Gazette de Russie
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05 octobre 1812
Général en Chef Blancard
- La Gazette : Général Blancard, vous voici nommé Général en Chef de la Grande Armée, pouvez vous nous en dire plus sur votre parcours au sein de la Grande Armée ?

- Blancard : Bien le bonjour, chère Gazette. Comme décrit dans ma précédente interview, lors de mon premier mandat (sourire), je suis passé par tous les échelons régimentaires et inter-régimentaires (Corps d’Armée). Cette fois j'ai déjà gouté au plus haut poste, donc j'arrive avec autant de bagage que faire se peut…

- LG : Vous aviez déjà occupé le poste de GeC de la Grande Armée. Vous aviez quitté votre poste à la suite de graves problèmes internes, qu'est ce qui vous motive à vous représenter ?

- B : Oui, j'ai donc déjà occupé ce poste. La fin de mon mandat fut mouvementée. Mais je reste un fidèle serviteur de sa Majesté l'Empereur. J'ai appris de cette expérience, et je pense que la Grande Armée a aussi resserré ses rangs, qu'elle a fait rentrer dans le rang certains officiers aux aspirations relativement indépendantes. J'ai logiquement offert mes services une deuxième fois et… me revoilà !

- LG : La Grande Armée n'est pas au mieux. Certains réclament des changements constitutionnels. Êtes-vous de ceux qui pensent que la victoire de la Grande Armée passe par une refonte complète de celle-ci et de son mode de fonctionnement ?

-B : Il est évident que le système constitutionnel français est au bout du rouleau et qu'il est plus que temps de remettre certaines choses à plat, notamment la chaine de commandement. Bien que je préfère me concentrer sur le terrain, je compte bien faire progresser ce dossier dans les plus brefs délais ! Et puis, oui, cela peut participer a relancer la Grande Armée. Mais ne développons pas plus, les lecteurs russes pourraient s'y abreuver en informations… (sourire)

- LG : Dernière question. Quelles sont selon vous les qualités que doit avoir un Général ?

- B : Il va falloir être constant dans les décisions, clair dans les ordres, communicatif. Et aussi, bien sur, être stratège… Je compte m'appuyer sur des hommes qui pourront me conseiller et me seconder.

Mais ceci est théorique… je serai jugé sur mes résultats ! Aussi, si vous m'excusez, je retourne à mon travail. J’espère prochainement offrir à la Gazette matière à décrire une victoire française !
Général Blancard
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Grenouilles aux Choux
Dans notre rubrique culinaire, les recettes du vieux NiKo vous propose une spécialité automnale et bien locale de la région de Mir.
La Recette du mois est une recette en douze étapes ludiques pour famille nombreuse, idéale donc pour un petit repas confraternel au cœur du bataillon.

Ingrédients de la recette :
- 12 grosses cuisses de grenouilles (peu importe le régiment)
- 2 grandes feuilles de chou vert frisé de Peterhof
- 4 échalotes de montagne de Vinobradi
- Gros sel des salins de Sokolnitz et poivre du moulin Libau
- 200 g de choucroute crue d'Alma
- 70 g de graisse de bouc (voir avec les cosaques)
- 200 ml de crème liquide de la ferme du Yack

