La Campagne de Russie

Le savez-vous ?

Quel est la proportion du nombre de Soldats Français tombés au front Russe par rapport au nombre de Soldats Français décédés de maladie (dyssenterie , typhus,etc...) lors de la campagne de russie de 1812 ?

~50% morts aux combats et ~50% d'autres causes (maladies, froid,....)

Non Percy ! C'est beaucoup plus impressionnant que cela.

15% au combat, le reste en maladie.

C'est à peu près cela Alexandre. Bravo.

Pour un soldat français tué au combat , cinq soldats français sont morts de maladies sur cette campagne.

Ce que nous appelons en notre jargon slave , une bérrézina !

Vous avez la main Alexandre.

Le rapport n'est pas surprenant en soit, si tu parles vraiment de un mort au combat, pour cinq de reste. C'est comme ça pour toutes les campagnes de cette époque. Et toutes les armées...

Moi il m'a surpris Ferrey et c'est la raison pour laquelle j'ai voulu le partager avec tous les joueurs visitants ce forum. A toi la main Alexandre.

Bien à vous NiKo

Une petite parenthèse en cherchant le pourcentage je suis tombé sur le nombre de prisonniers et de soldats qui se sont intégrés dans la population c'est surprenant, des milliers d'hommes moi qui croyait que notre histoire familiale était originale, je suis bluffé.
Continuez comme ça c'est très enrichissant de découvrir l'histoire vu de ce côté. Et bravo à tous pour votre érudition.

Je vous rappelle que la Bérézina est une victoire française!

Employé par les journalistes et l'homme de la rue, le nom de Bérézina est devenu un synonyme de défaite et même pire de déroute. Pourtant, si l'on examine avec recul et sérénité ces événements, il convient de remarquer que l'armée russe a un objectif majeur: empêcher les français de traverser la rivière Bérézina au guet de Studianka et, si possible faire prisonnier les restes de la Grande Armée avec surtout son chef, l'Empereur Napoléon. Il n'en fut rien, l'armée s'échappa et ce ne furent que quelques milliers de trainards qui restèrent aux mains des russes.


Forces en présence:

Fançais: 40 000h dont au moins 5 000 trainards ;
Russes: 84 000h

Les pertes pour l'armée française s'élevèrent à 6 000 tués et blessés, 7 à 10 000 prisonniers,
pour les russes: 10 000 tués et blessés, 3 000 prisonniers.

Merci de cette précision Isidore qui rafraichira la mémoire de nos jeunes soldats sur CDR concernant l'expression "C'est la Bérézina!" Un cours d'eau qui honore le Génie Russe.

Je ne connaissais ces chiffres. Avez vous des sources ?

Sinon la main est à toi Alexandre

Nicolaïkov a écrit :Merci de cette précision Isidore qui rafraichira la mémoire de nos jeunes soldats sur CDR concernant l'expression "C'est la Bérézina!" Un cours d'eau qui honore le Génie Russe.

Je ne connaissais ces chiffres. Avez vous des sources ?

Sinon la main est à toi Alexandre

Dictionnaire de la Grande Armée par Alain PIGEARD.

Merci Isidore!

A toi la main Alexandre !

Nicolaïkov a écrit :Moi il m'a surpris Ferrey et c'est la raison pour laquelle j'ai voulu le partager avec tous les joueurs visitants ce forum. A toi la main Alexandre.

Bien à vous NiKo

Dans le cadre de la Campagne de Russie, avec les effectifs engagés, c'est vrai que ça bluff ces chiffres.

"C'est la Bérézina!" Un cours d'eau qui honore le Génie Russe.

Je dirais plus qui honore le Génie Français

C'est plus le coté chaotique du moment qui a donné cette expression lourde de sens pour les Français. Mais c'est vrai que comparé aux objectifs des russes et leur réelles possibilités, ils sont passé largement à coté de leur coup.

EDIT: Et je me permet de rajouter, et d'affirmer sans trop de crainte, que, à ce moment la, au moins 1 homme sur 2 n'avait pas de fusil dans l'armée napoléonienne.

Je dirais plus qui honore le Génie Français

Je ne vous suis plus Ferrey ? Pourriez-vous apporter des infos plutôt que des phrases ?

Merci pour tous. NiKo

Ach! Nous ne parlons peut être pas de la même chose...

Je parle du Génie Français à la Bérézina. Nos pontonniers emmenés par le général Jean-Baptiste Eblé, se sacrifieront pour ériger un "pont" qui obligera sans cesse que d'autre sapeur, pour le réparer, à se jeter, et donc se tuer, dans les eaux glaciales de la Bérézina. Leur sacrifice, a permis de sauver ce qu'il restait de la Grande Armée.

Même le général ne survivra pas à cette épreuve et mourut le 31 décembre 1812. Son cœur a été transféré dans la crypte des Invalides en ultime hommage.