Camerone dans les montagnes
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- Francois Marie Hobé (Mat. 14317)
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Camerone dans les montagnes
C'est un coin oublié, loin du tumulte de la grande bataille centrale.
Un endroit naguère paisible, une petite mine qui fonctionnait au ralenti coincée entre des barres rocheuses et entourée de bois.
Elle sert désormais de refuge a un groupe de soldats perdus qui tiendront sans esprit de recul.
Sur la carte elle est désignée du nom d'Ismail mais les Grognards qui ont participé à tant de combats l'ont surnommée "Camerone", souvenir d'un obscur combat d'arrière-garde oublié même des historiens militaires...
Il y a là le Colonel Guiche du Génie Impérial, pardon, du Génie Bessarabe comme il se plait à le rappeler, un sourire au coin des lèvres.
Ce vieux briscard y a conduit dans un difficile combat défensif et une retraite serrée sous le feu ennemi, 4 unités de son régiment.
Il y soigne ses nombreux blessés et se prépare à faire face à l'assaut Russe.
Il n'est pas seul, depuis 10 jours, les Régiment Roscanvel au complet l'accompagne dans ce combat inégal face à un ennemi qui surgit de partout et harcèle ces vieux grognards.
Roscanvel et Guiche prennent des coups, mais ils en rendent et pour le moment, leur habileté tactique leur a permis de résister.
Mais il n'y a désormais plus de repli possible.
Roscanvel le sait, c'est lui qui a initié le rassemblement des 2 bataillons ici, au fond de ce cul-de-sac sans issue.
Lui et ses hommes n'iront pas plus loin, ils sont fatigués de lâcher du terrain.
Roscanvel termine de rédiger ses ordres, Lui et Guiche savent que c'est ici que tout se jouera.
Dans 48 heures, 72 tout au plus, les Russes seront partout autour d'eux et il faudra briser l'encerclement. Ils tiendront jusqu'à l'ultime cartouche, sans esprit de recul.
Il note dans son carnet "Pour ceux qui trouveront mes notes : dites à ma femme et mes deux fils que mes dernières pensées ont été pour eux. Si nous nous battons si loin de chez nous, c'est pour les savoir en sécurité, à l'abri des hordes barbares, pour que leur avenir soit radieux.
Adieu."
Un endroit naguère paisible, une petite mine qui fonctionnait au ralenti coincée entre des barres rocheuses et entourée de bois.
Elle sert désormais de refuge a un groupe de soldats perdus qui tiendront sans esprit de recul.
Sur la carte elle est désignée du nom d'Ismail mais les Grognards qui ont participé à tant de combats l'ont surnommée "Camerone", souvenir d'un obscur combat d'arrière-garde oublié même des historiens militaires...
Il y a là le Colonel Guiche du Génie Impérial, pardon, du Génie Bessarabe comme il se plait à le rappeler, un sourire au coin des lèvres.
Ce vieux briscard y a conduit dans un difficile combat défensif et une retraite serrée sous le feu ennemi, 4 unités de son régiment.
Il y soigne ses nombreux blessés et se prépare à faire face à l'assaut Russe.
Il n'est pas seul, depuis 10 jours, les Régiment Roscanvel au complet l'accompagne dans ce combat inégal face à un ennemi qui surgit de partout et harcèle ces vieux grognards.
Roscanvel et Guiche prennent des coups, mais ils en rendent et pour le moment, leur habileté tactique leur a permis de résister.
Mais il n'y a désormais plus de repli possible.
Roscanvel le sait, c'est lui qui a initié le rassemblement des 2 bataillons ici, au fond de ce cul-de-sac sans issue.
Lui et ses hommes n'iront pas plus loin, ils sont fatigués de lâcher du terrain.
Roscanvel termine de rédiger ses ordres, Lui et Guiche savent que c'est ici que tout se jouera.
Dans 48 heures, 72 tout au plus, les Russes seront partout autour d'eux et il faudra briser l'encerclement. Ils tiendront jusqu'à l'ultime cartouche, sans esprit de recul.
