16ème cérémonie française
L'empereur arriva dans Lindenthal sous la pluie battante. La situation n'était pas celle escomptée. La coalition s'était déployée plus rapidement et avait su tirer parti de cet avantage pour faire reculer la Grande Armée.
Cependant, l'empereur savait qu'il pouvait compter sur la valeur de ces hommes pour renverser la situation et c'était pour récompenser cette valeur qu'il avait demandé à la chancellerie d'organiser cette nouvelle cérémonie.
Soldats! Sous-officiers! Officiers!
Je viens de nouveau parmi vous récompenser les officiers qui se sont distingués. Nous ne comptons plus les hommes à qui nous avons octroyé la Liberté qu'ils doivent au courage de vos actions. Pour tout homme qui a un jour goûté à cette Liberté notre défaite ne saurait être imaginable et la dette qu'il a envers vous officiers de la Grande Armée est aussi pure, noble et éternelle que le sont ces médailles.
Le chancelier recevant une distinction, il ne pouvait assurer ses fonctions lors de la cérémonie mais l'empereur ne doutait aucunement du jeune capitaine qui le remplaçait, si son chancelier recevait les honneurs c'était également pour ses qualités d'instructeur.
Le chancelier subalterne lut les faits et les récompenses octroyées pendant que celles-ci prenaient forme et sens dans les mains de Napoléon premier, Empereur des Français lui-même
"Légion d'Honneur"
Chef de Bataillon Dami (28780, Brigade Infernale) :
Pour son efficacité à la tête de l'Ecole Militaire Française, et sa parfaite gestion de la Chancellerie Impériale.
"Médaille de la Bravoure"
Général de Brigade Fredo (16606, 25ème Régiment d'Infanterie ) :
Officier sur lequel la GA a toujours pu compter, aussi bien au commandement que dans les situations critiques dont la prise de Boubka n'est qu'un exemple.
Colonel Comte de Ségur (18025, Garde Impériale) :
Pour son extraordinaire sens du sacrifice et son constant mépris du danger.
"Médaille du Mérite"
Major Pascal de Bener (46216, Grenadiers Réunis) :
Pour son comportement toujours exemplaire face à l'ennemi et son sens du collectif en général et la capture durant 72 heures de la mine Küstrin avec ses deux lignes face à une dizaine de compagnies russes en particulier.
Capitaine Boyer de Rebeval (49181, Armée du Rhin) :
Pour son courage, son esprit d'entreprendre et son audace dans les attaques.
Colonel Chabert (1442, 25ème Régiment d'Infanterie) :
Homme riche en idées , toujours à la pointe de l'action comme lors de la prise de Boubka qui fit tomber trois fermes russes
"Médaille de la Nation"
Major ttls (40317, IIIè Corps d'Armée)
Toujours à la pointe de l'attaque, l'officier TTLS n'hésite jamais à donner de sa personne, parfois au prix du sang. Il a grandement participé à la reprise de Paunsdorf, puis à l'assaut sur Grunau. Un officier sur lequel on peut compter sans problème.
Chef de Bataillon Alberich (37768, Génie Impérial)
Pour avoir été l'un des grands instigateur du SARCE à ses débuts et pour son investissement personnel au Génie Impérial.
Colonel Apple (6074, Garde Impériale)
Pour son comportement exemplaire dans toutes les opérations défensives de la Vieille Garde devant Reudnitz.
Major DELAPORTE (6089, Garde Impériale)
Pour sa constante détermination, et la défense acharnée de la ville d'Herzberg.
Capitaine Adjudant-Major Evariste (48511, Grenadiers Réunis)
Pour son attitude toujours exemplaire face à l'ennemi, son sens du collectif et pour les très nombreux outils logistiques qu'il met à disposition des officiers de la GA.
Colonel Kulkothsis (23096, Autunnois)
Officier respectant les consignes et n'hésitant pas à sacrifier ses compagnies pour le bien de son régiment et la grande armée.
Général de Brigade SPECTRAL (24789, Autunnois)
Pour sa fidélité envers la grande armée et l'empereur depuis plus de 5 ans .
Capitaine Adjudant-Major Jean Toto (49657, Génie Impérial)
Sa motivation et son exemplarité au combat font de l'officier Jean Toto un élément indispensable au sein du Génie Impérial.
