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Arnaud nicolas (Mat. 16191)
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Uniformologie militaire de la révolution et de l'empire

Message par Arnaud nicolas »

La splendeur et la richesse des uniformes de l'époque napoléonienne est sans doute un vaste sujet intarrissable. c'est pourquoi, ce topic est crée pour que les passionnés d'uniformologie (reconstitueurs et néophytes)puissent y trouver nombre d'informations et de conseils pour essayer de mieux appréhender l'art du costume militaire de l'époque en question.

J'inclu dedans la période révolutionnaire, car bon nombre des uniformes des pays européens ont vu leur règlements institués sous la révolution, pour certains même avant!

Il est évident que les premières image sque l'on a pour le côté français est le grenadier à pied de la garde avec des uniformes splendides, mais il faut l'élargir.

Il conviendra aussi de parler de l'équipement de ces hommes.

Cette rubrique se veut ludique et si elles peut apporter des idées au jeu , ce sera encore mieux.


Mieux encore, cette rubrique pourra marcher par l'étude de tableaux fait par les grands peintres, les litogrphies, etc.... ce qui pourra toujours amener un plus mais aussi des critiques vis à vis des unités présentées dans un tableau.


(non Sainte(Croix, je ne concurrencerai pas le forum napoléon... zozo :D )


Désormais toute question ayant attrait sur l'uniformologie, ou totu débat qui viendrai dans une autre partie à en parler devrait pouvoir se retrouver dans cette rubrique.

Je vous laisse le soin de lancer le débats! :wink: :respect: :D
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vétéran Arghentur (Mat. 13306)
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Message par vétéran Arghentur »

Merci beaucoup!!!

je suis impatient de voir les réponses.
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vétéran Ferrey (Mat. 16053)
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Message par vétéran Ferrey »

HRP/ Je n'en attendait pas moin de toi :wink: /HRP

-J'attend moi aussi les réponses!
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vétéran Rat sape (Mat. 21376)
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Message par vétéran Rat sape »

Chers amis,

Je me permets d'intervenir sur ce forum, mais attention, se qui va suivre est interdit au moins de 18 ans.
En effet, je vais d'abord vous présenter... les sous-vêtements du soldat !
Voici donc le soldat, après une bonne nuit de sommeil :
Image
Il porte ici une chemise ample et un pantalon, comme un panta-court.
Il enfile ensuite de longues chaussettes de laine.
Image
Il mets ensuite un pantalon, dit a pont.
Il place également une cravate, morceau de tissus noir et se chausse de chaussure a clou.(a noter que les chaussures n'ont pas de gauche ni droite, seul la marche forme la forme).

Amicalement,

Rat sape
attention : ces images sont protégées par le copyright, vous ne pouvez donc pas les utiliser sans accord de l'auteur !
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vétéran Arghentur (Mat. 13306)
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Message par vétéran Arghentur »

Ah oui j'aimerais qu'on m'explique la différnce entre shako, dolman, képi ... Les termes technique quoi !

Je vois à peu prés ce que c'est mais une explication serait la bienvenue.
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vétéran Rat sape (Mat. 21376)
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Message par vétéran Rat sape »

Cher Arghentur,
Il suffit de demander.
Avant d'entamer les coiffures, il faut savoir que le soldat porte toujours quelques chose sur la tête, s'est dans le règlement.
En période de repos, de salle de police ou même parfois lors des exercices, il porte le bonnet de police.

LE BONNET DE POLICE

Image
Ensuite, lors des parades, des combats et des marches, le soldat porte une autre coiffe.

LE CHAPEAU

Confectionné en feutre de laine noire, il est dit tricorne dans le règlement de 1786. C'est un chapeau de forme ronde dont on a relevé et agrafé les bords. Le devant formant une petite pointe. Il est garni d'une cocarde(blanche) au dessus de l'oeil gauche, maintenue à la coiffure par un cordonnet de laine noire appelé ganse. Derrière la cocarde, est cousu un petit fourreau de cuir noir, permettant d'y ficher un pompon.
Avec le temps, la corne du devant a diminué, les bords se sont relevés et le chapeau n'a plus formé que deux pointes, d'où son appellation de bicorne.
Il se porte en bataille, c'est à dire les pointes parallèles à la ligne des épaules (comme Napoléon) ou en colonne.
Il sera peu à peu remplacé en 1806 par le shako. Mais il sera encore porté par les bataillons de guerre de certains régiments en 1809.
Image
Les 2 manières de porter le chapeau
(crédit photo Latour)
Ensuite, arriva le shako.

