Les Grognards, âmes rebelles!

[bernadeus]

La tente du Haut Etat Major Russe laissait entendre les râles des officiers supérieurs, effectivement la forteresse était tombée, mais cela n'entama pas l'élan que l'ensemble de l'armée était en train de retrouver.
Bernadeus se tenait a l'entrée et alla ensuite s'assoir a son bureau de campagne, d'un geste il appela Dimitry son aide de camp

Ramène-moi le compte-rendu quotidien du 2ème Corps!

Dimitry sortit les cartes une par une du fourreau de cuir, Bernadeus les superposaient, y apposa quelques annotations, puis

Mais il me manque un régiment?

Dimitry un peu gêné

Oui monsieur, les grognards ne nous ont pas répondus depuis votre nomination!

Quoi! Que dis-tu? Les Grognards se sont perdus? N’ont-ils plus de plume pour me répondre!

Non monsieur en fait, les grognards ne veulent pas participer à vos réunions!

Bernadeus, se leva d'un bond, il prit son aide de camp par le col

Donne-moi un nom!!! De qui tiens-tu cette nouvelle? Dis-le-moi ou je te promets la trique!

Le visage grimaçant, Dimitry

heu.. C’est l'officier Fahrim Endov

Il lâcha le jeune aide de camp et pris la bouteille de vodka qui était sur le bureau, après une gorgée énorme, il vit un officier du front Est qui s'était approché en entendant ses cries.

Est-ce que le nom de Fahrim Endov te dis quelque chose sur le front tout a l'Est?

L'officier

Oui c'est le second des Grognards, d'après ce qu'on dit il prépare le bal!

phouiiiiiiiiiiii.........

bernadeus recracha d'un coup la dernière gorgée de vodka

Quoi!! Un régiment qui préfère préparer un bal a mes réunions d'Etat major! Dimitry donnes-moi mes pistolets!

Bernadeus sorti et se dirigea vers une cible de paille avec un uniforme français, puis il dégaina et enchaina plusieurs salves en couvrant d'insultes la pauvre cible trouées!
Un grenadier regardait la scène a coté de l'aide de camp

Il a l'air énervé, je ne voudrais pas être a français a porté de canon!

Dimitry

Je l'ai vu avoir un différent avec un officier qui insultait sa famille et ses origines nobles, le jour du duel il se présentât avec sa pipe qu'il bourrait pendant que l'autre le mettait en joue, puis le coup claqua mais la balle manqua son but, lui n'avait pas bronché puis d'un geste il dégaina et lui mis une balle dans l'épaule, il le regarda alluma sa pipe et retourna a sa monture!

Ensuite après une vingtaine de coups de feu il revint vers Dimitry

Cela ne m'a pas calmé, envoi un coursier que l'Officier Fahrim Endov arrive sur le champ, sinon les grognards compteront un officier de moins au bal!

[vétéran Fahrim Endov]

Quand Fahrim Endov reçu la missive tout allait vite : il était dans la taverne des Grognards quand il reçu la missive, il avait vite compris le sens du message, les derniers temps il eut souvent des frictions avec Bernadeus. Un message de sa part ne savait être bon signe, il n’y avait pas encore de demande de duel mais cela était une question de tems, les deux le savaient. Maintenant, il était temps…

Comme dit précédemment tout allait vite, il alla vers sa tente dans le campement Grognard. Il eut du mal à trouver son plus bel uniforme mais une fois trouvé il se l’était enfile en un temps record. Il fila vers les étables pour chercher son fidele cheval, qu’il sella et fit galoper vers le les bureaux de l’HEM. Tout s’était passé si vite et si bien, mais derrière lui il vit quelque chose auquel il ne s’attendait pas.



Derrière lui un chevalier arriva au galop, il le reconnu en quelques secondes. Son fidele second, Jouri. Il attendit pour voir ce qu’il avait à dire, il savait qu’il était au courant, comme la plupart des autres Grognards.

Pourquoi tu y va. Tu n’as rien à y faire a l’HEM, on s’en fout d’eux.
Tout a fait on s’en fout de leurs ordres, mais quand on touche à notre honneur, on réagit.
Ouais mais de la a faire un duel…
Fahrim le regarda.
J’aurais aussi préfère que cela se déroule autrement mais un Grognard ne refuse jamais un duel.

