Chez les St Sauveur, on ne fait pas la guerre, on propage les idéaux républicains et on traque la Réaction !
Parisiens de mémoire la plus lointaine, ce sont des gars de Ménilmontant et leur seule école furent celle de la rue. Ils ne sont pas tombé de la dernière pluie et ont vécu minots la Révolution dans toute sa splendeur émeutière. Prise de la bastille, saccages, pillages, incendies d'églises et autres canailleries émaillèrent leurs adolescences turbulentes. Leur père Sans-Culotte aujourd'hui pourrissant quelque part dans un des ossuaires des catacombes, fut un proche de Graccus Babeuf et c'est par ce biais qu'il reçurent tardivement une instruction.
Leur famille c'est la République, et ils n'ont pas de femmes attitrés, manière d'éviter de laisser derrière eux des orphelins comme ils aiment à le clamer. Volontaire pour affronter la mitraille, ils ont fait leur apprentissage de l'art militaire au sein de la colonne infernal de Kellerman et ne revendique fièrement qu'un seul titre, celui de Citoyen. La République en danger les trouve toujours au 1er rang et ils s'engagèrent corps et âme derriere le jeune Bonaparte par faiblesse militariste. Vétéran de toutes les campagnes d'Europe et d'Orient, ils n'intègrerent pas malgrés leurs âges et leurs états de services la Garde Impériale, car ils sont réputés trop indiciplinés et trop insolamment républicains pour être fiables....
La Gendarmerie Impériale les tient à l'oeil, guettant le bon moment pour en débarrasser une Grande Armée qui de plus en plus se transforme en instrument d'un Bonaparte mégalomane devenu tyran et réactionnaire. Ils n'ont toujours pas digéré le rétablissement de l'esclavage de 1808....
Leur présence en Russie n'a qu'une ambition, pourchasser les émigrés royalistes jusqu'au bout du monde et leur faire crier "vive la République ! " sous le picotement de leurs baîonnettes. Ils arpentent les front en indépendants à la recherche des Partisans du Lys et ne ratent pas une occasion de réactiver les idéaux révolutionnaires ou de critiquer un Empereur ingrat et réactionnaire qui les fait marcher depuis bien trop longtemps...
En Russie, ils ont même trop marché, traversant les steppes et les forets du nord avec quelques autres isolés, ils ont fini devant le palais du Tsar désert. Ils ont eu beau tenté de défoncer les lourdes portes, ils n'ont scandaleusement jamais pu y entrer. Apres avoir rageusement déféquer sur les marches du palais au cris de :
Tsar, bâtard ! On vient foutre le bazar !
Bientôt viendra ton heure, c'est nous les St Sauveur !
Ils se farcirent quelques russes isolés à qui il firent la surprise de leur vie, jusqu'au moment où ce furent eux les isolés et que le temps fut venu de contribuer gracieusement à favoriser l'expérience du Service de santé Impérial...
Apres quelques temps de convalescence et de réquipements acquis grâce à de l'argent dérobé sur les morts, ils fréquentent désormais assiduement un champ de bataille qui a pour lieu une ville fluviale dont le nom leur échappe [ La Vénitienne ! ]. Ils y ont trouvé un chef qu'il respecte : le Capitaine adjudant-major Coignet !
Les frères Saint Sauveur
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- Frédéric St Sauveur (Mat. 710)
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Les frères Saint Sauveur
Dernière modification par Frédéric St Sauveur le lun. mai 20, 2019 10:29 am, modifié 2 fois.
Colonel-Général de la Garde Impériale
Ex-Commandant des Eclaireurs de la Garde Impériale
Pleurnicher, geindre, gémir, couiner, se plaindre, chialer, bêler, chouiner, capituler, déserter, se suicider, trahir ou abandonner, JAMAIS !!!
Ex-Commandant des Eclaireurs de la Garde Impériale
Pleurnicher, geindre, gémir, couiner, se plaindre, chialer, bêler, chouiner, capituler, déserter, se suicider, trahir ou abandonner, JAMAIS !!!