Préparation de la recette :
1. Plongez les mains dans la Bérézina pour y cueillir six belles grenouilles bien dodues. Désossez les 12 grosses cuisses, réservez les chairs, concassez les os grossièrement. Pelez et émincez 4 échalotes de Vinobradi.
2. Chauffez 20 g de graisse de bouc caucasien dans une gamelle, ajoutez et faire suer sans coloration les échalotes émincées, puis les os de grenouille, remuez avec une baïonnette ensanglantée. Mouillez ensuite à hauteur d’eau rougie de la Bérézina (+ ou - ¼ de litre), salez et poivrez sans retenue, laisser mijotez 15 minutes à frémissement. Au terme de cette cuisson, filtrez le fumet de grenouille au travers d'un linge de corps usagé.
3. Chauffez dans une gamelle, 200 g de choucroute crue de Alma (il s'agit seulement de chou des jardins de Peterhof que vous laissez deux mois trainer dans la besace jusqu'à fermentation à votre arrivée dans Alma) avec le fumet de grenouille odoriférant, rectifiez l’assaisonnement si nécessaire, laissez mijoter 10 à 15 minutes à léger frémissement en remuant régulièrement avec la baïonnette. Au terme de la cuisson, égouttez la choucroute dans le même linge de corps, bien la presser (récupérer précieusement le jus sans renifler), la concasser très grossièrement à la hache de sapeur.
4. Portez une grande quantité d’eau à ébullition dans un chaudron à boulets, la saler, plongez et blanchissez les 2 grandes feuilles de chou frisé des jardins de Peterhof pendant 2 minutes, puis les rafraîchir dans de l’eau bien froide additionnée de quelques glaçons (cela ne devrait plus tarder), les égoutter dans le même linge de corps usagé.
5. Assaisonnez légèrement les cuisses de grenouilles de gros sel des salins de Sokolnitz, de poivre du moulin de Libau et de 2 pincées de graines de poudre noir (optionnel mais revigorant), mélangez.
6. Déchirez le linge de corps usagé en deux et étirez-le sur le plan de travail. Étendez 1 feuille de chou dessus (la partie extérieure dessous), chevauchez les deux côtés espacés par la nervure retirée, dressez au centre successivement un petit tas de choucroute, puis dessus la moitié des cuisses de grenouilles et à nouveau de la choucroute. Rabattre la feuille de chou afin de bien emballer le tout, puis enveloppez dans le linge.
7. Renouvelez avec la seconde feuille de chou.
8. Préchauffez un couscoussier emprunté au Cosaque Cagilov. Pour info, il en fait la collection en cachette sous sa yourte et la visite vaut le détour.
9. Déposez ces apprêts de chou dans la partie supérieure du couscoussier, les cuire 15 à 20 minutes à la vapeur.
10. Le meilleur ! Portez à ébullition le jus de choucroute odoriférant (excellent aussi en cas de sinusite pour une bonne inhalation) avec la crème liquide de la Ferme du Yack et 1 pincée de poudre noire, laisser réduire d’1/3, remuez régulièrement. Rectifiez l’assaisonnement, puis incorporez 50 g de graisse de bouc bien froide coupée en morceaux, retirez de l'âtre, ne pas laissez bouillir, émulsionnez simplement avec douceur si possible.
11. Déballez les 2 choux farcis de leur linge usagé (notez que le linge devrait maintenant être passablement propre suite aux différentes opérations culinaires), les dresser dans 2 gamelles creuses, versez sur chacun 2 petites louches de jus, parfaire avec quelques peu de poudre noire pour colorer.
12. Servez et dégustez sans attendre ce ragout de grenouille au chou et jus de choucroute en hors d’œuvre avec une vodka sèche et bien fraiche, une cuvée de la Taverne Stakova peut faire l'affaire mais elle est rare.

C'est prêt !

Bon appétit aux esprits mal tournés.
Le vieux Niko
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Dialogue sur le terrain
Lupus caché dans le bois près de la bérézina, Leto lui au milieu du fleuve se débattant :

- Je te vois, Leto ! Que fais-tu au milieu de la rivière ?
- ZUT JE SUIS GRILLÉ, cria-t-il… On peut même plus prendre un bain, bordel !
- Tu te fous de qui ? T'es cosaque et maintenant, tu prends pas de bain ! Te moque pas de moi...Enfin, pas un bain d'eau, en tous cas.
- Bah y avait trop de français à Wessolovo, j'suis bien obligé de retirer leur parfum de femme.
- Ouais, que veux-tu, mes camarades z’humains ont tellement plus de succès que toi et les aut'russes auprès de la gent féminine qu'ils s'imprègnent de l'odeur de vos femmes.
- Hein ???!!!! Mais alors pourquoi mettez-vous du parfum de femme ??? Si vous voulez vous imprégner de l'odeur de nos femmes qui sentent l'air frais des steppes !!! Oui je sais, c'est pour culbuter nos chèvres ???!! Et qu'on ne le sache pas !!! Salaud, nos chèvres, elles sont à nous et on les aime… C'est malin ça.
Leto & Lupus
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45ème Editorial
Non ! Vous ne rêvez pas !

Chose promise, chose due. La Gazette reprend un rythme de parution normal et vous propose sa 45ème édition.

Nous remercions les personnes qui ont participé à cette gazette et vous invitons, lorsque l'inspiration vous prend, à nous faire part de vos créations.