LE SHAKO

Qu'est ce ?
Image

Les différentes parties d'une coiffe :
Sachez qu'une coiffure comporte plusieurs parties :

La calotte : C'est la partie supérieure de la coiffure.
Le turban : c'est la partie de la coiffure qui fait le tour de la tête.
La visière : la partie qui se trouve à l'avant de la coiffure et qui protège les yeux.
le couvre-nuque : la partie arrière d'une coiffure qui protège la nuque.
La jugulaire : c'est l'accessoire qui passe sous le cou et qui permet de maintenir la coiffure sur la tête.
Bombe : Correspond à la calotte pour les casques.
Cimier : partie décorative située sur la bombe des casques.
Marmouset : Ornement de casque fixé sur le devant du cimier. Composé d'un noyau en bois et recouvert de crin.
Crinière : Protection confectionnée à partir de crin de queue de cheval, fixée sur le cimier, elle protège le cavalier des coups de sabre.(dragons & cuirassiers)
Chenille : Ornementation en crin visible sur le cimier des casques des carabiniers et des chevaux légers lanciers français.
Porte plumet : accesoire de metal ou de cuir, fixé sur le turban ou la bombe d"une coiffure, généralement sur le côté gauche, et servant à fixer le plumet.

Mais nous avons également d'autres coiffes.


[/u]
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vétéran Arghentur (Mat. 13306)
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Message par vétéran Arghentur »

merci pour le shako !

Le dolman c'est bien les hussards qui le portent ? un manteau non ? :humm:
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vétéran Rat sape (Mat. 21376)
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Message par vétéran Rat sape »

LE CASQUE

Sous l'empire seules quelques unités spécifiques seront équipées d'un casque :Les sapeurs du génie. Le génie de la Garde Impériale, Le corps des Sapeurs-Pompiers de Paris. Et dans la cavalerie les Dragons, les Cuirassiers, les Carabiniers, les Chevau-légers lanciers français.

Honneur aux anciens, commençons :

LES DRAGONS
portent traditionnellement un casque de laiton, surmonté d'un cimier de même métal. il est garni d'un turban en peau de veau marin (phoque) tacheté à la peinture noire imitation panthère, et d'une visière de cuir noirci. Le cimier est orné sur son devant d'un marmouset de crin noir, et d'une crinière de crin noir flottante, sensée protégée la nuque du cavalier des coups de sabre. Le cimier est décoré sur les côtés d'un décor à palmettes et le devant est orné d'une tête de gorgone.
Jugulaires de cuir recouvertes d' écailles de cuivre, et fixées au turban au moyen de rosaces de cuivre. Un porte plumet de cuivre est fixé au turban, sur le côté gauche de la coiffure, en avant de la rosace.

Image
Officier de Dragons - Empéri (Crédit photo Corso)

Vers la fin de l'Empire, la bombe affectera une forme très en arrière, lui donnant celle d'un casque à l'antique ou à la grecque, d'où son appelattion de casque à la Minerve.

Les dragons de la garde toucheront un modèle élaboré à partir de ce type de casque, mais d'une confection hautement soignée.
Pour les officiers, toutes les parties en cuivre sont généralement dorées, et il est fait usage de vrai peau de panthère.

