FRANCE
Régiments français 30/10/2023 :
Garde Imperiale (Frédéric St Sauveur)
9ème Rgt d’Infanterie (Anya)
30ème Rgt d’Infanterie (Aubert du Bayet)
HEMI (Victor Leclerc)
Génie Impérial (Alberich)
Gendarmerie Imperiale (De Villeneuve)
Grenadiers Réunis (Joachim Labastide)
Ecole Militaire Française (Anya)
La Rédaction
Les ponts de Kline
Mer Avr 19, 2023 7:32 pm
Par : Alberich
À : 54 éme Gazette de CDR
Il s'agit d'un récit, vu côté français de la bataille pour le pont et la ville de Kline.
Mars fut le mois héroïque des régiments de la Garde Impériale et des Grenadiers Réunis dans leur tentative de prise et de destruction d'un pont capital pour l'ennemi. Leur mission : couper les voies de ravitaillement de l'ennemi et déstabiliser ses positions stratégiques.
Nos braves soldats français ont affronté de nombreux défis, des tempêtes de neige mortelles aux attaques surprises des ennemis, mais ils ont persévéré. La neige était omniprésente, obstruant les chemins et rendant les mouvements difficiles. Les combattants de la Garde et des Grenadiers étaient cependant déterminés à réussir leur mission à tout prix.
Cependant, leur plan a été contrecarré par la ténacité des régiments russes. Les combats ont été féroces, avec des échanges de tirs nourris et des corps à corps impitoyables. Les soldats français étaient en sous-nombre, mais ils ont tenu bon, leur courage et leur détermination ne faiblissant jamais.
Malgré leur héroïsme, nos braves soldats ont dû se replier face à la puissance de feu ennemie. Mais leur esprit de combativité était intact, et ils ont continué à se battre sans relâche. Une seconde bataille s'est engagée dans la ville de Kline, et encore une fois, les régiments français ont fait preuve d'un courage sans faille, affrontant l'ennemi avec une bravoure inégalée.
Les combats ont été intenses, les armes à feu crépitant dans la ville de Kline, la poussière et les gravats jonchant les rues. Les combattants français ont fait face à des soldats ennemis féroces, ne reculant pas devant le danger et faisant preuve d'un courage sans faille.
Les combats ont été acharnés, avec des corps à corps violents et des coups d'épée qui résonnaient dans les rues de la ville. Les régiments français étaient en sous-nombre, mais leur détermination était inébranlable, et ils ont continué à se battre avec acharnement.
Malheureusement, les forces ennemies étaient trop nombreuses et mieux armées, et les régiments français ont dû faire face à l'inévitable. Mais leur sacrifice et leur héroïsme ne seront jamais oubliés, leur nom sera gravé dans l'histoire de la guerre comme des combattants intrépides et loyaux.
bien à vous,
Al"
Alberich Koenig :
Ex- Commandant du Génie Impérial
Ex- Commandant du Bureau de cartographie du S.A.R.C.E
Alberich Koenig
XXI Cérémonie Médaillés
La XXIéme Cérénomie française des médaillés de Moskva a eu lieu ce 30 octobre. L'empereur Napoléon s'est adressé à la nation.
"La voiture de l'Empereur, serrée de près par ses fidèles chasseurs à cheval de la Garde impériale et quelques gendarmes d'élite de la Garde impériale, arriva à Zakat. A quelque distance, le canon tonnait, témoin des combats encore engagés entre la Grande Armée et les troupes d'Alexandre Ier, des combats très -trop- proches de cette ville sur les arrières des troupes de l'Empereur. Le "Chapeau" lui-même sortit de sa calèche alors qu'une pluie assez fine tombait sur ce coin de campagne russe : l'automne était bien là, après les infernales chaleurs de l'été qui avaient brûlé les champs autour de Moscou lors de la précédente bataille.
C'était d'ailleurs les faits d'armes réalisés lors de celle-ci que l'Empereur venait aujourd'hui récompenser. Le gabardine grise sur son uniforme fétiche de colonel des chasseurs, il s'écarta de la calèche avec de longues enjambées, plutôt lentes par rapport à son habitude, car de son œil noir et aiguisé, il inspectait tout : le terrain, les bâtiments de la ville proche, les troupes impeccablement rangées, les nombreux officiers rassemblés. Stratège et tacticien de génie, l'Empereur aurait même pu se laisser aller à une reconnaissance personnelle du terrain ; mais aujourd'hui, il n'était pas question de cela...