Il note dans son carnet "Pour ceux qui trouveront mes notes : dites à ma femme et mes deux fils que mes dernières pensées ont été pour eux. Si nous nous battons si loin de chez nous, c'est pour les savoir en sécurité, à l'abri des hordes barbares, pour que leur avenir soit radieux.
Adieu."
- vétéran Léon Lafleur (Mat. 49698)
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Re: Camerone dans les montagnes
Courage les gars ! le XIIIème CA vous envoie le bataillon complet du Colonel Adamas en renfort ! Son avant garde est en 161-50
- Francois Marie Hobé (Mat. 14317)
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Re: Camerone dans les montagnes
La nuit a été difficile.
Les hommes, fatigués par les escarmouches, l'attente, la tension inhérente au combat permanent ont les traits tirés.
Guiche a replié son bataillon laissant seul Roscanvel a la défense de la mine. Trop affaibli, il n'a pas voulu risquer l'anéantissement pour rien et se refait une santé à l'abri.
Roscanvel n'a pour le moment perdu que son escadron de Cuirassiers mais il a déjà mis au tapis 2 compagnies de fusiliers, un peloton de voltigeur et des Cuirassiers, venus se poster devant la mine et qui tombèrent dans une embuscade.
Aujourd'hui, dans l'oeil du cyclone, chacun panse ses plaies.
Roscanvel n'a plus l'initiative, il doit tenir 46 heures avec son effectif réduit.
En attendant les renforts pour contre-attaquer...
Les hommes, fatigués par les escarmouches, l'attente, la tension inhérente au combat permanent ont les traits tirés.
Guiche a replié son bataillon laissant seul Roscanvel a la défense de la mine. Trop affaibli, il n'a pas voulu risquer l'anéantissement pour rien et se refait une santé à l'abri.
Roscanvel n'a pour le moment perdu que son escadron de Cuirassiers mais il a déjà mis au tapis 2 compagnies de fusiliers, un peloton de voltigeur et des Cuirassiers, venus se poster devant la mine et qui tombèrent dans une embuscade.
Aujourd'hui, dans l'oeil du cyclone, chacun panse ses plaies.
Roscanvel n'a plus l'initiative, il doit tenir 46 heures avec son effectif réduit.
En attendant les renforts pour contre-attaquer...
- vétéran Léon Lafleur (Mat. 49698)
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Re: Camerone dans les montagnes
Le bataillon du Colonel Adamas...dont le drapeau avait servi avec honneur l'Armée du Rhin puis les débuts du XIIIème CA avait été décimé et reformé à l'arrière.
Les hommes remontaient au front par les chemins boueux et désespérant de longueur de Russie...dans un paysage de désolation tant les combats avaient été rude dans la région.
A la croisée d'un chemin...un paysan polonais...explique à l'Adjudant de Saint-Marc qui pratique cet étrange idiome...que des français sont encerclés dans les montagnes...
L'Adjudant avertit son bouillant Colonel qui sur une bordée de juron digne d'un navire de bataille...décida sur le champ de détourner son bataillon et de se porter au secours de ses compatriotes...
Par mesure de sécurité...on ne sait jamais... il fit attacher sur un chariot le paysan en gage de sa bonne foi...
Depuis deux jours, le bataillon avance à marche forcée, les tambours battant rapides ! et...
Bourdieu bougez vos miches ! on secoue son fion...remuez-vous...traine-cul...
A ce rythme l'avant-garde atteignit le secteur 170-56...
Les hommes remontaient au front par les chemins boueux et désespérant de longueur de Russie...dans un paysage de désolation tant les combats avaient été rude dans la région.
A la croisée d'un chemin...un paysan polonais...explique à l'Adjudant de Saint-Marc qui pratique cet étrange idiome...que des français sont encerclés dans les montagnes...
L'Adjudant avertit son bouillant Colonel qui sur une bordée de juron digne d'un navire de bataille...décida sur le champ de détourner son bataillon et de se porter au secours de ses compatriotes...
Par mesure de sécurité...on ne sait jamais... il fit attacher sur un chariot le paysan en gage de sa bonne foi...