LES CUIRASSIERS,
créés en 1801, par cuirassement de 12 régiments de cavalerie, sont équipés d'un casque resemblant par sa forme à celui des dragons. Il est conçu en fer, il comprend également un turban de cuir recouvert de peau de vache. La bombe est surmonté d'un cimier de cuivre ornementé sur les côtés de palmettes. Le devant du cimier est décoré d'une tête de gorgone et comprend généralement le n° du régiment. Le cimier est orné sur le devant d'un marmouset de crin noir, et d'une crinière flottante de crin de queue de cheval à l'arrière. la jugulaire de cuir recouvertes d'écailles de cuivre et fixées sur le turban à l'aide de deux rosaces du même métal estampées d'une étoile.
Un porte plumet de cuivre est fixé sur le côté gauche du turban en avant de la rosace. On y fixe un plumet écarlate.
Pour les officiers, la bombe est argentée.
Image
Officiers de Cuirassiers - Benigni (Coll. part. Rat sape)

LES CARABINIERS
Le cuirassement de cette cavalerie d'élite en 1809, amena pour cette unité un changement radical de l'uniforme, dont on prétend que la nouvelle impératrice ne serait pas étrangère.
Nos carabiniers abandonnèrent leur bonnet à poil et coiffèrent un casque de cuivre jaune, avec visière, couvre-nuque et cimier du même métal. Sur le cimier est fixée une chenille de crin écarlate.
Un bandeau de métal blanc, sur lequel est fixé un "N couronné" est posé sur le devant de la bombe. Jugulaires de cuir, recouvertes d'écailles de métal blanc fixés à la bombe au moyen d'une rosace en forme de disque à rayons, au centre de laquelle se trouve une petite étoile de cuivre.


Image
Carabinier - Empéri (crédit photo Corso)

LES CHEVAUX-LEGERS LANCIERS
Créés par décret du 18 juin 1811. Ils sont équipés d'un casque de dragon en cuivre, sur lequel on a fixé une chenille de crin noir en lieu et place de la queue flottante en crin. Pour palier l'absence de queue, on a fixé à l'arrière du casque un couvre nuque pour protéger le cavalier. Le cimier reprend les mêmes décors à palmettes et la tête de gorgone sur le devant identique aux casques des dragons et cuirassiers.

Image
Officier de Chevau-léger lancier français - Empéri (Crédit photo Corso)
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vétéran Aurélien Davignon (Mat. 186)
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Message par vétéran Aurélien Davignon »

Je tiens à signaler que selon une légende ça serait après la prise de Ratisbonne que Napoléon en voyant l'un des commandants des carabiniers, la peau de la joue retombant jusqu'à la poitrine qu'il eu l'idée de faire cuirasser les carabiniers.

Ensuite la cuirasse des carabiniers est plus ou moins cuivré selon le grade de sont porteur, cuivre jaune pour les hommes du rang, de plus leur crinière est moins bien garni que pour les officiers.
Image

Encore plus cuivré pour les officiers et garni d'une étoile plaqué or (je crois je sais plus trop.) (si vous voyez pas bien sur cette image mon avatar peut le remplacer.)
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Message par vétéran Roman Récit »

Ce fut surtout parcequ'il était alarmé par les pertes des cuirassiers face aux autrichiens que Boney les fit cuirasser...
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Message par vétéran Aurélien Davignon »

Faut pas oublier que les cuirassiers autrichiens n'avait que le plastron comme cuirasse ce qui leur faisait défaut surtout par derrière ...:mrgreen:
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L'uniforme est un peu daté mais la cuirasse reste la même.
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vétéran Ferrey (Mat. 16053)
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Message par vétéran Ferrey »

Qu'es ce qu'on en voit de belle image.............. doublé d'explication très instructif. Merci :kiss:
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Message par vétéran Rat sape »

Cher Aurélien Davignon,

vous avez doublement raison !
Pour petite anecdote, les cuirassiers des autrichiens étant devant, ils étaient fort déséquilibrés.
A Austerlitz, les chefs de cavaleries donnèrent ce conseil avant le combat :
"quand vous chargerez ces cuirassiers, dépassez les et pointez votre sabre dans le dos !"

Cher Ferrey,

merci pour votre compliment :respect:
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Arnaud nicolas (Mat. 16191)
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Message par Arnaud nicolas »

il faut préciser que les dessins du dessous des soldats sont des planches faites par André Jouineau membre du forum des APN :wink: .
(d'ou la précision apportée par Rat Sape)


Pour en revenir sur les bicornes de l'armée française vous en aviez plusieurs sortes

Celle classique comme présenté, pour les fantassins, mais aussi des bicornes dit "claque" pour les officiers. Beaucoup plus haut et qui se portait toujours en "colonne" du fait de sa taille.