- Frédéric St Sauveur (Mat. 710)
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La Vénitienne !! V'la le nom du patelin. Coupé en deux par une rivière avec une île au milieu où ces foutus koulaks n'ont rien trouvé de mieux qu'y bâtir une église pour aliéner le bon peuple !
Il y a quelques semaines, les deux aînés Saint Sauveur s'en étaient fait virer manu milatari et n'avaient dû le salut qu'à un retour en brancard par le Service Impérial de Santé. Cette fois-ci, pas une dame pour les pomponner, que des planqués... Le bon côté des choses, c'est qu'ils avaient retrouvé Hugo le cadet qui leur distribua des guêtres rapinées au dépôt lorsqu'il perçut son uniforme de voltigeur. Il prit même le temps durant leur convalescence de leur apprendre à charger. Sacré p'tit frèrot !
Z'avez la rage les Saint Sauveur et maintenant qu'ils étaient tous ensemble, ça allait barder, parole de gars de Ménilmontant !
A marches forcées, il eurent tôt fait de rallier la Vénitienne pour la revanche et se glissèrent en première ligne sur la rive française histoire de pouvoir tirer du russe depuis leurs maisons abandonnées respectives. Toujours le même cérémonial : Les gars d'Hugo leur cassaient le moral avec des tirs ajustés et les autres lâchaient en vrac la mitraille transformant la maison adverse en gruyère. A chaque fois, la maison fuyait de sang ou de russes. C'était l'un ou l'autre...
Un soir, un feu attirèrent leur attention. Une bicoque en bois où une Cie plutôt fraîche, à voir le nombre de faisceaux, se reposait des combats de la journée. Quels ne fut pas leur surprise de percevoir des bribes d'allemand ! Foutre D., c'est ti pas des satanés prussiens sous uniformes russes ? Manque de bol, la maison se trouvait exactement à equidistance des 3 Cies Saint Sauveur. Il déclenchèrent du crépuscule jusqu à l'aube un feu d'enfer dispersant la Cie surprise. Au petit matin, il guettèrent l'arrivée du Sous-Lieutenant Titidesairs venant reprendre le commandement de sa Cie. Ils sourirent en le voyant sortir sa carte pensant s'être trompé de maison. Lorsque l'officier russe compris la situation, il se tourna vers les français et, beau joueur, fit mine d'applaudir...
Au bout de quelques jours à pratiquer le tir aux russes, , y avait des milliers de français, ca se bousculait, sa se coincaient et on en souhaitait presque la venue de la Gendarmerie Impériale, histoire de pas avoir à tirer sur les enracinés qui bloquait l'accés à l'Eglise. Il devait bien y avoir encore quelques statues à décapités ou quelques prie-D. à brûler, non ? Fallait en profiter, une offensive de la Grande Armée avait lieu au sud de la ville...
Ca faisait quelques jours qu'on sentait bien que les russes fatiguaient. Ils restaient moins longtemps, ils réoccupaient de moins en moins vite leurs positions voire pas. Le Capitaine Coignet dans les parages commençaient à lancer ordres sur ordres et les Saint Sauveurs s'aventurèrent sur l'île de l'Eglise histoire d'être aux premières loges. L'Eglise était ravagé et il n'y avait strictement plus rien dedans. Enfin plus rien.... C'était manifestement devenu la fosse d'aisance des Cies française du secteur. C'est là qu'on compris, sans jeu de mot, pourquoi les russes voulaient pas s'emmerder à la reprendre !
Enfin le Capitaine fit un discours pour lancer les hommes à l'assaut. On a rien compris(*) mais juste la fin : Chargez ! Vive l'empereur ! . Une clameur couvrit l'hommage au tyran : WHOOOOOHAAAAAA !!!!