Depuis deux jours, le bataillon avance à marche forcée, les tambours battant rapides ! et...
Bourdieu bougez vos miches ! on secoue son fion...remuez-vous...traine-cul...
A ce rythme l'avant-garde atteignit le secteur 170-56...
- adamas (Mat. 36212)
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Re: Camerone dans les montagnes
Oh merde... Y a de l'écho... Les moujiks vont m'entendre arriver avec mes hommes.Léon Lafleur a écrit :
Bourdieu bougez vos miches ! on secoue son fion...remuez-vous...
"Messieurs, on arrête de s'astiquer la baionette et on se bouge !! Des tantouzes russes nous attendent pour se faire massacrer. On va leur faire bouffer leur extrait de naissance, à ces bouffons !!! On active la manoeuvre. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire et s'il faut tomber au combat, que ce soit avec les amis. Magnez vous. D'autres mecs aussi burnés que vous nous accompagnent pour trucider les popoffs. En avant tout le monde ! Faites moi un carnage..."
18:41:12 20-11-2016 Vous avez anéanti la compagnie de AlekseÃï Leonov (mat 41017)
18:42:56 20-11-2016 Vous avez anéanti la compagnie de piotr de bagration (mat 13606)
00:43:39 21-11-2016 Vous avez anéanti la compagnie de peter de bagration (mat 13607)
16:45:22 22-11-2016 Vous avez anéanti la compagnie de Allexandre (mat 41019)
16:30:32 24-11-2016 Vous avez anéanti la compagnie de Katinsky (mat 51562)
- Francois Marie Hobé (Mat. 14317)
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Re: Camerone dans les montagnes
Les cris des blessés se font plus rares dans la nuit.
Les derniers coups de baïonnettes qui achèvent les mourants confirment ce que tous savent.
Il n'y a pas de prisonniers ici, de part et d'autres, le combat est sans merci.
L'adjudant Laberdesque a vu céder la compagnie De Bruchard cette nuit.
L'ennemi s'est emparé de la mine mais à quel prix !
Il a fallu 7 attaques au corps à corps pour venir à bout des vieux grognards.
Réduit désormais de moitié, l'effectif du Bataillon Roscanvel doit tenir encore une journée de plus.
Si ses forcent sont encore intactes, il contre-attaquera pour reprendre cet objectif secondaire sur le front Bessarabe.
Y a-t-il un but ? Un sens à tout cela ?
Les hommes ont dépassé le stade de la réflexion et des tergiversations.
Ils n'agissent plus désormais que par instinct, comme une meute agressée qui défend sa peau pour survivre.
Les cartouches se font rares, ils ne reste à certains que l'énergie du désespoir à la pointe de leur baïonnette pour tenter de reprendre à l'ennemi ce morceau de terrain qui leur est cher.
Les derniers coups de baïonnettes qui achèvent les mourants confirment ce que tous savent.
Il n'y a pas de prisonniers ici, de part et d'autres, le combat est sans merci.
L'adjudant Laberdesque a vu céder la compagnie De Bruchard cette nuit.
L'ennemi s'est emparé de la mine mais à quel prix !
Il a fallu 7 attaques au corps à corps pour venir à bout des vieux grognards.
Réduit désormais de moitié, l'effectif du Bataillon Roscanvel doit tenir encore une journée de plus.
Si ses forcent sont encore intactes, il contre-attaquera pour reprendre cet objectif secondaire sur le front Bessarabe.
Y a-t-il un but ? Un sens à tout cela ?
Les hommes ont dépassé le stade de la réflexion et des tergiversations.
Ils n'agissent plus désormais que par instinct, comme une meute agressée qui défend sa peau pour survivre.
Les cartouches se font rares, ils ne reste à certains que l'énergie du désespoir à la pointe de leur baïonnette pour tenter de reprendre à l'ennemi ce morceau de terrain qui leur est cher.
- Francois Marie Hobé (Mat. 14317)
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Re: Camerone dans les montagnes
"On y va..."