Le bicorne ensuite de la garde était un modèle intermédiaire entre le claque et celui porté par la troup et se portait toujours en bataille. Celui-ci était en plus orné d'un cordon aurore (orange terne) dont aux extrémités du bicorne pendait deux foches de la dite couleur. L'Aurore était la couleur attribuée à la garde.

Mais attention je pense à cela et aux chevrons d'ancienneté ou de grade:

Les chevrons d'ancienneté ne sont pas à confondre avec les chevrons de grades sur les manches qui sont toujours dorés. Les chevrons d'ancienneté sont souvent rouge (ou aurore pour la garde.)

Pour le bonnet de police, c'est en effet la coiffe de repos sur le bivouac quand on ne veut pas porter le bicorne ( car malgré son remplacement par le shako le bicorne demeure dans l'armée, quelque fois meme il sert aux soldats encore sur le champ de bataille quand soit le régiment n'a pas encore reçu ses shakos, soit tout simplement que le soldat se l'ai fait voler ou perdu, ou encore autre chose...) Ici c'est celui du 8eme régiment de ligne avec cette distinctive spéciale qui a été prise depuis la révolution d'avoir le corps prinsipal rouge et la flamme bleue.

Sous l'empire, il sera bleu dans l'infanterie, avec toutefois des exeptions, mais très rare.
Dans la cavalerie, il sera de la couleur principale de l'uniforme. vert pour les dragons. hussards: bleu ciel et jaune...
a partir de 1810 il deviendra blanc pour les carabiniers à chevals avec un galon bleu ciel
Pour le 3rgt de grenadiers hollandais de la garde, il est aussi blanc avec un galon rouge.
Enfin pour les chasseurs à cheval il est vert impérial.
Le galon lui aussi a ses distinctives selon le srégiments. Il est notemment double chez le 8eme cuirassiers.

Il convient aussi de préciser que els bonnets de polices étaient fabriqués à partir d'anciens uniformes qui ne pouvaient plus etre utilisés. Tout était récupéré. Enfin desus était cousu l'insigne de l'unité. quelque fois le numéro du régiment.

Par ailleurs le shako va etre généralisé dans l'armée car celui-ci est plus economique et surtout beaucoup plus pratique pour le soldat. Car c'est une coiffe dure. Le bicorne sous la pluie devenait une serpillère avec deux goutières et faisait se dégrader l'hygiène des soldats et favorisait la prolifération des poux


Le shako va servir aussi au soldat d'une sorte de rangement dans la partie creuse. celui-ci pourra y mettre les fruits d'un pillage et pour certains de servir d'écritoire pour leurs lettres.

Par ailleurs sur le Shako il faut y distinguer 3 périodes. La première de 1805, la seconde de 1810 et enfin celle de 1812.

La première, c'est celle d'un shako entièrement noir avec des chevrons latéraux de cuir noir pour la ligne. Les unités d'élites ou de spécialistes avaient des chevrons de la couleur de leur arme. Le shako à pour cuivrerie pour l'infanterie une plaque en laiton en losange frappée d'un aigle et percée du numéro. Pour les compagnies d'élites, la partie supérieure du shako est cerclé par un galon dit "cul de dé" de la couleur de la spécialité: (voltigeur, grenadier)

En 1810, pas de changement pour le shako, mais disparition de l'aigle et la plaque de cuivre n'est plus qu'un losange portant le numéro du régiment. Ainsi que la disparition des chevrons de couleur

Enfin en 1812, transformation de la plaque en losange pour une plaque de soubassement surmontée d'un aigle. Les extrémités du croissant sont frappées à l'arme dont appartient le soldat: cor pour voltigeur ou chasseur, grenade pour grenadiers. tetes de lions pour officiers et cavalerie (gardes d'honneurs par exemple)


Par ailleurs, il faut signaler la présence de jugulaire sur le coté du shako pour qu'il tienne sur la tete de son propriétaire. Ces jugulaires sont faites d'écailles en laiton.