Et nous voilà traversant le pont et nous répandant dans la partie russe, les hachant, les moissonnant, les dispersant aux vents. Le temps d'investir une maison et de la fouiller de fond en comble des fois qu'il y est quelque butin à saisir, la maison suivante étai déjà vide. Desormais le pont était bouché de Cies française et celle d'Hugo se retrouvait coincé au niveau de l'église. Pauvre de lui et de ses narines, les cadavres russes qui flottaient sur le fleuve n'arrangeait pas les choses. Ainsi la ville n'était pas totalement au main des français que ces derniers pensaient déjà à poursuivre les fuyards desormais en plaine. Demain, la chasse aux fuyards promettait d'être particulièrement sanglante.
Mes freres ! Soldats ! Citoyens ! Demain, nous laisserons la 2ème vague d'assaut occuper la Vénitienne Sud. Quant à nous, nous irons aux champs et je veux que vous vous rameniez du drapeau russe, de l'emblème tsariste, de l'étendard contre-révolutionnaire, que dis-je, de la fleur de lys !!!!
Les Cies Saint Sauveur et celles a proximité clamèrent en coeur..
WHOOOOOHAAAAAA !!!!
VIVE LA REPUBLIQUE!!!!
Une voix..
Vive l'Emper...
...Coupée d'un indéterminé coup de feu isolé
PAN !
Heu...Vive la Nation !
Les autres...
VIVE LA NATION !!!!
Demain l'aube serait rouge...
(*) Les historiens identifièrent ce capitaine comme le futur Général Philius....
Il y a quelques semaines, les deux aînés Saint Sauveur s'en étaient fait virer manu milatari et n'avaient dû le salut qu'à un retour en brancard par le Service Impérial de Santé. Cette fois-ci, pas une dame pour les pomponner, que des planqués... Le bon côté des choses, c'est qu'ils avaient retrouvé Hugo le cadet qui leur distribua des guêtres rapinées au dépôt lorsqu'il perçut son uniforme de voltigeur. Il prit même le temps durant leur convalescence de leur apprendre à charger. Sacré p'tit frèrot !
Z'avez la rage les Saint Sauveur et maintenant qu'ils étaient tous ensemble, ça allait barder, parole de gars de Ménilmontant !
A marches forcées, il eurent tôt fait de rallier la Vénitienne pour la revanche et se glissèrent en première ligne sur la rive française histoire de pouvoir tirer du russe depuis leurs maisons abandonnées respectives. Toujours le même cérémonial : Les gars d'Hugo leur cassaient le moral avec des tirs ajustés et les autres lâchaient en vrac la mitraille transformant la maison adverse en gruyère. A chaque fois, la maison fuyait de sang ou de russes. C'était l'un ou l'autre...
Un soir, un feu attirèrent leur attention. Une bicoque en bois où une Cie plutôt fraîche, à voir le nombre de faisceaux, se reposait des combats de la journée. Quels ne fut pas leur surprise de percevoir des bribes d'allemand ! Foutre D., c'est ti pas des satanés prussiens sous uniformes russes ? Manque de bol, la maison se trouvait exactement à equidistance des 3 Cies Saint Sauveur. Il déclenchèrent du crépuscule jusqu à l'aube un feu d'enfer dispersant la Cie surprise. Au petit matin, il guettèrent l'arrivée du Sous-Lieutenant Titidesairs venant reprendre le commandement de sa Cie. Ils sourirent en le voyant sortir sa carte pensant s'être trompé de maison. Lorsque l'officier russe compris la situation, il se tourna vers les français et, beau joueur, fit mine d'applaudir...
Au bout de quelques jours à pratiquer le tir aux russes, , y avait des milliers de français, ca se bousculait, sa se coincaient et on en souhaitait presque la venue de la Gendarmerie Impériale, histoire de pas avoir à tirer sur les enracinés qui bloquait l'accés à l'Eglise. Il devait bien y avoir encore quelques statues à décapités ou quelques prie-D. à brûler, non ? Fallait en profiter, une offensive de la Grande Armée avait lieu au sud de la ville...
Ca faisait quelques jours qu'on sentait bien que les russes fatiguaient. Ils restaient moins longtemps, ils réoccupaient de moins en moins vite leurs positions voire pas. Le Capitaine Coignet dans les parages commençaient à lancer ordres sur ordres et les Saint Sauveurs s'aventurèrent sur l'île de l'Eglise histoire d'être aux premières loges. L'Eglise était ravagé et il n'y avait strictement plus rien dedans. Enfin plus rien.... C'était manifestement devenu la fosse d'aisance des Cies française du secteur. C'est là qu'on compris, sans jeu de mot, pourquoi les russes voulaient pas s'emmerder à la reprendre !