Un long silence prit le contrôle du reste du trajet, ils arrivèrent enfin aux bureaux de l’HEM. Fahrim descendit de son cheval et le donna à son second en donnant les ordres de le mettre a l’abri. Lui, lui il allait voir Bernadeus ! Il était temps de mettre les choses au point…

[bernadeus]

Bernadeus sortit sa chaise et comtempla un groupe a l'exercice, cela lui rappelait l'époque ou les serfs etaient endurcis par le fouet, et les bonnes troupes formés a la trique ,certes brutal mais la discipline ainsi apprise donnait de bons résultats au combat! et l'esprit patriotique, les grognards l'ont-ils perdus, il se tourna vers Dimitry

Amènes-moi le dossier sur le régiment des Grognards

Il débuta la lecture et s'offensa sur certains messages emis par les officiers supérieurs Grognards

Les Grognards déclarent leur indépendance et nous allons prouver que nous nous battrons mieux sans l’EM.

ou alors

Les Grognards n'obéiront qu'à moi qui recevra les ordres de la part du Tsar.
- Une fois sur le front, nous agirons de la manière que nous voulons (Damier PAIR ou IMPAIR ou sans damier)

Puis Dimitry l'arrêta

Monsieur, l'Officier Fahrim Endov, approche

Bernadeus sortit sa longue vue et vit les 2 cavaliers approchés

Ah, le bougre il ne perds rien pour attendre, tiens il porte surement sa tenue pour le bal, j'éspère ne pas trop lui abimé que sa veuve puisse garder un souvenir.....
Dimitry apportes-moi mon sabre, le beau celui que je portai lorsque j'etais a la tête des pavlovs, il m'a toujours porté bonheur!

Bernadeus se tenait droit, le sabre lui fit apporter, il le dégaina et fit quelques mouvements, prouvant qu'il n'avaient rien perdu de sa souplesse, puis il mit les mains sur le hanches en attendant son adversaire.

[vétéran Fahrim Endov]

Fahrim Endov entra dans le bâtiment, a grand pas il alla vers le bureau de Bernadeus. Il ne s'arrêtait pour rien ni personne, ce qui n'était pas a ses habitudes. Le regard droit devant lui, fixant un seul point, la porte de Bernadeus!

Arrivé la, il s'arrêta, frappa a la porte et sans même attendre une réponse il entra. Il vit le second de Bernadeus qui ne savait quoi dire, mais il n'y prêtait pas attention. Non, toute son attention allait vers Bernadeus, c'était lui qui ne savait vivre avec l'idée des Grognards libres! Il ne savait vivre avec l'idée depuis le début!

D'un ton hostile il commença la conversation. Il était temps que cela soit enfin fini.
Vous m'avez fait appeler, MONSIEUR!

[bernadeus]

Bernadeus n'etait point surpris de voir que l'officier Grognard n'avait pas attendu sa réponse pour entrer, mais bernadeus aimait ces situations, ou les regards se croisent, que le temps s'arrête et que le moindre geste est interprété comme une tentative de déstabilisation.

Il vous en a fallut un temps pour venir, votre bivouac était peut-etre trop loin ou peut-etre que vos chevaux ne vous obeissent plus! vu qu'a priori c'est ainsi que l'on commande chez les Grognards!
Mais comme vous êtes la! vous allez pouvoir m'expliquer! a moins que vous ne soyez venu vous mettre au service de notre Etat-major et enfin lui obeir ce qui éviterait que je soit obliger de vous apprendre a la méthode ancienne la hierarchie au sein de l'armée de notre tsar!!!

Tout en parlant Bernadeus bourrait sa pipe! Dimitry ne bougeait plus l'ambiance était électrique.

[vétéran Fahrim Endov]

Fahrim n'avait pas envie de rentrer dans les petits jeu du membre de l'HEM. Il le savait très bien que cet officier ne serait jamais arrivé en HEM si il n'était pas bon parleur. Il n'avait pas envie de rentrer dans une conversation éternelle. Il savait qu'il devait se passer quelque chose pour que cette relation difficile soit enfin fini. Un des deux devait en sortir vainqueur, mais comment?

Il prit le dossier des Grognards, l'ouvrit et commença a lire. Ne faisant pas attention a ce que disait l'officier. Il lit les premières pages et regarda rapidement les autres. Puis il prit une allumette et alluma le dossier, attendant qu'il soit en feu!

Vous n'avez rien a faire avec les affaires Grognards, il n'y a que le Tsar et Dieu qui pourront juger de nous! Dit-il, tant en tant que réponse de son acte que la question qui la précédait!

Vous voulez jouer sur l'honneur, et bien dans ce cas jouons le jeu jusqu'à la fin! Continua-t-il d'un ton provocateur. Lançant le dossier en feu sur le bureau de Bernadeus.

[bernadeus]

bernadeus n'en attendait pas moins, il prit une des feuilles du dossier qui brulait et alluma sa pipe, puis tira une bouffée, il s'avanca devant l'officier Grognard et après lui avoir soufflée un nuage de fumée de ce pietre tabac que l'on fabrique en sibérie

Monsieur si votre honneur est en jeu, je ne peux refuser que nous le rêglions a la méthode qui est la notre, le sabre!

