Gazette de Russie
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24 décembre 1812
LES MÉMOIRES D'UNE MULE 2
Ma nouvelle fonction me plaçait tout en haut de la hiérarchie muletière. Fini le dos en compote, fini les nuits sous la pluie et dans la boue (c'est fragile une carte !). Mes habitudes parisiennes revenaient au galop. Certains ânes, de basse extraction, me traitaient bien de snob, mais je n'en avais cure. Les sabots au sec et le museau au chaud, leurs sarcasmes ne m'atteignaient pas. Je parcourais les plaines russes, à la suite de mon maître, toujours au cœur de l'action, mais jamais au cœur des combats.
Jusqu'à ce qu'une nuit, notre campement fut assailli par des cosaques…

J'avais entendu les rumeurs les plus folles sur nos assaillants mais la stupéfaction – ou était-ce la peur panique ? – me figea devant le spectacle de cette sarabande endiablée. L'attaque fulgurante et sanguinaire fut très vite suivie d'une débandade désordonnée où chacun cherchait à sauver sa peau.
Ma première pétrification passée, désorientée par les cris et les hurlements des hommes comme des bêtes, je me mis à galoper en tous sens, affolée par les flammes de nos tentes embrasées, sans autre but que d'échapper au trépas.
Sans comprendre un seul instant ce qui m'arrivait, je me retrouvai bientôt avec une longe passée autour du cou, les naseaux agressés par une odeur fétide indescriptible…

Vitali Viatchesla : voilà le nom de celui qui venait de me serrer. Je le sus en entendant un de ses sbires lui hurler "Vitali, je l'ai vu en premier, à moi le droit de cuissage !" J'avais échappé aux soldats français et aux paysans prussiens, quelque chose me disait que je n'échapperais pas aux cosaques… Vitali devait être le chef de cette horde car il ne céda pas aux requêtes (étaient-elles justifiées ?) du cavalier et ce sont donc les assauts de Vitali que je subis toute la nuit. Enfin plus exactement je subis ses assauts 10 minutes et subis le reste de la nuit son odeur fétide et ses ronflements sourds. Il fallait que je m'évade !…

D'après ce que je compris, Vitali avait décidé d'envoyer au front toutes les forces vives de sa horde. Même les mules. Il avait une façon d'organiser les assauts légèrement différente de mon maître précédent. Point de carte, point de virgule dans les ordres. Le plus souvent, on entendait :
"Vous foncez dans le tas à bride abattue le plus loin possible et vous ne reculez pas."
Il y avait tout de même une nuance de temps en temps :
"Si jamais vous êtes allés trop loin, vous foncez encore !"
Dans ma petite tête de mule, je me disais qu'il suffisait d'attendre une charge. Ma vitesse limitée me porterait à l'arrière de la colonne et je pourrais en profiter pour m'éclipser.
Oui, mais voilà. Le Cosaque a beau avoir le cul tanné, l'œil vitreux et l'haleine chargée d'immondices, il a l'esprit mal tourné. L'animal m'avait relié à son poignet par une corde. Ainsi que toute sa descendance…

Je restais donc un long moment, contrainte et forcée (c'était souvent le cas de le dire) avec les Kasaks de Vitali. Mon salut vint lors d'une étape en ville. Cela faisait un moment que le Voisko semait la terreur dans les territoires du nord. Ils avaient contraint une grande ville en chassant les forces françaises. Mon nouveau maître me quitta quelques heures, trop content de trouver une taverne à démonter et quelques chèvres encore fraîches à monter.
Déjouant la surveillance plus qu'avinée de mes geôliers, je quittais les écuries au petit trot afin de ne pas éveiller les soupçons. Arrivée dans les faubourgs, je m'apprêtais à accélérer le pas, ragaillardie par le vent de la steppe dans ma crinière.
Lorsque tout à coup je tombais nez-à-museau avec un jeune soldat tsariste qui avait l'air aussi fuyard que moi : un déserteur !

Cherchant à me faire aussi petite que possible, je fus toutefois trahie par un son que je n’avais jamais cru possible de reproduire : Je me mis à barrir ! En effet, il y avait que quoi ! Un Cosaque m'avait retrouvée et m'indiquait à sa manière qu'il n'était guère bon de fuguer, on risquait toujours de faire de mauvaises rencontres…
Prenant peur, le déserteur russe, ayant l'air d'avoir de la matière fécale dans ses bottes d'après l'odeur, se mit à courir tout autour de nous en poussant de léger cris féminins – Ils engagent vraiment n'importe qui de nos jours ! – avant que quelque chose ne surgisse d'elle… Mini-Terreur ! ! !