Enfin le Capitaine fit un discours pour lancer les hommes à l'assaut. On a rien compris(*) mais juste la fin : Chargez ! Vive l'empereur ! . Une clameur couvrit l'hommage au tyran : WHOOOOOHAAAAAA !!!!
Et nous voilà traversant le pont et nous répandant dans la partie russe, les hachant, les moissonnant, les dispersant aux vents. Le temps d'investir une maison et de la fouiller de fond en comble des fois qu'il y est quelque butin à saisir, la maison suivante étai déjà vide. Desormais le pont était bouché de Cies française et celle d'Hugo se retrouvait coincé au niveau de l'église. Pauvre de lui et de ses narines, les cadavres russes qui flottaient sur le fleuve n'arrangeait pas les choses. Ainsi la ville n'était pas totalement au main des français que ces derniers pensaient déjà à poursuivre les fuyards desormais en plaine. Demain, la chasse aux fuyards promettait d'être particulièrement sanglante.
Mes freres ! Soldats ! Citoyens ! Demain, nous laisserons la 2ème vague d'assaut occuper la Vénitienne Sud. Quant à nous, nous irons aux champs et je veux que vous vous rameniez du drapeau russe, de l'emblème tsariste, de l'étendard contre-révolutionnaire, que dis-je, de la fleur de lys !!!!
Les Cies Saint Sauveur et celles a proximité clamèrent en coeur..
WHOOOOOHAAAAAA !!!!
VIVE LA REPUBLIQUE!!!!
Une voix..
Vive l'Emper...
...Coupée d'un indéterminé coup de feu isolé
PAN !
Heu...Vive la Nation !
Les autres...
VIVE LA NATION !!!!
Demain l'aube serait rouge...
(*) Les historiens identifièrent ce capitaine comme le futur Général Philius....
Dernière modification par Frédéric St Sauveur le lun. mars 20, 2017 10:57 pm, modifié 1 fois.
Colonel-Général de la Garde Impériale
Ex-Commandant des Eclaireurs de la Garde Impériale
Pleurnicher, geindre, gémir, couiner, se plaindre, chialer, bêler, chouiner, capituler, déserter, se suicider, trahir ou abandonner, JAMAIS !!!
Ex-Commandant des Eclaireurs de la Garde Impériale
Pleurnicher, geindre, gémir, couiner, se plaindre, chialer, bêler, chouiner, capituler, déserter, se suicider, trahir ou abandonner, JAMAIS !!!
- Frédéric St Sauveur (Mat. 710)
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Apres les beaux jours, la pluie vint pourrir le terrain et les russes, tels de la moisissure reprirent du poil de la bête, reprenant le sud de la Vénitienne. De longues semaines durant, l'Eglise fût le terrain d'âpres combats et nombreux furent ceux qui y laissèrent leurs peaux, désacralisant encore plus, et à tout jamais, ce lieu de soutien aux faibles d'esprit en manque de fables...
Volontaire pour prendre le commandement du secteur, Frédéric devenu Capitaine, se chargea d'animer la vénitienne Nord afin qu'elle demeure française. Les St Sauveur y prirent racines, et toutes les tentatives russes pour traverser furent mis en échec. Mais l'usure du commandement faisait son oeuvre et le retrait de la Gendarmerie Impériale acheva d'épuiser l'ainé des St Sauveur confronté à l'indiscipline chronique d'un front aux troupes hétéroclites et pour la plupart non-enrégimentées. Il les respectait cependant car elles avaient tenu leurs engagements mais il était temps de solliciter son remplacement...
Celui-ci coïncida avec le début d'une offensive majeur russe et un flottement inhérent au passage du relais, donna l'occasion aux russes d'en profiter. La Grande Armée fût chassé de la Vénitienne...
