L'idée me parait à moi aussi très bonne, au seul bémol que cela compliquerai un peu le jeu ( je ne suis pas contre, mais je ne suis pas tout seul à jouer). cela pourrait apporter de nouvelles stratégies de combats.
Il y avait pas de convention sous l'empire en ce qui concernait les prisonniers.
je ne crois pas que :
- cela soit intéressant d'un point de vue RP
- codifiable
- que cela ce soit produit lors des campagnes napoléoniennes chaque division avait pour charge d'escorter les prisonniers vers les départements plus en arrière.
Quand aux anglais et aux espagnols ils traitaient les nôtres dans des conditions innommables.
Quand aux anglais et aux espagnols ils traitaient les nôtres dans des conditions innommables.
Pas les anglais. Au contraire, le gouvernement anglais se plaignait que les généraux laisse partir un peu trop facilement les prisonniers. Pour les espagnols oui! Les prisonniers français en Espagne on été les premiers a etre mis dans les premiers camp de concentration. Je ne sais ou il était vraiment. Mais Arghentur, vous pouvez regarder dans mon livre?
Major Ferrey,
Officier de la Garde Impériale,
Bataillon Normand.
Euh, les "pontons" ça te dit quelque chose Ferrey?
des bateaux de prise ou déclassés (mais dématés), à l'ancre, sur lequel s'entassaient tout ce que le rafiot pouvait supporter de prisonniers sans qu'il ne coule. Des prisonniers livrés à eux-même, peu ravitaillés: les voilà les premiers "camps de concentration"!
Quand aux prisonniers anglais (les officiers tout du moins) ils étaient "logés" dans des villes-prisons où ils pouvaient vaquer à leur guise sous réserve de leur parole de ne pas s'évader. Verdun était une de ces villes-là.
Je n'ai pas la parole divine et je ne sais pas ce que devenaient les hommes de troupe ou sous-officiers ennemis prisonniers des français (échange, remise en liberté, exilés,....).
Euh, les "pontons" ça te dit quelque chose Ferrey?
des bateaux de prise ou déclassés (mais dématés), à l'ancre, sur lequel s'entassaient tout ce que le rafiot pouvait supporter de prisonniers sans qu'il ne coule. Des prisonniers livrés à eux-même, peu ravitaillés: les voilà les premiers "camps de concentration"!
Non, ça ne me dit rien les "pontons". Les prisonniers français qui était entre les mains des espagnols enduraient les pires souffrance dans le camp (je ne sais plus le nom). Je ne sais plus le nombre exact de prisonnier total et de survivant, mais l'écarte est énorme entre les deux. Les prisonniers, même pas ravitaillé, ils sont torturé, mutilé. Et même après 1815 il en avaient toujours dans cet enfer.
Major Ferrey,
Officier de la Garde Impériale,
Bataillon Normand.
Ferrey a écrit :Non, ça ne me dit rien les "pontons". Les prisonniers français qui était entre les mains des espagnols enduraient les pires souffrance dans le camp (je ne sais plus le nom). Je ne sais plus le nombre exact de prisonnier total et de survivant, mais l'écarte est énorme entre les deux. Les prisonniers, même pas ravitaillé, ils sont torturé, mutilé. Et même après 1815 il en avaient toujours dans cet enfer.
de 1809 à 1814 - Prisonniers sur l'île de Cabrera.
Oui, j'imagine que c'est de l'îlot de Cabrera dont Ferrey veux parler.
Il semble que ce fût l'antichambre de l'enfer pour les prisonniers "impériaux" (sans compter que les termes de la capitulation du général Dupont ont été "bravement" trahis par ces gentils officiers espagnols)
Mais les pontons anglishes n'étaient pas mal non plus...
Les prisonniers anglais comme les autres (soldats et sous-off.) étaient répartis dans les fermes aux travaux des champs ou dans les mines ou industries... voire les prisons en cas de méfaits ou de tentatives d'évasion (ce qui se fera jusqu'en 1945 en Allemagne pour les prisonniers français et même polonais ou russes, ces derniers étant quand même réservés aux mines et aux travaux très durs des acieries)
Il y eu chez nous aussi quelques pontons mais la tradition française était plutôt la prison "sur terre" plutôt que "sur mer"
Au quartier général à Mayence, le 25 octobre 1806.
Je crois qu’il doit être dirigé sur Strasbourg, une forte colonne de prisonniers de guerre. Si vos 100 hommes par bataillon qui doivent vous arriver à Strasbourg d’après mes ordres, n’y sont pas encore rendus, accélérez leur marche de manière que vous ayez des troupes pour l’escorte des prisonniers de guerre qui seront dirigés sur Nancy et Besançon.
Il faut bien armer les détachements qui seront employés à la conduite des prisonniers de guerre, leur donner 30 cartouches par (chaque) homme et mettre à leur tête un officier ferme et intelligent qui fasse toujours serrer les prisonniers pour qu’ils ne s’écartent pas. Donnez vos ordres pour qu’aux stations, ils soient bien renfermés.
On tirera sur les prisonniers qui tendraient de s’échapper ainsi que sur ceux qui se révolteraient. Avertissez les gardes nationales sédentaires et la gendarmerie pour qu’elles suivent de brigade en brigade.
Enfin, mon cher général, prenez toutes les mesures nécessaires pour la conduite de ces prisonniers, donnez au général Gilot, commandant la 4e division militaire avis du passage des prisonniers afin qu’il les fasse escorter dès qu’ils seront parvenus sur le territoire de sa division par le dépôt des carabiniers et les gardes nationales sédentaires. Faites parvenir le même avis au commandant de la 6e division militaire.
Pourquoi enterre-t-on les français sur le ventre? Parce que si on les enterrait sur le dos, il n'y aurait pas assez de terre que pour remplir leurs grandes gueules.
Le ridicule ne tue pas, Yousev Cotterley, lui, tue le ridicule.