Sans armes, ni haine
Il y a peu de temps, un convoyeur est parti avec une somme d'environ 11 millions de napoléons alors qu'il allait déposer cette somme à la Banque de l'Armée Impériale de Polotsk. Nous savons peu de chose à son sujet, sauf qu'il s'était fâché avec ses anciens camarades et que sa hiérarchie lui aurait attribué deux bleus n'ayant aucune connaissance sur le transport de trésorerie. Lorsque la troupe appris ce haut fait, elle fut admirative de l'homme qui avait osé faire ce vol. Or, les soldats français apprenaient plus tard qu'il s'agissait de leur solde. Le convoyeur était recherché par tous les hommes des différents régiments. La Gendarmerie Impériale a retrouvé dans une rue de Polotsk une grosse partie du butin, soit près de 9 millions de napoléons, ce qui rassura nombre de nos camarades soldats. Les recherches sur le convoyeur continuaient pour connaître les raisons de ce vol, mais il était introuvable.
Quinze jours après son forfait, le convoyeur se rendait au Haut Commissaire russe de la ville du jeu, Letobourg. Aucun commentaire officiel n'a encore été fait, mais d'après une source proche de l'enquête, le convoyeur voulait participer au tournoi de poquère interarmées.
Le Pacificateur
In Extremis
Comme vous le savez tous, malgré le fait que nous soyons en guerre, un tournoi international de polo a été créé il y a peu. De nombreux anciens cavaliers des différentes armées s'y sont inscrits pour défendre les couleurs des différents pays.
Une coupe du monde aura lieu prochainement, mais il a fallu faire un tournoi préliminaire, vu le nombre de participants importants, pour avoir 32 équipes participantes au Tournoi International final. En Europe des provinces, des Duchés, des Royaumes et des Empires y participaient.
Les Royaumes d'Italie et d'Angleterre, La Prusse, le Royaume d'Espagne se sont qualifiés d'entrées. Par contre L'Empire Français ne fini que second de sa poule et doit jouer deux matchs de barrage pour se qualifier contre la Province d'Irlande.
Après un premier match remporté 1 à 0 en Irlande, nos cavaliers étaient confiants et nos confrères journalistes voyaient déjà la qualification en poche.
Hier soir à Vincennes, le match retour se déroulait devant une foule de 8000 spectateurs dont 2000 irlandais ayant fait le déplacement. L’Empereur lui-même a fait le déplacement.
Le match commença par les hymnes. L'hymne irlandais fut respecté, preuve que même en temps de guerre, les français savent rester courtois. L'arbitre suédois fut choisit pour la neutralité du pays en raison du conflit militaire.
Le match fut d'une rudesse extraordinaire, nos cavaliers furent bousculé comme jamais. La tactique mise en place par Robert Demonech n'était pas efficace et pire, à la trentième minute de jeu, les irlandais ouvraient le score et remettaient les pendules à l'heure. Ce but fit exploser de joie les spectateurs irlandais et l'entraineur italien de l'équipe d'Irlande. À la fin du temps réglementaire, aucun autre but ne fut inscrit : il fallait jouer les prolongations.
L'arbitre suédois fut convoqué par l'Empereur durant la période de repos et avant le retour sur le terrain des cavaliers, nul ne sait ce que l'Empereur a dit à l'arbitre.
Le match repris son cours et à la 111ème minute, le cavalier français William Gelas égalise. Le but est validé par l'arbitre suédois, malgré les contestations irlandaise. Apparemment, le passeur Thierry Hengry se serait aidé de sa main pour la faire la passe au lieu d’utiliser sa crosse, chose interdite dans ce sport. Mais personne n'a vu la faute, sauf les irlandais.
L'Empire se qualifie donc pour le premier Tournoi International de Polo.
Vive la France.
Le pacificateur
Réclamations
Depuis le début de cette campagne la Grande Armée occupe Polotsk, la prise de cette ville a été une petite mise en bouche pour les régiments qui l'ont capturée. Dans cette ville se trouve un palais qui appartient à Sa Majesté le Tsar de toutes les Russies et tout autour de celui-ci et dans toute la ville, il y a des jardins magnifiques. Les jardiniers fidèles au poste n'ont pas fui la ville comme l'a fait la majorité des habitants, et ils ont très vite tissé des liens d'amitié avec les soldats français et leurs supérieurs. Liens qui sans doute disparaîtront si la Grande Armée venait à subir une défaite.
En général l'intendance française ne s'occupe pas des "jardins conquis" aussi les jardiniers ont continué d'entretenir ces jardins, ce qui a été fait avec la plus grande minutie jusqu'à aujourd'hui.
Mais depuis peu les Russes ont forcé l'entrée de Polotsk et ils occupent déjà plusieurs quartiers. Les Français ont essayé tant bien que mal de tenir dans les jardins le plus possible, mais ils ont du en abandonner plusieurs et les Russes ne s'en sont pas préoccupé et quand nos journalistes ont rencontrés les jardiniers ceux-ci ne manquèrent pas d'exprimer leur mécontentement. Voici quelques extraits de l'entretiens : "Les Russes ont anéanti 6 ans de dur labeur en piétinant la parcelle des tulipes !", "La parcelle des roses est méconnaissable, on ne peut même plus faire la différence entre un rosier et un pissenlit, maintenant !", "Ces Russes sont des barbares : aucun respect pour les chênes qui ornaient la grande allée !". La Gazette se doit donc de porter un message afin de rappeler à tous que nous devons respecter le travail d'autrui. Aussi messieurs les Russes et messieurs les Français, sachez vous entretuer sans piétiner les jardins…
AM