Nous vous souhaitons une agréable lecture !
La Rédaction
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BRÈVES
Nous apprenons la retraite d'un officier qui aura marqué l'histoire de cette campagne de Russie, apportant victoire et gloire à l'un des protagonistes, et tout le contraire à l'autre.

Au nom de la Gazette Indépendante de Russie, nous souhaitons une bonne retraite au Général Vilpinov.

Gloire à ce valeureux Général qui a inscrit son nom à jamais dans les livres d'histoires.
La Rédaction
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Intoxication
Les services médicaux de sa Majesté l'Empereur nous informe qu'une quantité inconnue de vodka frelatée circulerait actuellement au sein de la Grande Armée.

En effet, cette vodka provoque chez l'individu qui la boit, non seulement l’état d'ébriété habituel, mais également de graves troubles psychiques.

C'est ainsi que le Colonel Papy, ancien commandant du 30ème Régiment d'Infanterie, eu un comportement pour le moins suspect le jour suivant la consommation de cette vodka.

À la tête de ses cuirassiers, il établit son bivouac dans une petite zone boisée. Se rendant compte que ses frères d'armes restaient en plaine, celui-ci fût prit d'une colère folle.

Un témoin nous raconte :

« Lorsque nous avons terminé d'établir notre bivouac, le Colonel Papy est sorti de sa tente afin d'inspecter les lieux, comme il le fait habituellement. Lorsque son regard se tourna vers l'horizon, il se mit dans une colère monstre !

Il criait sur ses propres frères d'armes, les traitant de tocards et leur répétant sans cesse qu'ils devaient s'établir dans une zone boisée afin de se camoufler et ne pas être repérés par l'ennemi.

À ce moment-là, nous nous sommes rendu compte que quelque chose n'allait pas. Si les voltigeurs peuvent aisément se cacher dans des zones boisées, c'est une autre histoire pour la cavalerie... »

À l'heure actuelle, les jours du Colonel Papy ne sont plus en danger mais les médecins craignent tout de même quelques séquelles irréversibles. Nous en saurons plus durant les prochains jours.

Nous ne pouvons que vous conseiller, soldats de la Grande Armée, de faire attention à la provenance de la vodka que vous consommez…
James Connolly
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Philosophie du front
Le soir tombait.
J'avisais un bivouac dont le feu agréable méritait bien un petit détour après une longue journée à chevaucher sur le front.
C'était une unité de l'École Militaire, ou du moins ce qu'il en restait après des événements qui n'avait pas dû être des plus tranquilles.
Un conscrit était assis sur un tambour, la tête entre les mains et le regard dans le vide.
Une poche de son uniforme déchiré, pendait misérablement.
Il avait peine à réaliser la dure réalité de la guerre au quotidien.

Le feu de camp crépitait des branches de sapin que l'officier instructeur jetait par brassées.
Il m'offrit de me joindre à eux et me relata la première expérience de ses hommes en première ligne.
Les combats avaient apparemment été rudes pour cette compagnie, qui avait été harcelée dès le matin par une batterie de 8 postée sur un plateau. Les boulets avaient fait des ravages, laissant de nombreux morts dans les rangs de cette jeune unité qui avait douloureusement vécu son baptême du feu. Chargés par des cavaliers, pris à partis par des voltigeurs, ils n'avaient évité la déroute que par l'intervention bienvenue d'un bataillon de vieux briscards qui avait permis de rétablir la situation.

L'instructeur regarda le jeune conscrit, souriant devant l'abattement qui accablait ce pauvre hère fraîchement arrivé en Russie.

« Alors, la recrue ! Quoi !... Tu es encore en vie ce soir !... De quoi te plains-tu ? »
Il cracha par terre un morceau de tabac à chiquer et reprit :
« Tu en verras bien d'autres et dis-toi, qu'ici, la mort est ta cousine !... »

La vie, la mort, je voyais d'ici ce vieux briscard se lancer dans une longue tirade sur la dualité de l'existence et les risques du métier de soldat.
Comme l'autre restait sans réaction, il s'approcha, saisit sa fiole de rhum dont il descendit une grande lampée et la tendit au jeune soldat.

« Tiens, bois cela pour te remettre les idées en place. »
Il précisa ensuite le fond de sa pensée dans laquelle il fallait lire entre les lignes...