"Prenez votre barda, en colonne par deux et pas un bruit..."
Les ordres des chefs de peloton fusèrent à mi-voix dans la nuit.
L'ordre a surpris les vieux vétérans qui étaient prêts à tirer ici leurs dernières cartouches.
Mais Roscanvel en a décidé autrement ; le bivouac du Colonel Adamas a été signalé à peu de distance vers l'Ouest.
"Nous ferons jonction avec ses unités et ensemble nous contre-attaquerons."
Sourire aux lèvres, les hommes se faufilèrent sans bruit dans la nuit profonde pour briser l'encerclement et retrouver leurs vieux camarades de combat.
"Prenez votre barda, en colonne par deux et pas un bruit..."
Les ordres des chefs de peloton fusèrent à mi-voix dans la nuit.
L'ordre a surpris les vieux vétérans qui étaient prêts à tirer ici leurs dernières cartouches.
Mais Roscanvel en a décidé autrement ; le bivouac du Colonel Adamas a été signalé à peu de distance vers l'Ouest.
"Nous ferons jonction avec ses unités et ensemble nous contre-attaquerons."
Sourire aux lèvres, les hommes se faufilèrent sans bruit dans la nuit profonde pour briser l'encerclement et retrouver leurs vieux camarades de combat.
- Francois Marie Hobé (Mat. 14317)
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- adamas (Mat. 36212)
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Re: Camerone dans les montagnes
"Mon colonel.... Les éclaireurs ont repéré un volti popoff dans les montagnes en train de s'astiquer le manche..." dit l'adjudant de la 2èpme compagnie. "Foutez moi ce connard de mes deux en l'air!!" répondit le colonel avec son verbe habituel. "A vos ordres."
Vous avez anéanti la compagnie de Volti Sitnikoff (mat 31848) (désolé pour le jour et l'heure de l'attaque... Secret militaire. )
Vous avez anéanti la compagnie de Volti Sitnikoff (mat 31848) (désolé pour le jour et l'heure de l'attaque... Secret militaire. )
- Francois Marie Hobé (Mat. 14317)
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Re: Camerone dans les montagnes
Fouillant de la pointe de son sabre les débris divers et épars sur le sol de la mine, Roscanvel espérait sans doute retrouver quelques-uns des effets personnels de l'Adjudant De Bruchard, emporté quelques jours plus tôt par la furia Russe en tenant bravement son poste.
Rien, il ne restait rien. Des Russes non plus, pas âme qui vive.
Les dépouilles des soldats de la compagnie Sitnikoff avaient été rapidement enterrés dans une fosse commune. Ils n'avaient pas résisté plus de 2 minutes à l'assaut franc et massif. Le temps changeait, le sol allait bientôt geler et les morts n'auraient pas droit à un dernier repos sous terre. On les laisseraient sous l'épais manteau de neige jusqu'au printemps.
Avant que les corbeaux et les loups ne les retrouvent.
La mine était reprise ce matin, comme la plupart des objectifs sur la limite Est du front.
Mais Roscanvel savait que la lutte n'était pas terminée pour autant. Son petit Camerone s'achevait victorieusement mais Sitnikoff s'était enfui. Son escadron de Cuirassiers et les quelques moujiks qui l'escortaient avaient disparu dans la nuit.
La chasse aux infiltrés commençait.
Rien, il ne restait rien. Des Russes non plus, pas âme qui vive.
Les dépouilles des soldats de la compagnie Sitnikoff avaient été rapidement enterrés dans une fosse commune. Ils n'avaient pas résisté plus de 2 minutes à l'assaut franc et massif. Le temps changeait, le sol allait bientôt geler et les morts n'auraient pas droit à un dernier repos sous terre. On les laisseraient sous l'épais manteau de neige jusqu'au printemps.
Avant que les corbeaux et les loups ne les retrouvent.
La mine était reprise ce matin, comme la plupart des objectifs sur la limite Est du front.
Mais Roscanvel savait que la lutte n'était pas terminée pour autant. Son petit Camerone s'achevait victorieusement mais Sitnikoff s'était enfui. Son escadron de Cuirassiers et les quelques moujiks qui l'escortaient avaient disparu dans la nuit.
