
Les deux brigades du 18e se dirigeaient maintenant vers les cols ouest et nord du cirque. On forma tant bien que mal un damier, à peine fussions nous prêts que les cosaques et les grenadiers russes pointaient déjà leurs armes vers nous. Des compagnie du 18e se placèrent aux abord montagneux et profitant de la couverture des roches elles purent salver les compagnies russes trop imprudente ou alors porter par l'élan de la victoire qui fut vite déçu. En plaine on se battait jusqu'à ne plus avoir de munitions et jusqu'aux derniers hommes valides. Les colonnes Russes ralentissaient et seuls l'arrivée de leurs artillerie put leurs redonner leurs élan. Néanmoins de glorieuses actions permirent la retraite de ces batteries et une contre attaque put s'engager les Russes qui avaient pris pieds dans la montagne se débandaient.
On apprit par un courrier de l'Etat Major que le 30e menaçaient maintenant les lignes de communication russes. Au col nord la contre attaque fut violente et l'arrière garde Russe fut littéralement balayé par les lignes françaises. Au col ouest elle s'engagea difficilement mais une fois les français rejoint par les troupes venant du nord, la poursuite put s'engageait avec une rare violence. Déjà les troupes russes refluaient vers le col sud et essayaient tant bien que mal de tenir la mine.

L'organisation russe permit a formation d'un semblant de damier mélangé avec la colonne. Et l'artillerie russe fut anéanti car elle ne trouvait plus de protection en plaine. Déjà 3 batteries avaient été renvoyés aux tentes. L'avancée du 18e était incontestable. Aujourd'hui encore elle continue et les première compagnie française se trouve à moins de 2 lieues de l'arrière garde russe. La mine fut reprise et à ce jour le drapeau français flotte encore.