« Et oui mon gars, la mort est ta cousine, car, suis-moi bien... »
(Il attendit que l'autre ait trempé ses lèvres dans le tord-boyau pour continuer)
« …car, disais-je, si la Vie est amère, et si la Vie est l'attente de la Mort, alors c'est que la Mort est ta cousine !... Je te laisse méditer sur cette philosophie du front !... »

Il partit d'un long éclat de rire, sans doute plus la conséquence de l'air vide et ahuri de l'autre qui ne comprit pas grand chose, que sur la portée comique de sa phrase.

« La vie est amère... La vie est ta mère... L'attente de la mort... La tante de la mort... ».
J'avoue moi aussi avoir eu un peu de mal à saisir toute la portée philosophique de cette maxime à prendre au deuxième degré.
Mais l'alcool aidant, nous passâmes une fort bonne soirée.
Peut-être faudrait-il encore quelques heures avant que l'humour de boulevard ne puisse arriver à regonfler le moral de cet homme et en faire un vrai soldat hermétique à tout, un de ces braves qui sourient sous la mitraille, et que la Grande Armée est fière de compter dans ses rangs.
Guy le Vinec
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Le petit rapporteur
Scandale à la Cour Impériale :

Nous apprenons que le Tsar de toutes les Russies avait convié son état-major à une semaine de détente dans son palais impérial au nord de la Bérézina. Une cellule de crise à due être mise en place. En effet, la femme de Cagilov, chef des Cosaques, a été surprise sur les terrasses du palais, seins nus, afin de profiter de ce doux soleil d'été. Les enfants ainsi que tout le personnel ayant été en contact avec cette dernière ont pu bénéficier de toute l'aide psychologique nécessaire ainsi que médicale afin d'éviter tout problème sanitaire.

L'argent, nerf de la guerre :

C'est bien connu, qui veut faire la guerre à besoin d'argent. Les revers successifs subit par la Grande Armée en Russie ne motivent en rien les investisseurs de sa Majesté l'Empereur. L'un de ses principaux donateurs intéressés vient d'annoncer qu'il ne mettrait plus aucun Franc dans l'économie française. Pire encore, il paraîtrait que celui-ci a déjà quitté le pays afin de se prémunir d'une ruine assurée si les troupes du Tsar venaient à battre définitivement la Grande Armée en Russie et à envahir l'Empire. Soucis supplémentaire dont sa Majesté l'Empereur n'avait certainement pas besoin.
James Connolly
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Feld Maréchal Zinix
Depuis notre correspondant à Posen, nous avons pu rencontrer le Commandant en chef des Armées Russes sous sa tente d'État-Major en plein travail stratégique.

- La Gazette : Feld-maréchal Zinix, vous voici nommé depuis de longs mois d'été Commandant en Chef de l'Armée du Tsar, pouvez vous nous en dire plus sur votre parcours au sein de votre ascension moscovite ?

- FM Zinix : C'est assez simple. Devenu chef des célèbres Grenadiers de Pavlov après la disparition subite du fondateur Yermolov, j'ai naturellement intégré le HEM.
Puis, après la disparition subite du Commandant en chef Zoltan, j'allais enfin devenir chef (c'est fou toutes ces coïncidences !), Quand le très respecté Rouskoff des Baggovouts s'est présenté au poste, avec un programme simple et ambitieux : réconcilier tous les russes. Ni plus, ni moins.
J'ai alors introduit un peu de modernité dans les processus électoraux russes. Les méthodes de mon île natale ont prouvé maintes fois leur efficacité.
Les Grands Électeurs ont donc voté pour Rouskoff, et j'ai été élu.

- La Gazette : Vous avez remanié profondément la structure de l'Armée de Toutes les Russies suite à votre élection. Pouvez-vous nous expliquer vos motivations qui semblent avoir porté leur fruit ?

