[RP] Cérémonie pour remise de grade

[Alexandre Ivanovitch]

En ce début d'année, alors que l'hiver était plus meurtrier que jamais, un évènement faisait jaser la plupart des officiers, en particulier ceux de l'Armée du Tsar.
Effectivement aujourd'hui l'officier Alexandre Ivanovitch recevait son grade de Général de Brigade, un honneur pour lui et surtout pour son régiment.

Plusieurs officiers de l'AT était déjà présent, certains arrivaient et d'autres ne tarderaient pas.
Des roulements de tambour retentirent, puis des trompettes. Au loin on apercevait une horde de Cuirassiers avec à sa tête un cheval au teint blanc comme la neige. Ce cheval était connu de bien des officiers, c'était celui de Ivanovitch.

Alexandre arriva sur le lieu de cérémonie, il salua quelques un de ses hommes, avanca tout droit vers un responsable du HEM, responsable de cette remise de grade en l'absence du Tsar qui était trop occupé par cette période difficile.
Il croisa en chemin le regard moqueur de son amis Miroslav Poniatowski qui gonflait le torse pour se moquer d'Alexandre, et faisait rire les officiers alentours comme à son habitude. Alexandre s'empêcha de rire et arriva enfin devant le membre du HEM.

-Mes respects ! dit Alexandre en s'inclinant légèrement.

-Bonjour officier Ivanovitch. Ne faisons pas trainer les choses, je sais que vous n'êtes pas un homme de manière et vous comme moi sommes très occupé en ce moment.
Je vous remet donc au nom du Tsar, le grade de Général de Brigade !
Félicitations à vous, en espérant qu'il vous apporte réussite et vous protège de la mort! Je compte sur vous pour continuer à montrer l'exemple au front et veiller au bon ordre de celui-ci.

Alexandre reçu son nouvel uniforme et tout ce qui aller avec. Il remercia l'envoyé du Tsar et partit rejoindre ses amis qui souhaitaient surement fêter ça maintenant.

[Miroslav Poniatowski]

Miroslav était bien évidemment présent pour cet événement qui faisait grand bruit depuis quelques jours.
A son habitude Miroslav faisait l'andouille au milieu des officiers du régiment, nombreux officiers Russe l'imaginaient plutôt rigide et colérique, mais ceux qui le connaissaient bien, savez qu'il était du genre taquin et bout en train.
Même s'il se moquait d'Alexandre en faisant apparaitre ses médailles, en gonflant le torse etc, Miro savait très bien qu'Alexandre n'était pas comme ca et préférait passer son temps au front plutôt qu'aux cérémonies aux quelles il pourrait pourtant accéder...

Après sa remise de grade, Miroslav se dirigea vers Alexandre et lui glissa un bon petit coup de coude dans les côtes en rigolant, puis lui tendit un cadeau:

Tiens mon amis, je te remet au nom du régiment cette cane dont tu ne pourras bientot plus te passer ! HAhaa ! Miroslav lui tendit une vieille cane et fit rire les officiers présents.

On vit arriver Molokov Popovitch avec quelques bouteilles de Vodka...

[vétéran Nicolaïe III]

Dans l'ombre, un officier peu habitué à fréquenter ces lieux était néanmoins présent pour l'occasion.

Il s'approcha et se mit au garde-à-vous devant Alexandre.

Toutes mes félicitations mon général. Je boirai ce soir à votre santé!

[vétéran Alexandre Romanov]

Félicitations mon général!!!
j'ai fais distribuer des caisses de vodka et du caviar dans mes compagnies, un peu plus tard dans la soirée mes hommes ont détruis une compagnie française en criant " pour la Russie, pour le Tsar et pour le général!!!!"

[vétéran Molokov Popovitch]

Molokov accompagnés de trois autres cuirassiers descendait de cheval. Les chevaux étaient chargés de caisse de vodka, oui la bonne vieille vodka du village où le Major avait vécu dans son enfance.
Il fit signe à quelques officiers du Tsar pour aider ses soldats à décharger la cargaison.

- Ouvrez les caisses et mettez les sur ces tables.
- Bien Major, on se met au travail!

Bousculant la foule, et s'excusant auprès de chaque personne qu'il dérangeait, il arriva devant les officiers de son régiment.

- Où est Alexandre?
- Je l'ai vu partir par là, avec le Colonel Miroslav Poniatowski!

Il partit aussitôt dans la direction que lui avait montré le soldat. Mais ne le trouva pas. Quand soudain il sentit une main sur son épaule, de la peur il prit son sabre et le mit à la gorge de "l'inconnu."

Oh! Mon Colonel! Euuh mon Général! Excusez-moi j'ai eut peur! rangea son sabre.
Toutes mes félicitations! J'ai apporté de la vodka comme vous me l'avez demandé.

regardant Miroslav qui semblait se moquer de lui.

Ce n'est pas drôle!

[vétéran Dojieff]

Timour Dojieff arriva comme souvent en retard. La solde de fin de mois à réceptionner et à payer, les créanciers qui se bousculaient pour se faire payer leurs factures tant qu'il y avait un peu d'argent, les livraisons de matériel pour équiper les nouvelles compagnies, tout cela l'avait mis en retard ...

Il distribua quelques tapes amicales sur les épaules, en esquiva quelques unes car il n'avait pas la carrure pour les subir en retour et se fit à moitié étouffer dans des acolades. Cela faisant longtemps que les officiers de l'Armée du Tsar ne s'étaient pas rassemblés et le joyeux désordre qui régnait alentours lui arracha sa grimace qui passait pour un sourire pour ses proches.

Il se mit à regarder les différents uniformes chamarrés et la bedaine que se promenait certains et se fit la réflexion de jeter un coup d'oeil sur les prochaines factures qu'on lui présenterait. C'est fou ce que 9 escadrons de cuirassiers cela consomme ...

Par réflexe, il nota aussi dans un coin de sa tête le nombre de caisses de vodka apportées par Popovitch afin que le fournisseur ne le filoute pas sur la facture.

Il secoua la tête pour chasser toutes ces pensées parasites. Il ne voulait que profiter de cette instant de bonheur simple avec les siens.
On lui mit un verre de vodka dans la main. Pour une fois se dit-il et porter un toast avec du thé n'était pas très séant.

Pour Alexandre Ivanovitch ! Pour l'Armée du Tsar ! Pour le Tsar !

Les verres allèrerent se briser sur le sol et un grand brouhaha de rires et de cris s'éleva.
Dojieff baissa la tête et comme à son habitude égréna les noms de tous tous les disparus du régiment, du moins tout ceux qu'il avait connu, dont il se souvenait le nom et le visage, dont la liste ne cessait de grandir et dont le poids l'accablait jour après jour ...

Il releva la tête, repris une respiration et finalement alla rechercher un verre. Les occasions étaient devenues tellement rares, l'événement était tellement exceptionnel, qu'il fallait le fêter dignement.