Repliés dans la plaine bordant la ville, les St Sauveur toujours présents prirent enfin la décision tant de fois différée : le moment est venu de s'enrégimenter...
La discussion ne dura pas longtemps. Un régiment s'imposait de lui-même et on y trouvait de nombreux vétérans compétents et coriaces au combat. Aussitôt dit, aussitôt fait, les insignes de la Garde Impériale honoraient désormais les uniformes des freres St Sauveur...
Volontaire pour prendre le commandement du secteur, Frédéric devenu Capitaine, se chargea d'animer la vénitienne Nord afin qu'elle demeure française. Les St Sauveur y prirent racines, et toutes les tentatives russes pour traverser furent mis en échec. Mais l'usure du commandement faisait son oeuvre et le retrait de la Gendarmerie Impériale acheva d'épuiser l'ainé des St Sauveur confronté à l'indiscipline chronique d'un front aux troupes hétéroclites et pour la plupart non-enrégimentées. Il les respectait cependant car elles avaient tenu leurs engagements mais il était temps de solliciter son remplacement...
Celui-ci coïncida avec le début d'une offensive majeur russe et un flottement inhérent au passage du relais, donna l'occasion aux russes d'en profiter. La Grande Armée fût chassé de la Vénitienne...
Repliés dans la plaine bordant la ville, les St Sauveur toujours présents prirent enfin la décision tant de fois différée : le moment est venu de s'enrégimenter...
La discussion ne dura pas longtemps. Un régiment s'imposait de lui-même et on y trouvait de nombreux vétérans compétents et coriaces au combat. Aussitôt dit, aussitôt fait, les insignes de la Garde Impériale honoraient désormais les uniformes des freres St Sauveur...
Colonel-Général de la Garde Impériale
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Pleurnicher, geindre, gémir, couiner, se plaindre, chialer, bêler, chouiner, capituler, déserter, se suicider, trahir ou abandonner, JAMAIS !!!
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Re: Les frères Saint Sauveur
La Garde Impériale était imposante. Trop imposante. Le recrutement quantitatif n'avait sans doute pas été suivi de formations adéquates et la réactivité du régiment devenait relative.Le jour où la moitié des troupes resta l'arme au pied quand l'ordre d'attaquer avait été donné, et que la moitié ayant suivi l'ordre, se retrouva en posture délicate sous le feu de l'ennemi, le Commandement de la Garde Impériale décida de jeter l'éponge ! L'ensemble du Commandement et l'intégralité des vieux briscards qui formaient l'ossature du régiment, décidèrent de le quitter pour créer sur des bases qualitatives le Vème CA... Poniatowsky et Coignet proposèrent aux St Sauveur de les y suivre mais ils venaient à peine d'arriver, ils n'avaient pas fini de savourer l'honneur de faire partie du régiment le plus prestigieux de la Grande Armée qu'une crise interne les mettait en demeure de choisir entre partir avec les bons éléments, ou rester avec les... "Déchêts". Le Bataillon St Sauveur choisit de rester, par fidélité au drapeau.
Poniatowsky et Coignet lui confièrent, malgré sa faible ancienneté au régiment, mais au regard de sa récente médaille acquise pour avoir de son propre chef organisé une défense victorieuse lors des durs combats de la Vénitienne, le Commandement du régiment...
Le soir même, au bivouac en désordre, la fratrie s'organisa...
L'ainé prit les choses en main, son expérience révolutionnaire lui serait très utile pour créer un outil efficace à partir de pas grand-chose : des hommes, des femmes et de la volonté. Ils s'assirent autour du feu, quelques officiers vinrent se joindre à eux. Le briscard Vilyan, et le Lieutenant Delaporte et le sous-lieutenant Sainte Croix affirmaient ainsi leur motivation, quand les autres officiers restant, par leurs silences et leurs absences d'implication, étaient déjà sans le savoir en route pour la mutation, la désertion ou la mort au combat
"Camarades, La Garde Impériale doit renaître de ses cendres, du moins son prestigieux étendard se doit de rassembler de nouveaux défenseurs autour de lui. C'est ma tâche, et je ne prendrais aucun repos tant qu'elle ne sera point accomplit, Foutre-Dieu.... Nous allons redonner à ce régiment moribond son statut d'origine, c'est un devoir vis-à-vis du tyr... Heu, de l'Empereur ! J'ai donc commencé par étudier les archives pour prendre connaissance et m'approprier l'identité du régiment, car vous savez tous que je suis arrivé depuis peu. A cet égard, voici mes décisions :
- Le Commandant de la Garde Impériale portera le grade de Colonel-Général.
