Avis Sanitaire
Un événement particulier semble s’être produit au tribunal russe. L’un des geôliers aurait été prit d’une féroce quinte de toux.
Il semblerait que ce dernier soit sujet à des maladies contagieuses, très contagieuses… miraculé de plusieurs épidémies. On raconte qu’il y a quelques années il aurait attrapé une de ces maladies dans un bordel. En mordant dans la cuisse d’une de ces péripatéticiennes, vache mais folle. Depuis il chasserait les mouches avec sa ****.
Plusieurs fois sujet aux grippes, comme celle de la grippe à bière, et se serait soigné à la vodka. Il serait depuis aphteux et tremblant, éloigné de ces congénères et dormant dans les bergeries du "parc innessonne".
Il aurait cette fois contracté la "porcine" à force d’enfermer les cochons russes dans ses geôles.
Aussi nous recommandons aux soldats français de ne pas l’engager au corps-à-corps, et aux soldats russes de le pousser devant.
Français, déchirez vos étendards si vous le croisez, puis mettez-les devants les yeux, il n’est pas beau à voir.
ender ar tewen .
Quel chant !
si par chance le soir vous vous trouvez dans le camp cosaque près du feu, vous pourrez écouter ce chant qu'entonnent l'ensemble des cosaques.
en revanche méfiez vous si c'est sur les plaines du nord au sud, rythmé au son des sabots, que vous l'entendez.
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Il fait bon, frères, il fait bon.
Comme sur le terrible Terek
Les Cosaques ont menés
Les Cosaques ont menés quarante milles chevaux.
Et la plaine s’est couverte,
Et la berge s’est couverte,
De centaines de gens sabrés, fusillés.
Il fait bon, frères, il fait bon,
Il fait bon vivre, frères !
Avec notre ataman*, On n’a pas à s'apitoyer! (bis)
Ceux que l’Ataman choisi, il les connait.
- Escadron à cheval ! Et moi, on m’a oublié.
Il leurs est échu la destinée cosaque et la liberté,
Moi, il m’est échu la terre poussiéreuse et brûlée.
Il fait bon, frères, il fait bon,
Il fait bon vivre, frères !
Avec notre ataman, On n’a pas à s'apitoyer! (bis)
Et la première bale, et la première bale,
Et la première bale, mon cheval à la patte blessa.
Et la seconde bale, Et la seconde bale,
Et la seconde bale, au cœur me blessa.
Il fait bon, frères, il fait bon,
Il fait bon vivre, frères !
Avec notre ataman, On n’a pas à s'apitoyer! (bis)
Ma femme s’attristera,
Epousera un autre,
Un de mes camarades, elle m’oubliera.
Dommage seulement pour la liberté
Dans le vaste petit pré,
Dommage pour mon cheval isabel et mon sabre aiguisé.
Il fait bon, frères, il fait bon,
Il fait bon vivre, frères !
Avec notre ataman, On n’a pas à s'apitoyer! (bis)
Et la pluie froide, et la pluie froide,
Et la pluie froide, mes os, lavera.
Et le noir corbeau, et le noir corbeau,
Et le noir corbeau, mes cheveux, béquètera.
Il fait bon, frères, il fait bon,
Il fait bon vivre, frères !
Avec notre ataman, On n’a pas à s'apitoyer! (bis)
Mes boucles rousses, mes yeux clairs,
Les herbes folles et l’absinthe sauvage envahiront.
Mes os blancs, mon cœur fier,
Rapaces et corbeaux, dans la steppe disperseront.
Il fait bon, frères, il fait bon,
Il fait bon vivre, frères !
Avec notre ataman, On n’a pas à s'apitoyer! (bis)
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Souvenir d'une tournée d'inspection chez les cosaques, lors de mon commandement de l'armée russe
LETO