Il passa un peu plus rapidement les troupes en revue, les drapeaux des régiments rassemblés s'abaissant à son passage pour lui rendre les honneurs. La troupe, pour une fois, était calme, et les officiers attentifs et silencieux : la bataille de Volchanka n'était pas engagée depuis longtemps, la Grande Armée n'avait pas encore eu le temps de faire ses preuves et le terrain était encore assez méconnu. A la fin de la revue, il écouta sans mot dire l'officier de la Garde impériale en charge de commander les troupes, qu'il avait demandé au Maréchal Lefebvre de faire désigner au sein de la Vieille Garde ; toutefois, il lui adressa un signe de tête et une grimace de sourire, ce qui ne pouvait que faire battre plus fort, certainement, le coeur du grognard. Puis il fit volte-face et, suivi du Maréchal Perrin, du général de Caulaincourt -son grand écuyer- et du général mouton -aide de camp-, qui l'accompagnaient, il monta sur la tribune en bois dressée pour l'occasion. Faisant face aux troupes assemblées, il passa son regard pénétrant sur nombre d'hommes, de sorte qu'un frisson qui n'était pas dû aux frimas de l'approche de l'hiver russe sembla faire onduler une partie de l'armée. Enfin, il gonfla ses poumons, et sa voix, cette voix qui savait persuader les humbles comme les puissants, s'éleva, rompant le silence :
"- Soldats, sous-officiers, officiers de la Grande Armée ! Ce jour, alors que nombre de vos camarades combattent l'ennemi de la Nation sur le front dans cette nouvelle bataille, j'ai tenu à réunir malgré tout quelques-uns de vous, afin qu'ils puissent témoigner aux autres. Témoigner, oui : d'actes de bravoure et de sacrifice de soi, d'actes de plein héroïsme pour la Patrie, d'actes du plus pur courage, comme vous savez si bien en prouver. Je ne pourrai récompenser aujourd'hui tout ceux, nombreux parmi vous comme toujours, qui le mérite : mais les autres, qu'ils sachent que je ne les oublie pas plus que les décorés, et que leur tour viendra."
Il jeta un coup d’œil de côté. La fonction n'étant pas officiellement occupée, c'était un ancien Chancelier de la Grande Armée qui s'approcha, suivi d'un jeune capitaine adjudant-major du 9e Régiment, nommé Tholus, qui portait le large coussin d'un rouge bordeaux sur lequel étaient épinglées les médailles. L'ancien Chancelier appela les récipiendaires, qui sortirent des rangs en une seule colonne et vint se placer au centre des troupes, devant l'Empereur. Celui-ci s'approcha, et le Chancelier lisait les identités et les énoncés des faits récompensés alors que le "Petit Caporal" accrochait les décorations aux poitrines et adressait ses marques de satisfaction à ses hommes."
Décoré de la Médaille de la Bravoure:
Colonel Jean Merveille (mat. 52707) : "A tenu en respect et seul une colonne de pillards ennemis qui mettait en péril la GI. Toujours en première ligne, toujours décisif. Grognard dur au mal, d'une efficacité et d'une bravoure exemplaire."
Décorés de la Médaille du Mérite:
-Colonel Albanum (mat. 47372) : "Officier spécialiste des missions de choc et d'avant-garde. Un explorateur confirmé qui a bien souvent ouvert la voie pour la Garde Impériale."
-Général de brigade papy (mat. 29139) "Pour avoir brillamment conduit le 30e Régiment d'Infanterie à l'assaut de la mine Jonquille."
Décorés de la Médaille de la Nation:
-Général de brigade Tortellini (mat. 2573) : "Pour sa constance et sa régularité dans les combats difficiles de Moskva que son régiment a rencontré."
-Général de brigade parachutiste (mat. 596) : "S'est illustré sur de nombreux champs de bataille au sein de la Brigade Infernale et a montré sa valeur pour la Garde Impériale lors de la bataille de Kline, où sa létalité a pu s'exprimer."
-Général de brigade Razout (mat. 1211) : "Pour sa résistance héroïque devant la mine Jonquille."
-Major Joachim Labastide (mat. 53273) : "Pour avoir assuré la direction de la Grande Armée comme Maréchal pendant la campagne de Moskva ; pour son commandement du régiment des Grenadiers réunis."
Citation à l'ordre de l'Armée (pour mention uniquement, attribution des "lauriers"):
-Colonel Père Hugo (mat. 52409) : "Officier exemplaire toujours présent pour être en fer de lance des attaques de son régiment."
-Chef de bataillon Victor Leclerc (mat. 39735) : "Chef de section remarquable, très bonne tenue de la section des voltigeurs réunis."
-Capitaine Capinghem (mat. 53541) : "Officier que l'on préfère avoir dans son régiment qu'en face. De grandes qualités de rassembleur."
-Colonel Jean Bailly (mat. 1169) : "Pour assumer la direction effective du régiment."
-Colonel Lupus (mat. 41313) : "Pour son travail au SARCE ainsi que dans les couloirs du tribunal à la refonte du code de la Justice Impériale."
-Général de brigade Lord_T (mat. 25499, retiré de la liste des officiers d'active) : "Pour l'ensemble de sa carrière dans la Grand armée et à la Gendarmerie Impériale."
"Alors que la cérémonie était terminée, l'Empereur, après un dernier salut à la troupe, regagna sa calèche qui le conduisit à une maison bourgeoise de Zakat : ce soir-là, il y recevrait nombre des cadres de sa Grande Armée pour discuter de bien des choses, avant de retourner d'où il venait."
Napoléon