Organisation francaise en 1805

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vétéran Ivanosky (Mat. 4865)
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Organisation francaise en 1805

Message par vétéran Ivanosky »

ORGANISATION EN 1805

Au début de 1805, le bataillon comprend 1 compagnie de grenadiers et 8 de fusiliers. A la fin de l’année, l’une des compagnie de fusiliers est convertie en compagnie de voltigeurs. Le régiment comprend 2 bataillons de guerre et 1 bataillon de dépôt (conscrits à l’instruction), ce dernier ne comprenant que ses compagnies de fusiliers? La compagnie est en théorie à l’effectif de 123 hommes ; dans la réalité, elle en compte rarement plus de 80.

Dans l’infanterie légère, l’organisation est rigoureusement la même ; simplement on dit « carabinier » au lieu de « grenadier » et « chasseur » le plus souvent au lieu de « fusilier ».

En dehors des régiments « normaux » d’infanterie de ligne ou d’infanterie légère, l’armée de 1805 compte un certain nombre de corps particuliers, en général d’origine étrangère :

- 4 régiments suisses à 4 bataillons, chacun de 10 compagnies (environ 80 hommes par compagnie), - la Légion Irlandaise, à 2 bataillons, - le régiment étranger de la Tour d’Auvergne, à 2 bataillons, - la Légion Hanovrienne, à 2 bataillons, constituée à l’origine lors de l’invasion du Hanovre par l’armée française en 1803 - cette troupe servira plus tard en Espagne dans le VI° Corps, - la Légion du Midi, régiment de ligne à 2 bataillons d’origine piémontaise, qui servira aussi en Espagne dans le VI° Corps, - les tirailleurs du Pô, également piémontais, régiment d’infanterie légère à 2 bataillons, généralement associé au bataillon léger des Tirailleurs Corses - ces deux corps s’illustreront en 1809 à EBERSBERG, dans le IV° Corps de l’armée d’Allemagne sous MASSENA.

En 1805, et en dehors même de la Garde, l’Empereur dispose d’une troupe de choc, la division des « Grenadiers réunis » d’Arras, commandée par le futur Maréchal OUDINOT. Composée uniquement de compagnies de grenadiers (ou de carabiniers) séparées de leur bataillon d’origine, cette division comprend 2 brigades, chacune à 2 régiments de 2 bataillons. Chaque bataillon est à 8 compagnies d’un peu plus de 80 hommes chacune.

Enfin, une certaine crise de la remonte donne l’idée à NAPOLEON d’utiliser pour le service à pied, un certain nombre de dragons. Une division est formée sur le Rhin en août 1805 : chacun des 24 régiments du corps des dragons (dont BARAGUEY D’HILLIERS est le Colonel Général) donne 1 escadron. Ils sont formés en 4 régiments de 2 bataillons, à raison de 3 escadrons par bataillon (300 hommes par escadron, soit environ 7 200 hommes en tout pour 1 division). Cette formation sera d’ailleurs particulièrement provisoire : ULM, puis la conquête des Etats héréditaires de la Maison d’Autriche fourniront des chevaux pour ces cavaliers qui, dûment remontés, rejoindront leurs corps d’origine pour y servir ... à cheval.

Finissons-en tout de suite, d’ailleurs, avec les dragons en service à pied : une résurgence se manifestera en septembre 1806, pendant la campagne de Prusse. 2 régiments à 2 bataillons seront rattachés à la Garde ; ils sont issus de divers régiments en campagne en Allemagne. La débâcle de la monarchie prussienne leur permettra d’être très vite remontés avec d’excellents chevaux prussiens ou saxons, voire hessois.

En résumé, en décembre 1806, alors que la campagne de Prusse s’achève, et à l’orée de la campagne de Pologne, l’infanterie française en Allemagne représente 61 régiments : 18 sont à 3 bataillons de guerre, les autres à 2 bataillons.
Lieutenant Ivanosky
Grognards du Tsar
Officier tacticien
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