Un peu d'histoire...
« Hannibal savait conquérir la victoire mais il ne savait pas l'utiliser »
Nous sommes en l'an 216 av J.C, l'action prend place dans le sud de la botte italienne à Cannes. Hannibal Barca, le plus grand général que Carthage est connue, mène son armée à travers l'Italie, dans le but de venger l'humiliation de la défaite de la Première Guerre Punique (264 av J.C-241 av J.C) que lui avait infligé Rome.
Jurant sur le lit de mort de son père, Hamilcar Barca, de ne jamais conclure la paix avec Rome, Hannibal est fermement décider à abattre la jeune république romaine. Déjà, sur les rives de La Trébie (218 av J.C) et au Lac Trasimène (217 av J.C), Hannibal à tenu parole à son serment, infligeant deux cuisantes défaites aux Romains. Cependant, l'effet qu'il voulait tirer de ses victoires, à savoir retourner toutes les peuplades de l'Italie contre Rome, ne se produisit pas. Il fallait donc un autre triomphe à Carthage pour abattre sa rivale.
De leur coté, les Romains, ayant subies deux défaite majeurs, prirent une mesure exceptionnelle en suspendant leur Constitution. Ils élurent un dictateur, Quintus Fabius Maximus, chargé de poursuivre la guerre, doté du pouvoir suprême pendant une période 6 mois. Celui-ci prit le parti d'éviter toute confrontation avec Hannibal, le temps jouant pour Rome, lui permettant de reconstituer ses forces. Les Romains avaient de plus sous leur contrôle toute les villes importantes de la péninsule italienne. Ce qui ne manquât pas de créer des problèmes de logistique dans l'armée carthaginoise, qui s'aggravèrent lors de l'arrivé de l'hiver. Hannibal déploya donc son armée dans le sud près de Cannes.
Lorsque, le printemps de l'an 216 av J.C arriva le mandat de Quintus Fabius Maximus expira. Il fut remplacé par deux nouveaux consuls, Lucius Amilius Paulus et Gaius Tarentius Varron. Ces derniers décidèrent d'aller affronter Hannibal, pour ce faire ils mobilisèrent 8 légions, environ 40.000 légionnaires, 2.400 cavaliers, plus un nombre à peu près égal d'alliés italiens. Ce qui fait monter la force romaine à environ 80.000 fantassins et 5.000 cavaliers.
De son coté, Hannibal a sous ses ordres, 40.000 soldats (Libyens, Espagnols, Celtes), et 10.000 cavaliers (Espagnols, Celtes, Numides). Un mélange assez hétérogène, mais c'est cette même armée qui c'est battu depuis le franchissement des Alpes. De plus la cavalerie d'Hannibal en plus d'être plus nombreuse que celle des Romains, est supérieur aussi intrinsèquement.
Le 1er août, Hannibal déploie ses troupes sur une hauteur, son flanc gauche couvert par la rivière Aufidius. Son centre, était composé de toute son infanterie, en formation concave, le centre de cette ligne étant le plus avancée. Pour couvrir son infanterie, Hannibal déploya sur sa gauche sa cavalerie lourde (Espagnols, Celtes), et sur la droite ses cavaliers légers (Numides), lui-même se tenant au centre de son dispositif.
Les romains gardèrent leur formation habituel, l'infanterie disposée en échiquier, avec les vélites en première ligne, les légions derrières. Sauf que cette fois, la profondeur de cette ligne était beaucoup plus important, les généraux romains voulant jouer sur l'impact qu'aurait le choc entre les deux infanteries pour percer la ligne de front carthaginoise. La cavalerie romaine sur leur droite et les italiens face aux numides sur la gauche.
Le commandement dans l'armée romaine s'effectuait par alternance entre les deux consuls, le 1er août c'était Paulus. Ce dernier refusa le combat contre Hannibal, jugeant le terrain trop propice aux mouvements de la cavalerie carthaginoise. Le jour suivant, Varron prit le commandement et donna l'ordre d'attaquer... Paulus se plaça avec les cavaliers romains et Varron avec les cavaliers italiens.
