Club des Grenadiers

[Nicolaïkov]

Je constate que vous avez oublié de préciser que cette attaque n'a pas été sans pertes pour vous.

Le crépis sera mis sur la note de l'Empereur.

La chancelerie.

[vétéran Piotr I. Badratio]

Il y a encore de cela quelques heures, Piotr Badration pouvait entendre résonner distinctement de son emplacement des manifestations bruyantes de fierté et de satisfaction provenant de la position des Grenadiers Réunis.
Il devinait qu'autour de ces feux de joie qu'il s'amusait à dénombrer, devaient sans doute danser Français et alliés. Il souria à l'idée que tant d'auto-suffisance et d'orgueil allaient les conduire à leur propre perte.

- "Voyez-vous, Andrei", débuta t-il en s'adressant à son fidèle Adjudant, "j'ai connu un Prince qui s'extasia devant la prise de Moscou, pensant porter le coup de grâce à une fière et noble Nation. Quelques semaines plus tard, non seulement il en repartait la queue entre les jambes, mais il y perdait également cet appendice au cours de sa fuite."

Andrei Polkonski ne pût s'empêcher de rire aux éclats. Instant blasphématoire, tandis que gisaient au sol les témoins malheureux des actions des derniers jours autour du moulin Libau.

- "N'est-ce pas là votre Prince, là-bas, que j'aperçois au loin ?" rétorqua t-elle en désignant du doigt une unité de fantassins français.
- "Par tous les diables ! Mais vous avez entièrement raison, Andrei !" poursuivait Piotr Badration, en apercevant la compagnie d'un Officier français recevoir de plein fouet plusieurs feux de mousqueterie savamment ordonnés par l'un des Adjudants du Major Makache, Commandant la Garde Preobrajensky - (24 janvier 1812, à 19 heures 58, la compagnie de Héristof a anéanti la compagnie de Le Bayard (mat 43468)) -

Comme deux enfants, Andrei et Piotr ricanaient à en perdre haleine. Ils en pleuraient. Et Andrei Polkonski d'ajouter : "Et son appendice ? Pensez-vous qu'il..."
Elle ne pût achever sa phrase, tant ses rires l'etouffèrent, couverts par ceux de Badration.

- "Que croyaient-ils donc, ces Messieurs de l'Occident ? Que nous allions nous laisser insulter de la sorte ?" murmura Badration, tandis que déjà se bousculaient dans sa tête mille et une façons d'organiser son bataillon en vue de poursuivre l'ennemi l'épée dans les reins.

[vétéran karamazout]

Capitaine adjudant-major Michel Duroc,


Les nouvelles que je reçois actuellement de mon rgt, me font part de la débandade du votre.

Mais je ne doute, que vous me rétorquerez que débandade ce n'est point. Mais stratégie pour nous y faire croire.

Que vos déboires actuels, se déroulent de façon organisés, malheureusement le nom de l'endroit ou ceux ci se déroulent m'échappe.....

Vous trouverez aisément comment le nommer et ainsi le broder sur votre drapeau comme une nouvelle victoire.

Bien a vous,



Chef de bataillon karamazout

Officier de La Garde Preobrajensky

[vétéran Bertrand H]

Ayant appris la colère du Major Sitnikoff à propos du moulin dégradé par les grenadiers réunis, le colonel Vilpinov se souvint d'un épisode quelques jours auparavant.

Marchant à proximité du moulin, il avait rencontré le Major Sitnikoff. qui, désignant le moulin, lui avait dit :

"Franchement, mon colonel, vous ne trouvez pas qu'il Libau mon moulin ? ".

Cela laissait présager des jours sombres pour les Grenadiers Réunis.

[vétéran Pascal de Bener]

"Franchement, mon colonel, vous ne trouvez pas qu'il Libau mon moulin ?"

Le sous-Lieutenant Pascal de Bener qui écoutait distraitement cette conversation, assis à la table voisine tout en dégustant une chopine de Jasnières (petit vin bien connu dans la cuvette de la Sarthe) ne pût s'empêcher d'éclater de rire :

Franchement, cher honorable adversaire, je trouve qu'elle Libonne celle-là !

Par ailleurs, ayant entendu de nombreuses rumeurs totalement infondées au sujet de cette affaire je souhaiterai apporter, si vous me le permettez, ces quelques précisions..

il n'a jamais été question pour nous de prendre ce moulin, mais uniquement de récupérer un tonneau de notre précieux pinard (cité plus haut) dérobé une heure plus tôt dans le campement de l'officier Hawkmoon von Koln par quelques cosaques déjà ivres et qui se sont empressés de le mettre à l'abri dans le dit moulin. Il faut en effet savoir que nous organisons traditionnellement tous les dimanche matin dans notre régiment (Le Sarthois), et à 10h00 précises, un copieux casse-croute à base de tartines de rillettes accompagnées de la boisson déjà citée et qui va très bien avec.