- Les Chefs de section auront celui de Lieutenant-Général
- Le Second du Colonel-Général aura celui de Major-Général.
- Lieutenant Sainte-Croix, eut égard à votre implication, je suis heureux de vous nommer Major-Général...
Sainte-Croix sursauta...
CAM St Sauveur, je ne suis que..
--- Pô ! Pô ! Pô ! Pô !... Colonel-Général s'il vous plaît.
--- Heu... Oui...Hum, Colonel-Général... Mais je ne suis que Sous-Lieutenant !
--- Citoyen Sainte-Croix, vous êtes apte à remplir vos fonctions. Et je pense même que vous irez loin (*)... J'ai besoin d'un bon officier à mes côtés et peu m'importe son grade. C'est compris, Major-général ? Je poursuis :
- La Vieille Garde y verra affecté tous les officiers encore en état de marcher et d'exécuter les consignes.
- La Jeune Garde y verra affecté les recrues.
- Nous allons faire les sergents-recruteurs et renflouer les rangs. Un message-type sera envoyé à discrétion aux isolés non-enrégimentés croisés sur les routes ou remarqués sur les fronts, et une affiche sera placardée en ville et dans les tavernes. Les candidats seront convié au bivouac [ http://garde-imperiale.xooit.com/index.php ( 5990 messages pour 111 membres enregistrés ) ] où ils devront faire la preuve de leur sociabilité pour y arriver, et de leur motivation lors d'un entretien type. On ne signera pas à l'aveugle de contrat d'engagement, on ne recrutera pas d'asociaux, de zombies potentiels, de fougueux immatures ou ingérables. On ne recrutera que des officiers qui sauront nous convaincre par leurs comportements et par leurs paroles, qu'ils sauront apporter à la Garde Impériale plus que ce que la Garde Impériale leur apportera... Nous devons étoffer nos rangs et constituer une ossature solide.
- Nous allons former nos officiers sur le terrain en permanence afin qu'ils connaissent par coeur ce que classiquement il ne faut pas faire, et ce que classiquement il faut faire. Un mode d'emploi sera rédigé sous la forme d'un liste de "x" consignes permanentes introduite par "le bon soldat est celui qui etc... etc...". Recruter sans former ne sert à rien, en tout cas pas quand on veut monter un bon régiment.
Cela vous convient-il ?
Tous les officiers acquiécerent de la tête...
Ha ! j'oubliais, tous les manquements, les indisciplines, les entorses à la coutume, les conneries au combat, j'en passe et des meilleurs, se verront sanctionné par des corvées de patates, dont la quantité sera fonction de la gravité. Rompez !
(*) Sainte-Croix deviendra Juge Suprême et rédigera le Code Militaire portant son nom.
Poniatowsky et Coignet lui confièrent, malgré sa faible ancienneté au régiment, mais au regard de sa récente médaille acquise pour avoir de son propre chef organisé une défense victorieuse lors des durs combats de la Vénitienne, le Commandement du régiment...
Le soir même, au bivouac en désordre, la fratrie s'organisa...