Qu'est-ce cela ?
Je vis une boule de poils avec deux oreilles parfaitement asymétriques. Une rappelait qu'il était bien de la famille de ses aïeuls des steppes, l'autre, complètement cassée et retombant sur un œil, m'enseigna qu'il devait être la résultante de croisements mal inspirés. Les seules choses distinctes au milieu de cet amas de poils minuscules étaient sa langue et sa truffe.
Après avoir évalué la situation en ignorant la chose nommée "Mini-Terreur" par le Cosaque qui sentait le crottin d'un vieux cheval parasité des intestins. Je m'approchai de celui qui avait la voie aigüe et qui portait une sacoche qui devait peut-être contenir des céréales. Je n'avais pas brouté une touffe d'herbe fraîche depuis 3 jours, la faim me fit oublier la méfiance. En m'approchant je vis que le poitrail de ce Cosaque laissait deviner des formes sous sa veste. Une femme peut-être ? C'était évident, malgré sa puanteur due à ses bottes, elle paraissait déjà plus raffinée ! Je frottais ma tête sur son épaule pour qu'elle accepte de me sortir de ce mauvais pas. Ma nouvelle maîtresse me passa un licol, corde qu'un cosaque à toujours sur lui pour pouvoir voler un cheval à tout moment, et commença à m'emmener – je l'espère – à l'extérieur de cette ville grouillante de Cosaques. Quant à Mini-Terreur, le cherchant car ne l'entendant plus grogner, je vis qu'il était pendu aux poils du paturon de ma jambe antérieure qu'il mordait frénétiquement sans atteindre la chair. Nous marchâmes ainsi quelques instants lorsque soudain des bruits de sabots au trot résonnèrent derrière nous.

Un troupeau gigantesque de chèvres et moutons, mélangés avec quelques camélidés bossus, cavalait derrière nous à grande vitesse sur la sortie de la ville. Mêlés à cette cohorte chamarrée, suivant mon licol, l'arrivée de ce troupeau fut mon salut car la petite boule de poil me lâcha le jarret pour s'en aller jouer garde-berger. Le plus inconfortable était ces deux caisses lourdes chargées sur mes flancs qui empestaient moult parfums et poudres exotiques dont devaient se servir ma maîtresse pour camoufler son hygiène. Et ses babioles de métal pillées dans quelques habitations de la cité assiégée hier et accrochées à la hâte là où elle le pouvait sur mon dos résonnaient d'un son fort désagréable. Bref nous voilà à présent marchant à travers de vastes plaines vers l'Est, noyé au milieu de ce troupeau mi-homme, mi-bête. C'est vers le soir que les évènements se gâtèrent. De lourds nuages envahirent le ciel vers le couchant. Un vent glacé se leva et je vis tomber du ciel quelques flocons blancs qui me glacèrent l'échine en fondant sur mes poils.

Le temps se détériorait de plus en plus, bientôt je ne pus voir au delà de 5 mètres. Ceci plus les parfums, je commençais à avoir un mal de crâne épouvantable. Mais ma nouvelle maîtresse ne s'arrêtait pas. Je n'en pouvais plus ! Mes sabots étaient lourds, les affaires (que je portais) me donnaient l'impression de porter Hector, l'énorme cheval de trait qui était dans la même étable que moi à Paris.
Ah mon chère Hector ! Il me manquait, ma vie insouciante d'avant ma vente me manquait.
Mais c'est à partir de cette tempête que ma vie de mule bascula pour la deuxième fois (la première fois étant ma vente)…

Une aventure collective à suivre… de Zinix (Mat 43680) ; Darya (Mat 49419) ; Fourchette (Mat 17059) ; Evenflow (Mat 47870) ; Antoine de la Salle (47089) ; Konrad Wunderof (mat 46530) ; Joachim de Labastide (Mat 38339) ; Nicolaïkov (Mat 25357) ; Loup Blanc (Mat 47484)
La Gazette
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51ème Editorial

Nous vous présentons la 51ème édition de notre Gazette Indépendante de Russie.
Et sa toute première parution sur les campagnes de Leipzig !
Vous pourrez y lire une succulente recette de la cuisine prussienne, un interview du Maréchal français et surtout la suite du périple de notre mule préférée !

Nous vous souhaitons à toutes et à tous une bonne lecture et d'agréables fêtes de fin d'année.

La Redaction
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LA RECETTE PRUSSIENNE

Mesdemoiselles, Mesdames et Messieurs les fins gourmets, suite à de très nombreuses péripéties et après moult bosses sur le crâne grâce à la douce main de notre bien-aimée Darya, le Prussien – le Seul, l’Unique ! Vous propose une recette de cuisine si vous vous ennuyez et que vous avez un russe sous la main – mais cela marche aussi si vous avez un français, mais pas avec un prussien.