Ilconvient d epréciser que je parle ici d'une façon générale pour l'infanterie, pour les unités de spécialistes tel le génie, il y avait des différences. Par contre, le coup du galon baton 30mm pour le pourtour du shako je suis sceptique :| mais c'est possible car la connai pas trop le génie. :mrgreen: le galon baton était réservé à l'usage de la garde et jamais au grand jamais àaux autres unités qui n'en dépendait pas. Après c'est le manuel de Bardin qui est théorique.

Pour la ligne, les bossettes de jugulaires ( ce qui tient la jugulaire au shako) sont des étoiles. Pour les unités d'élites : grenade pour grenadiers, cor pour voltigeurs, chasseurs, etc..

Ensuite sur le shako interressons nous au plumet ou au pompon ou à la carotte, etc..;

Il faut dire qu'il y avait plusieurs choix possibles et dont la seul décision appartenait au chef de régiment en fonction de l'ordre de bataille qu'il donnait.

Par exemple en tenue de route, le shako était toujours avec seuleuemnt le pompon.

La grande tenue, le plumet était de rigeur, il y avait sois un plumet seul, soit à sa base un pompon perforé pour permettre le passage du plumet.


Une fois de plus la couleur correspondait à l'arme avec des variantes toutefois qui sont des "fantaisies" régimentaires pour se reconnaitre. (c'est aussi le meme cas pour les épaulettes). Cela est surtout le cas pour les voltigeurs ou les chasseurs, les grenadiers étaient toujours rouges ( sauf pour la moyenne garde)

Mais restons dans la ligne.

Va aussi se développer dans la ligne les pompons lentilles. en fait à la place du pompon rond bleu habituel de la ligne, va se mettre en place un pompon de couleur mauve, ou de différents tons bleux (toujours au vouloir du chef de régiment) avec dessus le numéro du régiment inscrit. Cela une fois de plus pour facilité l'identification.

Dans la ligne les plumets de voltigeurs sont toujours bicolores pour que l'on ne les confonde pas avec ceux de la légère qui les portent très souvent sur le coté gauche du shako et dont la couleur est unies.


Il me reste encore deux points: les cordons raquettes et les épaulettes.

Concernant les cordons raquettes ( ce sont les trucs bizarre qui pendent à droite du shako! :p :D ) Ils sont avant tout au couleur de l'arme et de l'unité. La dessus je vais essayer de faire simple car c'est à se o[

Normalement les cordons raquettes à nattes rondes sont pour l'infanterie classique ainsi que la cavalerie(qui ne les porte pas sur la coiffe nécessairement mais aussi sur leur veste) à la couleur de l'arme. Le blanc pour l'infanterie de ligne, le rouge pour les grenadiers et tout vert pour les voltigeurs ou les chasseurs,MAIS, il est arrivé apperemment, j'ai vu cela qu'une fois et j'ai quelques doutes mais je vous le livre quand meme, une fois pour une unité de voltigeurs, le cordon était jaune. (ce n'est pas impossible dans la légère pour bien marquer la différence avec les chasseurs)

Le cordon est une tresse double pour la ligne, pour la légère, tresse simple et quelque fois aucune tresse du tout et se termine par deux nattes rondes elles meme terminées par deux floches.


Pour la cavalerie, les hussards ont souvent des cordons raquettes accrochés au dolman et sont pour la plupart du temps blanc.

Pour les chasseurs à cheval de la garde, ils sont rouges( je parle bien de ceux sur le dolman et pas de ceux sur le colback je vais y venir :wink: )


Pour faire vite, interressons nous maintenant aux cordons raquettes des grenadiers de la ligne et de la garde avec le bonnet d'ourson. (tant que la ligne l'avait...c'est à dire normalement jusqu'en 1807)

Le cordon était devant double et derrière simple. Celui-ci était terminé par deux nattes ovales, elles memes terminées par deux floches en forme de poire.

Pour la garde il a été à Marengo aurore et était à une seule raquette. Il est en revanche demeuré aurore sur les colbacks de chasseurs à cheval de la garde

Avec la réforme de 1801/2 il est devenu double et blanc.

Pour la igne il étai également blanc.

