de "l’Armée du Tsar". Le Colonel Miroslav Poniatowsky se dépeint lui même comme un homme doué d’un grand sens de la camaraderie et agréable. Courageux, il sait qu’il vaut mieux pouvoir reculer pour combattre demain que rester sur place et mourir bravement et inutilement. Ayant été recueillis par le Colonel Ivanovitch, il ne pense pas avoir « choisit » le camp de la Russie. Il se considère en fait plutôt Russe que Polonais. Il ne porte donc aucun intérêt à la Pologne qu’il ne considère pas comme sa nation d’origine. Et il avoue en riant qu’il ne (re)connaît pas le Grand Duché de Varsovie, car pour lui, le régiment de l’Armée du Tsar a été sa seule famille. Néanmoins, à ses (anciens) compatriotes Polonais, il les invite à rejoindre la Russie encline à leur ouvrir sa porte et à combattre les troupes de « l’Ogre Corse ».