Colonel Louis de Larthurière(15262, Garde Impériale)
Pour son remarquable travail de coordination défensive de la Vieille Garde autour de Gohlis.
Major Limoux (30521, 25ème Régiment d'Infanterie)
Toujours présent au front, le major est un homme sur qui on peut compter. Boubka, Muskau...de grandes batailles qui lui doivent cette distinction.
"Citation à l'Ordre de l'Armée"
Général de Brigade Razout (1211, IIIè Corps d'Armée)
D'une loyauté sans faille envers son régiment et la Grande Armée, il attaque partout où on le lui demande et ne laissera jamais tomber ses coreligionnaires. De grandes valeurs martiales chez cet officier.
Colonel Rekin (27002, IIIè Corps d'Armée)
Toujours dans la mêlée, il est de toutes les batailles du IIICA, Paunsdorf, Grunau et Mockern. De plus il a parfaitement endossé le rôle du Second du régiment. Son panache et sa bravoure font de lui un exemple pour tous.
Général de Brigade Noots (29121, Garde Impériale)
Pour son efficacité et sa remarquable réactivité dans les opérations défensives autour de Plagwitz.
Général de Brigade Percy (18958, Garde Impériale)
Pour son exceptionnelle bravoure et sa participation déterminante à la défense de Gohlis.
Capitaine Flint (48924, Garde Impériale)
Pour son engagement et son courage exemplaire durant le siège d'Herzberg.
Capitaine Monton (42970, Garde Impériale)
Pour son dévouement, son sens du sacrifice et son action déterminante devant la ville d'Herzberg.
Major De Tartas (35667, 25ème Régiment d'Infanterie)
Un officier qui sait faire des sacrifices pour son régiment.
Chef de Bataillon Fisdohit (44453, 25ème Régiment d'Infanterie)
Le bataillon de marine du CdB Fisdohit accompli toujours des exploits sur le terrain.
Colonel Curély (38128, 25ème Régiment d'Infanterie)
Répondant toujours présent à l'appel, le Colonel mène ses hommes pour le meilleur du 25ème RIL.
Capitaine Ombre de Noblecourt (47688, Gendarmerie Impériale)
Pour son courage et sa détermination sans faille.
Chef de Bataillon Daniel O Meara (40248, Ecole Militaire Française)
Pour sa participation et son implication dans les multiples fonctions qu'il a assumé.
Capitaine Tece (48446, Armée du Rhin)
Pour son courage au combat, son enthousiasme et son dévouement à son armée et à son régiment.
Chef de Bataillon Rembarre (42317, Armée du Rhin)
Pour son courage au combat.
Major Gerard (30009, 30ème Régiment d'Infanterie)
Pour son courage et sa détermination sans faille quelle que soit la mission qui lui est confiée.
Colonel Bigloul (25874, 30ème Régiment d'Infanterie)
Pour sa présence et ses actions remarquables sur le front ainsi qu'à la tête du régiment.
Major Comte de St Germain (40058, Indépendant)
Pour son dévouement et son sacrifice lors de la prise de Dissen qui aura permis la chute temporaire de la ferme Cosaque.
Colonel fabrice le rouge (42224, 25ème Régiment d'Infanterie)
Pour son sens du sacrifice sur Boubka qui mena ses camarades au bout du septième jour.
Colonel Arnouk (39376, 25ème Régiment d'Infanterie)
129 victoires et plus de 11000 morts chez l'ennemi! Un officier efficace au sein de la GA.
Major Cyrion (33938, Génie Impérial)
Pour son grand volontarisme à participer aux missions les plus périlleuses du Génie Impérial.
Major Xavier Le Breton (38603, Garde Impériale)
Pour sa combativité et son exceptionnelle bravoure durant le siège d'Herzberg.
"Citation à l'Ordre du Régiment"
Capitaine Adjudant-Major Sebast91 (49388, IIIème Corps d'Armée)
Jeune recrue venant de l'EMF, cet officier a su trouver sa place au sein du Régiment. Ne rechignant pas à suivre les ordres, ni à se mettre à l'avant des lignes, je l'encourage à continuer à communiquer comme il le fait. Officier prometteur pour la Grande Armée.
Major Croco (38135, 30ème Régiment d'Infanterie)
Présent de manière constante au front et prêt à se sacrifier pour ses camarades et la réussite de la mission, le Major Croco est un officier exemplaire.