Hors, c'est précisemment le sous-Lieutenant Hawkmoon von Koln,en charge de ce précieux tonneau (je m'occupe de la caisse de rillettes), qui a commis l'erreur, l'obscurité aidant, d'établir son bivouac un peu trop près de vos lignes la veille au soir. Quoiqu'il en soit, vous comprendrez bien, comme l'a souligné plus haut Michel Duroc, que c'était un point d'honneur pour nous de mener à bien cette opération qui a donc été un succès total et une victoire morale sachant que tous les officiers étaient volontaires et conscients des risques encourus.

preuve en est cette fine aquarelle où l'on aperçoit les restes du bivouac d'Hawkmoon en 113-93 et la reprise du tonneau en 119-86 peu de temps après :



cela dit, je dois admettre que, avant de partir en déroute sous le tir croisé de nos compagnies, vos cuirassiers de la Garde Russe, dans leurs uniformes tout blanc et portant leur cuirasse de métal noir poli, avaient vraiment fière allure !

Le sous-Lieutenant leva son verre :

à votre santé Tovaritch !!.. et ne vous souciez pas trop des petits dégats de peinture occasionnés à votre moulin : il est vrai que c'est regrettable mais nous prévoyons bientôt de mettre le feu au champ et de bruler ainsi tout ce qui se trouve dedans.

bien cordialement

[zinix]

il n'a jamais été question pour nous de prendre ce moulin, mais uniquement de récupérer un tonneau de notre précieux pinard (cité plus haut) dérobé une heure plus tôt dans le campement de l'officier Hawkmoon von Koln par quelques cosaques déjà ivres et qui se sont empressés de le mettre à l'abri dans le dit moulin.

Monsieur, vous êtes un affabulateur. Veuillez cesser cette entreprise de désinformation au plus vite.

Même le dernier des imbéciles sait que le seul endroit ou un cosaque cacherait de l'alcool, c'est son estomac !

donc, soit votre histoire est fausse, soit votre pinard est imbuvable. (et avec les standards cosaques, je peux vous dire que le mot imbuvable est une litote)

[Briscard]

un euphémisme, je crois

[Bolchoï Medved]

un euphémisme, je crois

On y perd son latin...

[Makache]

Mais où sont les GR?

[vétéran karamazout]

J' ais... HIPS..... commme ...HIIIIPS..... l'imprezion......... a boire s'il vous plait...... qu'on a remporté.... HIPSSSSS......une victoire alcoolique........qu'on m'apporte BUUUURPP....... un drapeau.... que je la vomisse dessus.........

[vétéran Pascal de Bener]

Mais où sont les GR?

parbleu, mais là où l'on ne les attend pas..

pléonasme ?

[zinix]

Je vous plains. personne ne vous attendait aux tentes ?

les notres sont chauffées et bien équipées en infirmières. c'est un minimum quand on vient de se faire exploser...

[Michel Duroc]

Je vous plains. personne ne vous attendait aux tentes ?

les notres sont chauffées et bien équipées en infirmières. c'est un minimum quand on vient de se faire exploser...

Les tentes ? Les GR n'ont pas besoin de tente, sitôt dispersés nous nous regroupons et repartons à l'assaut !

Contrairement aux russes, nous ne trouvons pas notre motivation dans le mauvais alcool et les bras des laiderons qui vous servent d'infirmières ^^

[Didier Lacoste]

Je vous plains. personne ne vous attendait aux tentes ?

les notres sont chauffées et bien équipées en infirmières. c'est un minimum quand on vient de se faire exploser...

Les tentes ? Les GR n'ont pas besoin de tente, sitôt dispersés nous nous regroupons et repartons à l'assaut !

Contrairement aux russes, nous ne trouvons pas notre motivation dans le mauvais alcool et les bras des laiderons qui vous servent d'infirmières ^^

l'assaut,

c'est une ville ou une région de france ?

car vous semblez être repartis vous regrouper bien loin du front.

[Michel Duroc]

Nan l'assaut c'est le nom qu'on a donné à une petite forêt sur la carte, lieu de notre regroupement. Pour tout te dire on est entre les points 100/38 ; 108/41 ; 106/49 et 96/45 mais t'inquiètes pas vous nous verrez dès que nos camarades vous auront fait tourner les talons
Donc effectivement, techniquement on est assez loin du front