EDITORIAL
16eme édition.
Nous recevons encore du courriers de nos lecteurs. Merci.
Notre dernière édition fut un véritable plaisir.
Les articles de nos envoyés spéciaux ont améliorés notre gazette.
Nos journalistes à l'affut des dernières nouvelles vous proposent cette fois ci les derniers événements croustillants du front russe et des arrières boutiques des belligérants.
Nous vous dirons tout sur les coulisses du dernier procès a la cours de justice russe, et sur les cachoteries de vos dirigeants.
Nous espérons que vous apprécierez tout autant celle ci.
La rédaction
Procès évènementiel
Alors que le front est est en pleine contre-attaque et que l'envahisseur est repoussé de toutes parts, nous tenons à vous faire part d'un évènement sans précédent au tribunal Russe.
Le général Ivanovitch, soldat mainte fois mis à l'honneur, aux états de services si brillants, ancien membre du Haut état-major Russe a déposé plainte pour diffamation contre un autre haut gradé, le colonel Reedonov.
L'objet du litige est une missive envoyée par ce dernier à plusieurs officiers de l'armée Russe et qui semblait mettre en cause l'honneur du prestigieux régiment qu'est l'Armée du Tsar.
Aussitôt, le juge Tchekov, en tant que ministre de la justice Russe convoqua la haute cour de justice, pour qu'elle siège au procès. Jamais on ne vit réunis au sein des prétoires Russes une telle quantité d'officiers supérieurs. Le moindre chef de bataillon se sentait perdu, entouré qu'il était de tant de galons.
Saint Hilaire lui-même assista à la totalité des audiences, tandis que le généralissime Leto lui, prenait des notes au fond de la salle, travaillant sur on ne sait quelle fiche dont il a le secret.
Nous vous passons le contenu des débats, dont la virulence n'a eu d'égale que la passion de chacun des camps. Heureusement que les juges, aidés de quelques gardes détachés par le juge De Castillon arrivaient à maintenir l'ordre, car sinon les plus jeunes des supporters des deux camps en seraient volontiers venus aux mains.
Et le fond me direz vous ! Il fut finalement fort banal. Les arguments de chacune des parties semblaient bien se tenir, mais il fallait que les juges tranchent. En leur âme et conscience, les cinq réunir décidèrent de blanchir l'accusé, non sans avoir d'ailleurs reconnu que le régiment de l'armée du Tsar était sur cette affaire exempt de tout reproche.
En conclusion, chacun repartit de son coté, mais semble-t-il assez mécontents pour les partisans du général. Et la morale de ce procès est que finalement, mieux faire attention à ce que l'on dit dans une missive, cela évite les querelles inutiles.
Le juge masqué
CITATION DU JOUR
« Je gagne mes batailles avec le rêve de mes soldats. »
Napoléon Bonaparte