L'ainé prit les choses en main, son expérience révolutionnaire lui serait très utile pour créer un outil efficace à partir de pas grand-chose : des hommes, des femmes et de la volonté. Ils s'assirent autour du feu, quelques officiers vinrent se joindre à eux. Le briscard Vilyan, et le Lieutenant Delaporte et le sous-lieutenant Sainte Croix affirmaient ainsi leur motivation, quand les autres officiers restant, par leurs silences et leurs absences d'implication, étaient déjà sans le savoir en route pour la mutation, la désertion ou la mort au combat
"Camarades, La Garde Impériale doit renaître de ses cendres, du moins son prestigieux étendard se doit de rassembler de nouveaux défenseurs autour de lui. C'est ma tâche, et je ne prendrais aucun repos tant qu'elle ne sera point accomplit, Foutre-Dieu.... Nous allons redonner à ce régiment moribond son statut d'origine, c'est un devoir vis-à-vis du tyr... Heu, de l'Empereur ! J'ai donc commencé par étudier les archives pour prendre connaissance et m'approprier l'identité du régiment, car vous savez tous que je suis arrivé depuis peu. A cet égard, voici mes décisions :
- Le Commandant de la Garde Impériale portera le grade de Colonel-Général.
- Les Chefs de section auront celui de Lieutenant-Général
- Le Second du Colonel-Général aura celui de Major-Général.
- Lieutenant Sainte-Croix, eut égard à votre implication, je suis heureux de vous nommer Major-Général...
Sainte-Croix sursauta...
CAM St Sauveur, je ne suis que..
--- Pô ! Pô ! Pô ! Pô !... Colonel-Général s'il vous plaît.
--- Heu... Oui...Hum, Colonel-Général... Mais je ne suis que Sous-Lieutenant !
--- Citoyen Sainte-Croix, vous êtes apte à remplir vos fonctions. Et je pense même que vous irez loin (*)... J'ai besoin d'un bon officier à mes côtés et peu m'importe son grade. C'est compris, Major-général ? Je poursuis :
- La Vieille Garde y verra affecté tous les officiers encore en état de marcher et d'exécuter les consignes.
- La Jeune Garde y verra affecté les recrues.
- Nous allons faire les sergents-recruteurs et renflouer les rangs. Un message-type sera envoyé à discrétion aux isolés non-enrégimentés croisés sur les routes ou remarqués sur les fronts, et une affiche sera placardée en ville et dans les tavernes. Les candidats seront convié au bivouac [ http://garde-imperiale.xooit.com/index.php ( 5990 messages pour 111 membres enregistrés ) ] où ils devront faire la preuve de leur sociabilité pour y arriver, et de leur motivation lors d'un entretien type. On ne signera pas à l'aveugle de contrat d'engagement, on ne recrutera pas d'asociaux, de zombies potentiels, de fougueux immatures ou ingérables. On ne recrutera que des officiers qui sauront nous convaincre par leurs comportements et par leurs paroles, qu'ils sauront apporter à la Garde Impériale plus que ce que la Garde Impériale leur apportera... Nous devons étoffer nos rangs et constituer une ossature solide.
- Nous allons former nos officiers sur le terrain en permanence afin qu'ils connaissent par coeur ce que classiquement il ne faut pas faire, et ce que classiquement il faut faire. Un mode d'emploi sera rédigé sous la forme d'un liste de "x" consignes permanentes introduite par "le bon soldat est celui qui etc... etc...". Recruter sans former ne sert à rien, en tout cas pas quand on veut monter un bon régiment.
Cela vous convient-il ?
Tous les officiers acquiécerent de la tête...
Ha ! j'oubliais, tous les manquements, les indisciplines, les entorses à la coutume, les conneries au combat, j'en passe et des meilleurs, se verront sanctionné par des corvées de patates, dont la quantité sera fonction de la gravité. Rompez !
(*) Sainte-Croix deviendra Juge Suprême et rédigera le Code Militaire portant son nom.
Colonel-Général de la Garde Impériale
Ex-Commandant des Eclaireurs de la Garde Impériale
Pleurnicher, geindre, gémir, couiner, se plaindre, chialer, bêler, chouiner, capituler, déserter, se suicider, trahir ou abandonner, JAMAIS !!!
Ex-Commandant des Eclaireurs de la Garde Impériale
Pleurnicher, geindre, gémir, couiner, se plaindre, chialer, bêler, chouiner, capituler, déserter, se suicider, trahir ou abandonner, JAMAIS !!!