La chasse aux infiltrés commençait.
- philius (Mat. 39954)
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Re: Camerone dans les montagnes
des éclaireurs on vu ce fuyard dans la mine en 195:148 , sont cuirassiers et ces piétons boitant ....
«Il n'y a que deux puissances au monde, le sabre et l'esprit: à la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit.»
- Francois Marie Hobé (Mat. 14317)
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Re: Camerone dans les montagnes
La fin de cavale semblait proche pour Sitnikoff qui avait joué et perdu.
Les vainqueurs se partageraient bientôt les dépouilles des Cuirassiers Russes cernés dans la mine, dont les trophées viendraient garnir les étagères à souvenirs.
Les vainqueurs se partageraient bientôt les dépouilles des Cuirassiers Russes cernés dans la mine, dont les trophées viendraient garnir les étagères à souvenirs.
- Francois Marie Hobé (Mat. 14317)
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Re: Camerone dans les montagnes
Le sale boulot.
Finir ce sale boulot et penser à autre chose.
Sabre à la main, la poignée de Cuirassiers s'étaient infiltrés dans la montagne, suivant les traces des miliciens de Sitnikoff, harcelés depuis quelques jours et dont l'effectif n'était plus apte au combat. La mine avait été reprise dans l'après midi par le bataillon Guiche. Les Miliciens en déroute avaient fui en désordre vers la montagne, espérant trouver là une cache leur permettant d'échapper à leur destin. L'assaut final serait lancé au petit matin afin de surprendre l'ennemi au bivouac.
Roscanvel et ses hommes n'avaient que quelques mètres à faire avant de fondre sur l'ennemi.
Il leva son sabre et commanda : " Chargez !... à l'assaut !..."
L'action ne dura pas plus de quelques minutes. Les Cuirassiers ne firent pas de quartiers, les blessés agonisants étaient achevés rapidement.
Roscanvel fixa dans les yeux le dernier homme à terre. Il songea que les miliciens de Sitnikoff n'avaient sans doute pas eu beaucoup de compassion en exécutant le peloton de voltigeurs de Carillo, tombés quelques jours auparavant.
La pointe du sabre s'enfonça d'un trait à l'endroit du coeur. L'homme n'émit qu'un bref cri en se convulsant.
Le sale boulot.
Sans mot dire, les Cuirassiers nettoyèrent leurs armes et reprirent le sentier vers la vallée.
Demain le combat se poursuivrait ailleurs.
Finir ce sale boulot et penser à autre chose.
Sabre à la main, la poignée de Cuirassiers s'étaient infiltrés dans la montagne, suivant les traces des miliciens de Sitnikoff, harcelés depuis quelques jours et dont l'effectif n'était plus apte au combat. La mine avait été reprise dans l'après midi par le bataillon Guiche. Les Miliciens en déroute avaient fui en désordre vers la montagne, espérant trouver là une cache leur permettant d'échapper à leur destin. L'assaut final serait lancé au petit matin afin de surprendre l'ennemi au bivouac.
Roscanvel et ses hommes n'avaient que quelques mètres à faire avant de fondre sur l'ennemi.
Il leva son sabre et commanda : " Chargez !... à l'assaut !..."
L'action ne dura pas plus de quelques minutes. Les Cuirassiers ne firent pas de quartiers, les blessés agonisants étaient achevés rapidement.
Roscanvel fixa dans les yeux le dernier homme à terre. Il songea que les miliciens de Sitnikoff n'avaient sans doute pas eu beaucoup de compassion en exécutant le peloton de voltigeurs de Carillo, tombés quelques jours auparavant.
La pointe du sabre s'enfonça d'un trait à l'endroit du coeur. L'homme n'émit qu'un bref cri en se convulsant.
Le sale boulot.
Sans mot dire, les Cuirassiers nettoyèrent leurs armes et reprirent le sentier vers la vallée.
Demain le combat se poursuivrait ailleurs.