Alors je vous vois déjà vous lécher les babines, tel un loup affamé, qui peut être blanc dans votre imaginaire et que vous aimez faire de l’alpinisme, bavant d’envie. Nous allons donc faire un petit inventaire du matériel que vous devez avoir à votre disposition.

Nous aurons besoin de deux marmites – il n’est pas obligé que vous soyez tombé dedans étant petit – d’un fouet, d’un hachoir, d’un économe – si vous en voulez un de qualité, faites donc équipe avec Zatopek, il se fera un plaisir de récupérer son économe de collection – et de deux feux de camp.
Bon appétit !

[ … ] Haha ha ! Vous avez vraiment cru que j’allais m’arrêter là ? Je vous ai fait une blague ! Pas drôle ? Major Stephanovitch, vous n’écoutez pas, pourquoi ? Votre frère jumeau maléfique, Prince de son état répondant à la terrible sonorité Badration, n’arrête pas de parler ? PIB vous sortez et vous me ferez une centaine de tchi-tchi.

Bien comme ingrédients nous aurons besoin de : une mule – de préférence si elle a commencé sa carrière à Paris – un cul-de-poule, un cosaque, 3 litres de sperme de taureau, 1 kg de pommes de terre, 1 kg de tomates, des oignons, du romarin et du schnaps – et là il n’est même pas question d’envisager de le remplacer par de la vodka !

Nous allons donc préparer, comme vous l’avez deviné, une mule fourrée au cosaque pour 6 personnes !

Tout d’abord, versez le sperme de taureau dans la marmite. Mettez votre feu sur doux. Puis renversez une bouteille de schnaps dedans afin de corser le jus. Remuez gentiment.
Ensuite, placez la mule devant le cosaque, qui lui devra être attaché. Si vous entendez des râles bestiaux, ne vous étonnez pas, c’est le cosaque. Si, par le plus grand des hasards, il n’émet aucun bruit, prenez le fouet et fouettez-le.
Une fois énervé, lâchez-le sur la mule, tout en vous écartant d’une dizaine de mètres. Fermez les yeux pour préserver votre âme sensible. Pendant qu’il est occupé à faire son devoir – écoutez chacun est libre de faire ce qu’il veut ! Sauf PIB. Lui il n’a pas le droit – prenez votre hachoir et coupez son sexe en érection lorsqu’il est… Hum… vous voyez ce que je veux dire…
Écorchez vive la mule. Attention ! Celle-ci ne doit pas passer l’arme à gauche ! Et faite la bouillir à feu vif dans le schnaps. La chair doit être totalement recouverte.
Après cela, épluchez vos pommes de terre et vos tomates avant de les mettre dans la marmite, accompagnées des oignons et du romarin. Remuez.
Après 30 minutes sur feu doux, versez votre mixture dans la marmite de votre mule et remuez fortement. Prenez le cul-de-poule et mettez-le dedans.
Laissez mijotez 1 heure à feu doux avant de servir !

Généralement, nous faisons cette recette le lendemain d’une gueule de bois. Et ça marche !

Bon appétit bien sûr !

Konrad Wunderof
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Anecdote sur la retraite

Le 15 Novembre 1812, la Grande Armée a quitté Moscou pour l'Ouest. Les russes, et notamment les cosaques, harcèlent sans relâche les convois français en attendant de livrer une véritable bataille.

Au cours d'un de ces raids, les russes tombent sur les fourgons personnels de Napoléon 1er.
L'un d'eux contient 60 000 Napoléons d'or et les deux autres sont remplis des provisions de bouche de l'Empereur.

Le Général russe Löwenstern raconte :
"Comme nous n'avions rien mangé depuis vingt quatre heures, cette découverte nous fit le plus grand plaisir et les deux fourgons furent bientôt dévalisés. C'était des fruits confits dans de l'eau de vie, des liqueurs, des biscuits de Reims, des pèches, des abricots à l'eau de vie, des pains d'épices, enfin beaucoup de choses de ce genre. Chacun de nous s'empara de tout ce qui lui convenait le mieux et nous tombâmes presque tous sur des bocaux de fruits confits à l'eau de vie et force biscuits desquels nous formâmes notre souper. Nous en avions tellement mangé que l'eau de vie ne manqua pas de faire son effet. Elle nous avait tellement étourdis, ou pour mieux dire, grisés, que nous tombâmes tous dans un profond sommeil et lorsque le lendemain nous voulûmes faire l'inspection de notre trésor, il ne s'y trouvait plus !
La surprise fut des plus désagréables. Jamais nous n'avons pu découvrir qui l'avait enlevé et notre richesse momentanée ne fut pour nous qu'un rêve. Jamais, je crois, on n'a payé plus cher le plaisir de manger des pêches à l'eau de vie ; mais si on réfléchit à la situation dans laquelle nous nous trouvions, exténués de faim, de froid et de fatigue, on concevra que l'or ne pouvait avoir d'attrait pour nous qu'après avoir rempli notre estomac. La nuit était froide et sombre, la sentinelle qu'on avait placée près de ces fourgons s'était endormie. Il neigeait très fort ; les traces mêmes s'étaient effacées."