- FM Zinix : Comme tout bon chef, je dois compter sur une base forte. Rien de tel que tout remanier pour placer ses hommes aux postes clefs.
Les anciens Corps présentaient l'inconvénient de ne pas être adaptables aux mouvements des troupes. Et comme nous pratiquons une guerre de mouvement, il fallait des compositions de Corps mouvantes.
Le HEM a alors compté 3 chefs de Corps liés chacun à une zone du champ de bataille (nord-centre-sud), et un second, chargé de me remplacer en cas d'indisponibilité. Quand un régiment, ou même partie d'un régiment changeait de zone, il changeait de chef de Corps.
La 2ème réforme concerne la communication. Le soldat ne doit entendre que des ordres en cohérence. Une voix discordante peut couper les jambes d'un soldat aussi efficacement qu'un boulet de canon.
Le seul endroit ou un ordre peut être critiqué, c'est au HEM ou par MP.
Le mess est une chambre de débats, ou toutes les idées peuvent être développées, mais sans critiques négatives ou insultantes. Au final, quand un plan est décidé au HEM, il doit être transmis par tous comme si c'était une volonté unanime. Un sourire, même de façade est toujours préférable à une insulte. L'insulte est parfois nécessaire, mais d'homme à homme, sans prendre le reste de l'armée à témoin.

- La Gazette : Que vous apporte les réussites de ce qui semble aujourd'hui une victoire sur les régions de Mir dans votre carrière et à qui le devez-vous ? Votre savoir faire ? Votre État-Major ? Vos hommes et leurs panaches ?

- FM Zinix : Mon humilité légendaire va en souffrir, mais mis à part mon génie militaire, mon panache, mon énergie et ma maîtrise totale des évènements, ce succès est un peu dû aux soldats russes.
Notre armée regorge de talents, qui étaient parfois incompris ou méprisés. Alors que la meilleure solution était de les laisser s'exprimer.
Le Grand Vilpinov, par exemple. Le poids des ans l'empêchait de prendre part au Commandement, nous lui avons donc offert une place de stratège. Sans aucune contrainte ou obligation. Il a pu selon ses possibilités, intervenir efficacement.
Les plus grands esprits ont besoin de liberté. En leur accordant cette liberté, c'est l'armée russe toute entière qui bénéficiait de leur talent et de leur enthousiasme.
La puissance normative d'un Stephnovitch, la Vista stratégique d'un Moleskine, la faculté de communication d'un Nicolaïkov, et même la sagesse d'un vieux cosaque alcoolique comme Vitali ont pu donner le meilleur d'eux-mêmes sans que j’aie, finalement, à intervenir.
Je ne peux citer tout le monde, mais dans cette grande offensive que nous menons depuis 2 mois, les héros et les exploits sont innombrables.
Sans compter que j'ai rationné les hommes en vodka, et qu'ils ont donc du dépecer plus de franzkis pour maintenir un approvisionnement acceptable.

- La Gazette : Dernière question. Quelles sont selon vous les qualités que doit avoir un Commandant en Chef des Armées ?

- FM Zinix : Le sens de l'humour. Avant tout. Un peu d'autodérision permet de garder la tête froide.

- La Gazette : Merci Feld-maréchal Zinix pour ces moments partagés avec la Gazette Indépendante de Russie.
Feld Maréchal Zinix
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CITATIONS
- Il est vrai, que parfois, les militaires s'exagérant l'impuissance relative de l'intelligence, négligent de s'en servir. (Charles de Gaulle)

- Mieux vaut donner la liberté par en haut que d'attendre qu'on la prenne par en bas. (Tsar Alexandre II)

- Le peuple est le même partout. Quand on dore ses fers, il ne hait pas la servitude. (Napoléon Bonaparte)

- Pour avoir marqué « Rien » à la date qui devait signifier le début de sa perte, Louis XVI est taxé d’imbécillité depuis deux siècles. À ce compte, nous sommes tous des imbéciles : qui de nous peut se targuer d’avoir discerné l’exact commencement de sa dégringolade ? (Emil Cioran)

- Trois personnes peuvent garder un secret à condition que deux d'entre elles soient mortes. (Benjamin Franklin)
La Rédaction
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MÉTÉO
Le froid commence doucement mais surement à se faire sentir. Les soldats abandonnent leurs campements de fortune pour rejoindre les différentes tavernes du front, une fois la nuit tombée. L'hiver n'est plus très loin et selon nos prévisions, il risque encore une fois d'être rude !
Celsius
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PETITES ANNONCES
- Vends robe de mariée portée une seule fois par erreur.
- Urgent cherche coq expérimenté pour poulettes sans formation.
- Urgent cherche cosaque expérimenté pour bouc sans formation.
- Avis à ceux qui seraient intéressés par le clavecin de notre fils Alexandre, vendons ce dernier devenu encombrant. (NDRL : Qui ? Le clavecin ou le fils ?)
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