Mais le cordon raquette était aussi un repère pour identifier le grade de son propriétaire, à savoir, la natte est normalment composée de trois brins comme vous pouvez le voir sur la photo. Sur ces trois brins pour un sous-officier, le cordon central devient en fait une torsade dorée. Les floches également sont pour moitiées dorées. Le cordon lui même possède aussi des attributs dorés (plus ou moins en fonction de la hiérarchie).

Sur les bonnets à poils, le cordon devient rouge pour les sous-officiers et est lui aussi parsemé de dorures.

Enfin, pour les officiers, le cordon est entièrement doré. Il faut toutefois noter que pour la légère et la ligne ( les lignards uniquement) le cordon jusqu'au grade de chef de bataillon était argenté.

Seul les corps d'élite avait le privilège de porter dès le statut de sous lieutenant des galons entièrement dorés.

petite exeption en passant ( celui des chasseurs à pied de la garde impériale): pour els sous-officiers le corodn devenait bicolore (vert et rouge) et était pigmentés de dorures.
Les 3 brins des nattes étaient dans l'ordre, rouge, or et vert.



J'ai oublier des trucs, mais bon...


Maintenant les épaulettes.

Très imoprtant les épaulettes. tout soldat portant des épaulettes à franges fait parti d'une unité d'élite, sinon il est considéré comme unité de ligne sans valeur et distinction particulière.
Toute épaulette à frange est signe d'élite et d'unités spécialisées.
Les couleurs, vous connaissez la musqiue :p . Pour les voltigeurs, vous aviez toutes les combinaisons possibles et imaginables entre le vert et le jaune.

Enfin pour les épaulettes, elles aussi sont caractéristiques du grade. Je m'attarde sur les sous-off, car les officiers on les aime pas! :mrgreen: c'est trop simple! :p


Pour les sous officiers les épaulettes sont donc de la couleur choisis par le chef du régiment(pour les voltigeurs) et sbnt en plus agrémentés de bouillons d'épinards qui sont des torsades dorés.

Pour la cavalerie, il y a des différences. avant tout les épaulettes sont rouges pour les carabiniers et les cuirassiers. (je laisse de coté les grenadiers à cheval) sur Les sous off, la partie platte d el'épaulette était cadré par une bordure balche et les franges rouges étaient entresemées de franges blanches. Par ailleurs les épaulettes d'officiers de carabiniers et de cuirassiers jusqu'au grade de chef d'escadron (je ne suis plus très sur du grade) étaient elles aussi totalement argentées.
Il semblerai que les cuirassiers présentés par Rat sape soit des officier sdu 8eme cuirassiers ou du 10eme vers 1807, non? :D


enfin, j'y repense, faites attention aux dessins présentés au début par ce cher Rat Sape, car il convient d'y apporter de grosses limites.

Ce que vous voyez sur la deuxième planche est en fait l'uniforme d'un officier habillé!!!!!
ou bien celui d'un fantassin de la vieille garde
en effet, pour avoir l'uniforme du soldat noraml, il faut enlever:

Les souliers cloutés à boucles , pour l'infanterie, c'était à lacets. (les boucleries coutent très chères)
Les bas: ils ne sont que pour les officier set pour la tenue de sortie de vile, jamais pour le combat. Le fantassin à des bas mais en laine, c'est en fait la culotte qui recouvre tout jusqu'au bassin.

La culotte à petit pont ici présenté était uniquement la pièce d'uniforme pour le grand uniforme si vous vouliez mettre les grandes guètres à jarretières.

Le col noir aussi, celui-ci avec un fermoir est aussi un modèle pour officiers ou pour la garde. La plupart des fantassins prenait une pièce de tissu noir quelquoncque et faisaient un noeud.


OUF!!!!!

j'ai pas tout relu mais il doit y avoir des erreurs. :?
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Message par vétéran Arghentur »

J'ai enfin prit le temps de tout lire (je l'avais imprimé)

Oui il y a des fautes 8)

Je relance un peu ce sujet sur les Dragons de Boyé utilisé en réserve à la bataille d'Austerlitz (12 régiments ayant des distinctives différentes)
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