Antoine de La Salle
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Interview Maréchal Druon

La Gazette : Bonjour Maréchal Druon,
Nous sommes ravis de vous recevoir dans nos locaux pour une interview.
Comment allez-vous ? Le Maréchalat n'est pas trop difficile pour un Jeune Capitaine ?

Maréchal Druon : Bonjour Loup Blanc,
Tout d'abord merci de m'avoir invité.
Pour répondre à votre question, pour le moment ça va, même si l'hiver s'annonce rude et sanglant.
Concernant mon Maréchalat, je dois vous avouer qu'il n'est pas évident d’être propulsé aussi vite en haut de la hiérarchie militaire française.
Mais je me suis entouré d'officiers compétents et je dois bien l'admettre que le SARCE fourni un travail remarquable depuis le début de cette nouvelle campagne.

La Gazette : La Grande Armée se retrouve maintenant à combattre l'armée russe dans la campagne entourant Leipzig.
Comment s'est-elle adaptée à ce changement de géographie et de population ?

Maréchal Druon : Après avoir vaincu les Russes lors de la campagne de la Berezina, nous pensions qu'ils serraient calmés et qu'ils ne menaceraient plus les territoires conquis par notre Empereur Napoléon.
Alors que nous rentrions sur Paris, ils en ont profités pour réengager le combat à Leipzig.
Les Russes ont attendu le bon moment, et ils ont un avantage indéniable au niveau du terrain.
Visiblement, l'humiliation que nous leur avons mis sur la Berezina leur ont laissé un gout amer, et ils n’hésitent pas a se venger sur la population, torturant et réduisant a l'esclavage femmes et enfants.

La Gazette : J'ai eu vent que les français appréciaient plus les femmes des ces contrées que celle des contrées russes, est-ce vraiment le cas ? Et surtout est-ce une motivation pour vos hommes ?

Maréchal Druon : Personnellement, j'ai plus un faible pour les filles de l'Est, le soin qu'elles portent à leur corps et leur dévouement au lit en font des maitresses remarquable.
De plus, je ne sais pas si vous avez pu en profiter, mais leur souplesse est particulièrement fantastique, faire autant d’acrobaties autour d'un bâton de bois reliant le bar et le plafond c'est époustouflant.
Pour le reste de la grande armée, j'ai plus l'impression que la beauté d'une femme réside dans le nombre de chopes de bières qu'elle peut porter en même temps… Autant dire que dans ce domaine, les prussiennes sont imbattables …

La Gazette : Comment voyez-vous la suite ? Au niveau du terrain et de votre carrière ?

Maréchal Druon : Eh bien, je pense que nous venons de traverser une phase douloureuse. Les Russes ont commencé très fort et ont l'initiative.
Petit à petit, nous allons regagner du terrain et libérer la région de Leipzig.
Pour la suite de ma carrière, je ne peux me prononcer, seul Napoléon ou les chefs de régiments décideront de mon sort. Mais quoiqu'il arrive, mon objectif serra toujours le même, repousser les russes !

La Gazette : Merci pour votre disponibilité, Maréchal, et nous vous souhaitons bon courage pour la suite.

La Redaction
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Rumeurs

- Cause expulsion récente Manu Militari, Jeune homme bien sous tout rapport cherche un logement libre de suite, de préférence toutes commodités avec grande pièce à vivre, cuisine américaine, emplacement d'artillerie, murs épais, proche commerces, cave à vin. Pas sérieux s'abstenir.

- Les campagnes de Leipzig vont connaitre un mariage Kosak. Nous souhaitons beaucoup de bonheur ... euh nous voulons dire chèvres, au couple.
Toutefois nous cherchons encore qui est l'homme dans ce couple, il y a encore des doutes.

- Il paraîtrait qu'un célèbre cousin cherche encore "la clef au fond du panier" mais serait sur le point de la retrouver avant le passage à l'année nouvelle. Le suspense de plusieurs mois se poursuit...

La Redaction
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METEO TEUTONE
Un vent à décorner les vaches, yacks et autre cornus souffle sur les bourbiers Prussiens.

Les soldats cherchent refuge où ils le peuvent dans ce paysage inhospitalier, tentant d'éviter les projectiles que la tempête s'amuse à leur envoyer à la tête, qui est fragile comme chacun le sait et parfois toute enneigée comme l'horizon.

La bonne nouvelle : un traineau tintinabullant a été aperçu bravant cette météo sordide. Nul doute que son jovial occupant sera bien accueilli dans les campements.
Rankine
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