Bernadeus sortit du batiment et se mit en place, une dernière bouffée et il posa délicatement sa pipe sur un cailloux fort plat et ensuite il déboutonna sa veste, la plia en quatre et la posa.
Puis il se tourna vers Dimitry

Amènes-moi une bouteille de vodka car je ne voudrais pas quitter les joies de la vie sans un dernier verre ne sait-on jamais si je ne dois plus y gouter et m'y saouler jusqu'a la lie!!! que cette gorgée soit le prémice de toutes les autres!

Bernadeus, but d'une gorgée et ce mis en position en attendant son adversaire.

[vétéran Fahrim Endov]

Fahrim sortit immédiatement derrière Bernadeus. Il tenait sa main sur le sabre, l'adrénaline commençait pomper a la place de son sang. Son second Jouri arrivait en courant pour l'aider. Arrivé sur place il reçu la bouteille de vodka de son adversaire et bu un bon coup.

Un fois cela fait il le donna a son second pour pas que ce soit dans son chemin. Il se mettait en place et enlevait le haut de son uniforme, étant torse nu dans des conditions très dure, on dit que les températures descendent jusqu'à de 0 dégrées en journée. Mais il le faisait, il était un Grognard, un vrai. L'effet psychologique d'un tel acte était toujours la.

Il sortit son sabre et attendit.

Puis il posa la question:

Je suppose que votre second est votre témoin, mon second est le mien! Avez vous fait en sorte qu'on ait un juge tiers?

[Didier Lacoste]

de castillon ayant entendu les paroles de Fahrim Endov:

"Seul dieu et le Tsar peuvent juger de ma mort. Nous grognards n'écoutons pas le tribunal mit en forme par un HEM incompétent! "


dit:

messieurs,

je suis juge, je suis neutre et veille à maintenir ma neutralité au nom de notre justice militaire.

selon ces propos, il me faut réagir.

je serai donc un des temoins de l'officier bernadéus.

je serai le témoin armurier, à moi de vérifier les sabres et vous les proposer.

officier Fahrim Endov, 4 sabres vous seront présentés, à vous de choisir le premier.

de castillon présenta 4 sabres en attendant le choix de l'officier Fahrim Endov avant de présenter les trois autres à l'officier bernadéus.

[vétéran Fahrim Endov]

Regardant le juge. Il répondit rapidement.

Je prendrais le mien, jugez le si vous voulez mais je crois qu'il est conforme aux règles.

Il montra le sabre au juge

[vétéran Nicolas Dimitriev]

Nicolas Dimitriev arriva à cheval sur le lieu du duel.
Il avait été informé d'un duel imminent, et en tant que juge, il devait être présent à ce duel...

Le sabre de l'officier Endov me semble correct. Il est en droit il me semble de prendre son propre sabre.

[Didier Lacoste]

effectivement, nicolas,

ce sabre est réglementaire.

l'officier Fahrim Endov peut donc l'utiliser.

l'officier bernadéus a donc le même droit, si le sabre correspond aux normes de notre réglement.

de castillon se tourna vers le membre du HEM:

monsieur, à vous de choisir.

[bernadeus]

Bernadeus voyait la petite place se remplir, le duel avait attiré du monde et l'arrivée des juges rendait ce moment solennel, le juge De Castillon lui présentait les 4 sabres, mais d'un geste il sortit sa lame, son éclat renvoyait la lumière et on pouvait lire "mon sabre n'est dangereux qu'a celui qui me prends par la lame"

Si mon sabre fait l'affaire, je le garderai volontiers car nous avons des souvenirs communs!!! il n'a pas coutume de mater de l'officier russe mais aujourd'hui je ferai exception!

Jetant un regard vers l'officier Fahrim Endov et attendant la décision des juges

[Didier Lacoste]

après vérification, de castillon dit:

messieurs les officiers,

en garde.

le juge tchekov va donner l'ordre du début du duel.

de castillon rengea ses 4 sabres, et avec les autres officiers, retint son souffle.

le combat était imminent.

[vétéran Tchekov]

Messieurs, bien que je réprouve ce duel en publique entre deux officiers de notre armée, je veux bien vous aider.

Il était blanc comme la mort. Visiblement, ce combat entre deux hommes de valeur l'atteignait au plus haut point.

Je vous rappel les règles de nos duels au sabre ! Le premier qui blesse l'autre a gagné. Les coups en traitres sont interdits. Vous êtes officiers de l'armée Russe ! Pas de français.

Les deux hommes avaient retiré leur veste d'officier. Ils étaient l'un en face de l'autre à cinq pas. Tchekov pris une rasade de sa flasque.

En garde.

Bernadeus semblait prêt à bondir en avant, alors que Endov était lui solidement campé sur ses deux jambes.

Allez