EDITORIAL
15eme édition.
La rédaction est heureuse et remercie vivement tout les lecteurs qui nous ont adressé un petit mot de satisfaction. Cela fait chaud au cœur.
Nous espérons que vous apprécierez tout autant celle ci.
La rédaction
Presse etrangere
The Daily Telegraph
Le temps des revers se profile…
L’empereur en envahissant la Russie a commis deux erreurs : avoir sous-estimé le climat et et avoir sous-estimé le courage de l’armée russe. Ce sont les soldats de la Grande Armée qui payent le prix du dénigrement de la part de Napoléon Bonaparte vis à vis de la Russie. Les officiers et les soldats semblent avoir gardé le moral, ils sont toujours volontaires pour une mission périlleuse ou pour faire face devant un ennemi supérieur en nombre.
Cependant, une question trotte dans la tête de chaque soldat : « Pourquoi ce conflit? ».
Faites une expérience, posez cette question à un officier français de renom, il vous regardera avec un air choqué et dira dans un souffle : « Nous nous battons pour le Grand Empire, pour sauver l’Europe de l’ours russe, pour sauvegarder les libertés chèrement acquises. ». Une argumentation bien vague pour un soldat français perdu au milieu d’une nature hostile dans une région inconnue si éloignée de sa patrie, pour un soldat qui ne connaît que le combat depuis tant de lunes, pour un soldat qui comprend pourquoi c’est lui le perdant dans cette guerre, pour un soldat qui comprend le paysan Russe qui défend sa famille…
L’empereur doit savoir que le soldat Français ne peut pas vaincre le soldat Russe sur son territoire. Pour cause : en comparant la combativité des soldats Français et Russes, on remarque que chaque homme Russe préfère mourir au lieu de céder un pouce de terrain. Une attitude plus rare dans les rangs de l’armée française. Malgré ses victoires récentes, Napoléon Bonaparte ne pourra vaincre la Russie sans tuer chaque homme qui peut tenir une arme. Même Dieu ne pourrai réussir une telle entreprise. On ne peut que constater que l’audace de Napoléon Bonaparte va entraîner la Grande Armée dans un tourbillon infernal causant la mort de milliers de personnes.
Monsieur Bonaparte, si vous continuez à suivre ce chemin, vous allez bientôt entendre la phrase tant redoutée par les Chefs : « Sir, nos armées sont en déroute. »
Sir Woody Illich