La bataille s'engage par l'avancée de l'infanterie romaine vers le centre carthaginois, couvert par leur cavalerie. Hannibal donna l'ordre à sa cavalerie lourde charger l'aile droite romaine. Le choc fut rude pour les Romains, surpassé par le nombre et la qualité de leur adversaire, ils tournèrent la bride et s'enfuirent, Paulus fut tué dans l'engagement. Varron quand à lui parvient à tenir tête aux Numides. Cependant, les Espagnols et Celtes, enhardis par leur succès prirent de flanc et a revers les Italiens. C'en était trop pour eux, enfoncés, ils prirent à leur tour la fuite, talonnés par les Numides.
L'infanterie romaine quand à elle parvient à faire reculer pas à pas la ligne carthaginoise. Hannibal ordonna aux Lybiens de se déployer de manière à prendre la colonne sur ses flancs. Désormais avancer pour les fantassins serait courir le risque d'être prit à revers. Ce qui sera chose faite avec la charge de la cavalerie lourde carthaginoise... Il s'en suivit un carnage indescriptible, les prisonniers nombreux. Varron parvint à s'enfuir et rejoindre Rome.
Il n'est pas exagéré de dire que, après cette bataille, Rome à perdu la guerre... Les pertes sont de l'ordre de 48.000 hommes et 20.000 prisonniers. Les pertes carthaginoises n'excèdent pas 10.000 hommes. Après cette immense victoire, tout les subordonnés d'Hannibal, pensèrent que leur chef allait marcher sur Rome et mettre un terme à la guerre. Il n'en fut rien! Hannibal tergiversa, alors qu'il lui suffirait de marcher sur la Ville au Sept Collines pour qu'elle tombe dans les oubliettes de l'Histoire... Cette indécision, permit à Rome de s'activer avec une terrible détermination. Hannibal sera finalement vaincu dans les plaines arides de Zama (202 av J.C). Carthage vaincu une deuxième fois, Rome devient la puissance dominante du bassin occidental méditerranéen.
Ce retournement de situation laisse à penser comme Hasdrubal Barca, qu' « Hannibal savait conquérir la victoire, mais il ne savait pas l'utiliser. »
Ferrey .
Nostalgie...
La révolution est un lointain souvenir.
Qu'il est loin le temps où le peuple français s'était levé d'un seul homme pour se révolter contre ses institutions qui à leurs yeux étaient incompétentes pour diriger le pays. Qu'il est loin le temps où la Garde Nationale avait pour la première fois de son histoire refusait de tirer sur le peuple et s'était rallier à lui. Qu'il est loin ce temps où la révolution avait bouleversée l'Europe entière car le peuple avait besoin de pain et qu'il ne supportait plus l'incompétence de son roi.
Le temps où les Etats Généraux s'était déclaré Assemblée Constituante afin de veiller au bien être du peuple. Alors que la révolte se transformait en révolution à laquelle rien ne résistait ni la Bastille, ni la Garde Suisse du Roi et encore moins ces armées étrangères bien entraînées comme les armées prussienne, autrichienne et anglaise. Et cette assemblée constituante se déclara Assemblée Nationale et devint dés la mort du Roi la seule institution légale du pays et qui essayait de rédiger une constitution alors que dans la rue l'anarchie régnait, un jour Marat était discréditer et le lendemain il était porté en héros. Et Robespierre surnommé l'Incorruptible et qui devint après la terreur l'homme à abattre. Mais le Directoire fut mis en place tant bien que mal par l'assemblée qui avait résisté aux coups de force girondins, montagnards et jacobins mais ce directoire fut balayé par Napoléon fort de sa popularité. Le Consultat fut mis en place puis l'Empire.
Et maintenant ? Les royalistes ont été décimés que ce soit en Vendée par l'Armée et à Paris par les sans culottes et les anarchistes ont été supprimés par Robespierre. Seul l'Empereur a su manœuvrer habilement pour gouverner la France. Les Français ont depuis longtemps retrouver leurs quotidiens et les Parisiens peuvent dormir tranquille grâce à la police de Fouché. Le calme est revenu. La révolution est une page de l'histoire qui semble maintenant définitivement tournée.
AM