Major Cartel (31976, 30ème Régiment d'Infanterie)
Officier de valeur, toujours volontaire et prêt à toutes les missions de reconnaissance et de couverture pour son régiment et la Grande Armée.
Colonel Carpas (22075, 30ème Régiment d'Infanterie)
Officier téméraire, trop diraient certains, mais qui par son activité et sa présence constante sur le front rallie ses camarades.
Capitaine Jetapedabord (47805, 25ème Régiment d'Infanterie)
Pour son implication au sein de son régiment et de la GA. Un capitaine prometteur!
Napoléon
LES MÉMOIRES D'UNE MULE 3
Une pluie de grêle surprit la caravane hétéroclite et bruyante des cosaques tandis que le vent violent malmenait les plus frêles. Mon fardeau devenait de plus en plus lourd en se gorgeant d'eau et penchait dangereusement vers la pente de la rive escarpée que nous longions. Mais je n'étais pas une mule de salon et mon pas était sûr. J'avançais donc sans crainte, pestant cependant intérieurement contre les humaines incapables d'équilibrer un chargement. Quand soudainement un grondement me parvint... alors que le sol se dérobait déjà sous moi... le glissement de terrain m'emporta comme fétu de paille dans la rivière en contrebas. Tout allait si vite, je ne parvenais que difficilement à garder la tête hors de l'eau.
Après avoir bu pas mal de tasses, j'arrivais à produire une ruade suffisamment puissante pour me débarrasser de mon chargement. Une fois délestée, je pus rejoindre la terre ferme à un endroit où la berge, bien que détrempée et glissante de boue, était assez peu pentue pour me permettre l'escalade.
La trouille ressentie me fit courir tout droit devant moi jusqu'à ce que le souffle me manque, ce qui compte tenu de mon endurance naturelle représentait un paquet de verstes. La pluie continuait de tomber drue, à travers les abats d'eau, j'avisais une grange à l'abandon et m'y dirigeais d'un pas traînant.
Les portes battantes éclatées, les impacts de tirs qui parsemaient les murs, les odeurs, acre de la poudre et cuivrée du sang, encore bloquées au ras de terre, ne laissaient aucun doute : il y avait eu des combats récents ici !
Ceci étant dit il ne devait pas rester beaucoup d'endroits en Russie où on ne s'était pas battu alors cette grange ferait bien l'affaire! J'entrais donc, décidée de retrouver là le repos qui me faisait défaut depuis maintenant de longues journées. Je ne mis pas 10 minutes à m'endormir mais mon sommeil ne fut pas réparateur. J'étais hantée, toute la nuit, par d'horribles cauchemars.
Qu'étaient devenus mes accompagnateurs? Ne risquais-je pas de tomber entre des mains encore plus crasseuses? De quoi allait être fait mon avenir?
Je me levais au petit matin et décidais de poursuivre mon chemin vers le Sud: mon choix était arrêté, j'allais en Grèce, loin des combats, des hommes qui aiment les animaux. A moi l'aventure!... et la liberté!
La journée se présentait bien. La pluie avait fait place à un air sec, glacial et ensoleillé. Le sentier était bordé d'une herbe gelée qui pointait de jolies pousses dans la neige et descendait vers une large plaine blanche.
C'est au premier carrefour qu'une petite pose s'imposa vu les grondements de mon estomac. Pas grand chose à se mettre sous la dent. Mais le destin fit bien les choses. Une petite carriole de cantinier faisant route vers le Nord déboucha à mon encontre. Le cocher-cuisinier, une femme bien grasse aux accents exotiques tira sur les rennes de ses deux canassons dodus. Tous trois me dévisagèrent en silence.
La femme sourit alors d'un regard bienveillant. Elle fixa à l'arrière de son bahut ambulant une gaule au bout de laquelle elle attacha une énorme betterave rouge bien juteuse. Puis sans mot dire, l'étrange équipage se remit en route.
Le Sud, la Grèce, la chaleur... ou ce magnifique trophée à grignoter pour mon ventre si creux. Ma décision fut vite prise. Je m'engageais alors trottinante à l'arrière de la carriole tentant de mordre dans le légume appétissant qui dansait au bout de sa corde...
Une aventure collective à suivre -ou pas... son écriture dépend de vous- de Darya (Mat 49419), Antoine de La Salle (mat. 47089), Fourchette (Mat 17060) et Nicolaïkov (Mat 25357):
La Gazette